20 dissertations de français sur le thème 2024-2025 « Individu et Communauté » en prépa scientifique

Ils te demandent des dissertations...

Les concours e3a, CCINP, Centrale, Mines et X-ENS demandent une dissertation.

Si tu es à l'aise avec la dissertation depuis le lycée, tant mieux pour toi !

Sinon, lis la suite.

Si tu as de la chance...

...tes profs de prépa t'ont expliqué en détail la règle du jeu, avec des exemples et des exercices.

Si tu n'as pas de chance, ils considèrent que la méthode a été acquise au lycée.

Dans tous les cas, ils ont sauté une étape car...

Ils ne disent pas ce qu'est une dissertation

Est-ce qu'on te demande d'apporter une réponse définitive à la question posée dans la problématique ?

Non, car cette question est débattue depuis des siècles et continuera longtemps à faire couler de l'encre.

On te demande en fait... une mise en scène.

La mise en scène d'un raisonnement (limité, incomplet, imparfait, provisoire) qui explique la réponse que tu fournis (dans la conclusion) à la question que tu as posée (dans l'introduction).

Et tout le monde galère sur la problématique

Les rapports ne cessent de le répéter, le principal point faible des candidats est l'élaboration d'une problématique.

Forcément : pratiquement personne en prépa n'a compris ce que c'est.

Voilà le principe : la citation du libellé est l'expression d'une idée. Cette idée repose sur d'autres idées qui sont, elles, implicites (à toi de les identifier et de les formuler). Une manière de faire dialoguer ces idées implicites, c'est celle choisie par l'auteur de la citation. Mais d'autres articulations sont possibles. Cela permet d'exprimer un problème qui mérite que l'on s'y arrête quatre heures (plusieurs problèmes sont possibles). Ce problème s'appelle la problématique.

Pour bien comprendre, et réussir à le faire toi-même, il va falloir lire des exemples et t'entraîner.

Ce livre te donnera des réponses et des modèles

Voici un aperçu de ce que tu trouveras dans les 20 dissertations :

  • 70 conseils et avertissements puisés dans les rapports des jurys.
  • La grille de notation utilisée au concours CCINP.
  • Le schéma de principe de toute dissertation.
  • 20 thèses qui sont au centre du thème de l'année.
  • 8 exercices de problématisation.
  • 12 mots à maîtriser sur le thème de l'année.
  • 11 passages clefs des œuvres au programme et 23 manières de les utiliser dans tes dissertations.
  • 20 sujets corrigés : analyse des termes, confrontation aux œuvres, construction d'une problématique, plan détaillé, dissertation rédigée (courte, langue simple).
  • 100 citations.

« Ne passez pas à côté des 20 d ! C'est le meilleur outil pour apprendre à faire une bonne dissert'. Il simplifie et accélère la préparation aux concours. »

(David Guéron, ancien élève des Mines de Paris)

« Cet ouvrage stimulant est doublement utile : il montre par l'exemple les étapes de la dissertation, sans se contenter des conseils généraux, et se met résolument à la portée des élèves en proposant des corrigés équivalents aux très bonnes copies. »

(François Soler, professeur de français en CPGE)

Fais la différence, réussis tes dissertations !

 

Les pages blanches sont des extraits gratuits.

Page de présentation
Coefficients aux concours
Mode d'emploi de ce livre
Sommaire
La méthode pour réussir ses dissertations
Lexique
Les principales thèses sur le travail
Exercices de problématisation
Exercices d'exploitation des oeuvres
Exercices de recherche d'exemples
Dissertation n° 1
« La justice, affirmons-nous, est un attribut de l'individu, mais aussi de la cité entière. »
Dans quelle mesure ce propos de Platon (La République) vous semble-t-il rendre compte du rapport entre individu et communauté dans les œuvres au programme ?
Dissertation n° 2
« FAIS CE QUE VOUDRAS, parce que les gens libres, bien nés, bien éduqués, vivant en bonne société, ont naturellement un instinct, un aiguillon qu'ils appellent honneur et qui les pousse toujours à agir vertueusement et les éloigne du vice. »
Dans quelle mesure votre lecture des œuvres du programme vous permet-elle de souscrire à ce jugement de Rabelais (Gargantua, 1534) ?
Dissertation n° 3
« Il faut avant tout éviter de fixer la « société » elle-même comme une abstraction face à l'individu. L'individu est l'être social. Sa vie – même si elle n'apparaît pas sous la forme directe d'une manifestation commune de l'existence, accomplie simultanément avec d'autres – est une manifestation et une affirmation de la vie sociale. »
Dans quelle mesure ce propos de Karl Marx dans Ébauche d'une critique de l'économie politique (1844) vous semble-t-il rendre compte du rapport entre individu et communauté dans les œuvres au programme ?
Dissertation n° 4
« L'homme seul n'est qu'un fragment d'être ; l'être véritable est l'être collectif. »
Vous commenterez et discuterez ce propos de Félicité Robert de Lamennais (De la société première et de ses lois, 1848) en vous appuyant sur des exemples précis empruntés aux œuvres du programme.
Dissertation n° 5
« Nous comprenons l'entente comme le sentiment d'un Bien réciproque en quoi réside la volonté propre d'une communauté. Elle est la force et la sympathie sociales particulières qui associent les hommes en tant que membres d'un tout. »
Dans quelle mesure votre lecture des œuvres du programme vous permet-elle de souscrire à ce jugement de Ferdinand Tönnies (Communauté et Société, 1887) ?
Dissertation n° 6
La communauté se résume-t-elle au commun ?
Dissertation n° 7
« La communauté est un être fictif, composé de l'ensemble des individus, considérés comme constituant en quelque sorte ses membres. L'intérêt de la communauté est alors [...] la somme des intérêts de chacun de ses membres. »
Vous commenterez et discuterez ce propos de Jeremy Bentham (Une introduction aux principes de morale et de législation, 1789) en vous appuyant sur des exemples précis empruntés aux œuvres du programme.
Dissertation n° 8
« Mais, reprend-on – il faut que la société se venge, que la société punisse. – Ni l'un ni l'autre. Se venger est de l'individu, punir est de Dieu. La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d'elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas « punir pour se venger » ; elle doit corriger pour améliorer. »
Vous analyserez et commenterez ce propos de Victor Hugo dans sa préface du Dernier Jour d'un condamné (1829) en rapport avec votre lecture des œuvres au programme.
Dissertation n° 9
« On pardonne les crimes individuels, mais non la participation à un crime collectif. »
Dans quelle mesure ce propos de Proust, dans Le côté de Guermantes, (1921) vous semble-t-il rendre compte du rapport entre individu et communauté dans les œuvres au programme ?
Dissertation n° 10
« Si tel individu appartient à un sous-ensemble, cela suppose qu'il existe au moins un individu qui ne lui appartient pas ; celui-là, extérieur, en est expulsé de fait ou de force. Hors la limite que l'appartenance dessine, cet autre ne peut bénéficier des mêmes bienfaits : l'inclusion implique et explique l'exclusion. »
Cette citation de Michel Serres (Andromaque veuve noire, 2012) correspond-elle à votre lecture des ouvrages au programme ?
Dissertation n° 11
« La mort n'est qu'un déplacement d'individualités. L'hérédité fait circuler les mêmes âmes à travers la suite des générations d'une même race. »
Dans quelle mesure ce propos de Gustave Le Bon dans Hier et Demain (1918) vous semble-t-il rendre compte du rapport entre individu et communauté dans les œuvres au programme ?
Dissertation n° 12
« Je vais dans la solitude – pour ne pas boire aux citernes communes. Dans la foule, je vis comme la foule et ne pense pas selon mon être ; au bout d'un certain temps, j'ai toujours l'impression que l'on veut m'exiler de moi et me ravir mon âme [...]. Le désert m'est alors nécessaire pour redevenir bon. »
Dans quelle mesure cet aphorisme de Friedrich Nietzsche (Aurore, § 491, 1881) vous semble-t-il rendre compte du rapport entre individu et communauté dans les œuvres au programme ?
Dissertation n° 13
« L'impossibilité ou le refus de voir l'individuel, dont on ne perçoit même plus l'existence, équivaut tout simplement à étouffer l'individu, ce qui détruit au sein d'un groupe social les éléments de différenciation. Car c'est l'individu qui est par excellence le facteur de différenciation. Les plus grandes vertus, les créations les plus sublimes, comme aussi les pires défauts et les pires atrocités, sont individuels. Plus une communauté est nombreuse, plus la sommation des facteurs collectifs, qui est inhérente à la masse, se trouve accentuée au détriment de l'individu par le jeu des préjugés conservateurs ; plus aussi l'individu se sent moralement et spirituellement anéanti, ce qui tarit ainsi la seule source possible de progrès moral et spirituel d'une société. Dès lors, naturellement, seuls prospéreront la société et ce qu'il y a de collectif dans l'individu. Tout ce qu'il y a d'individuel en lui est condamné à sombrer, c'est-à-dire à être refoulé. De ce fait, tous les facteurs individuels deviendront inconscients, tomberont dans l'inconscient ; ils y végéteront et s'y transformeront selon une loi implacable en une manière de négativité systématique, de malignité principielle, qui se manifestent en impulsions destructrices et en comportements anarchiques. Ces tendances deviendront agissantes sur le plan social, chez l'individu tout d'abord : certains sujets à tempérament prophétique deviendront l'instrument de crimes à sensation (meurtre de roi, etc.) ; mais elles se font sentir chez tous de façon indirecte, à l'arrière-plan, par une décadence morale inévitable de la société. » (Carl Jung, Dialectique du Moi et de l'Inconscient, 1933)
Vous examinerez la pertinence de la formule en gras en la confrontant aux trois œuvres au programme. Votre dissertation devra obligatoirement confronter les quatre œuvres et y renvoyer avec précision. Elle pourra comprendre deux ou trois parties et sera courte (au maximum 1800 mots). Cet effort de concision faisant partie des attentes du jury, tout dépassement manifeste sera sanctionné.
Dissertation n° 14
« [Les vacances] rendent l'individu à soi-même, le débarrassent de ses soucis et de son labeur, l'exemptent de ses devoirs d'état, le reposent et l'isolent au lieu que la fête l'arrachait à son intimité, à son monde personnel et familial pour le jeter dans le tourbillon où une multitude frénétique s'affirmait bruyamment une et indivisible [...] où une société retrempe son être. »
Dans quelle mesure cette citation de Roger Caillois (L'Homme et le Sacré, 1939) éclaire-t-elle votre lecture des œuvres au programme ?
Dissertation n° 15
« Ainsi la petite bourgeoisie planétaire est vraisemblablement la forme dans laquelle l'humanité est en train d'avancer vers sa propre destruction. [...] [Or] si les hommes, au lieu de chercher encore une identité propre dans la forme désormais impropre et insensée de l'individualité, parvenaient à adhérer à cette impropriété comme telle [...] si, autrement dit, les hommes pouvaient ne pas être ainsi, dans telle identité biographique particulière, mais être seulement ainsi, leur extériorité singulière et leur visage, alors l'humanité accéderait pour la première fois à une communauté sans présupposé et sans objet, à une communication qui ne connaîtrait plus l'incommunicable. »
Dans quelle mesure ce propos du philosophe Giorgio Agamben dans La Communauté qui vient (1990) vous semble-t-il pouvoir éclairer la question de l'individu et de sa communauté ?
Dissertation n° 16
« Si [le théâtre] est ce lieu où les hommes ne sont plus des masses individuées mais des communautés d'esprit toujours en travail, s'il est au-delà des modes, avec ou sans mots, non pas ce commentaire mais cette présence réelle d'un sens dans nos vies, alors nous pouvons augurer qu'il ne s'éteindra qu'avec l'homme. »
Dans quelle mesure ce propos d'Olivier Py (« Avignon se débat entre les images et les mots », tribune publiée dans le journal Le Monde du 29 juillet 2005) éclaire-t-elle votre lecture du programme et des œuvres au programme ?
Dissertation n° 17
« [La contrainte sociale] ne dérive pas d'un arrangement conventionnel que la volonté humaine a surajouté de toutes pièces au réel ; elle sort des entrailles mêmes de la réalité, elle est le produit nécessaire de causes données. Ainsi, pour amener l'individu à s'y soumettre de son plein gré, n'est-il pas nécessaire de recourir à aucun artifice ; il suffit de lui faire prendre conscience de son état de dépendance et d'infériorité naturelle – qu'il s'en fasse par la religion une représentation sensible et symbolique, ou qu'il arrive à s'en former par la science une représentation adéquate et définie. »
En quoi ce jugement émis par le sociologue Émile Durkheim dans Les Règles de la méthode sociologique (1894) vous permet-il d'approfondir votre réflexion sur le thème « Individu et Communauté » et votre lecture des œuvres au programme ?
Dissertation n° 18
« Nous croyons d'une foi profonde à l'originalité, à la vie individuelle du lieu où nous nous trouvons – la passante qu'appelait mon désir me semblait être non un exemplaire quelconque de ce type général : la femme, mais un produit nécessaire et naturel de ce sol. »
Vous examinerez la pertinence de ce propos de Marcel Proust (Du côté du chez Swann, 1913) en le confrontant aux trois œuvres au programme.
Dissertation n° 19
« La communauté, qu'elle soit ou non nombreuse (mais, théoriquement et historiquement, il n'y a de communauté qu'un petit nombre – communauté de moines, communauté hassidique [...], communauté de savants, communauté en vue de la "communauté", ou bien communauté des amants), semble s'offrir comme tendance à une communion, voire à une fusion, c'est-à-dire à une effervescence qui ne rassemblerait les éléments que pour donner lieu à une unité (une surindividualité) qui s'exposerait aux mêmes objections que la simple considération d'un seul individu, clos dans son immanence. »
Vous analyserez et commenterez ce propos de Maurice Blanchot, extrait de La Communauté inavouable (1983), à la lumière des œuvres au programme.
Dissertation n° 20
« Dans la forme que l'individu assume au cours de sa vie terrestre, il n'est, par nécessité, qu'une fraction, qu'une déformation, de l'image de l'homme dans sa totalité. Il est limité [...] parce qu'il lui faut jouer un rôle dans la société [...]. Et il s'ensuit que la totalité [...] n'est pas dans l'individu pris séparément, mais dans le corps social envisagé comme un tout ; l'individu ne peut être autre chose qu'un organe. Du groupe auquel il appartient lui viennent ses techniques de vie, la langue dans laquelle il pense, les idées selon lesquelles il se développe [...]. S'il prétend s'en retrancher, par ses actions, ses idées ou ses sentiments, il n'aboutit qu'à rompre le lien qui le relie aux sources mêmes de son existence. »
Vous analyserez et commenterez cette réflexion de Joseph Campbell, extraite de son œuvre Le Héros aux mille et un visages (1949), à la lumière des œuvres au programme.
Citations à retenir
Index des oeuvres et des noms propres
Index des notions