SESSION 2014 MPP2008
.::=_ CONCOURS COMMUNS
POLYTECHNIQUES
EPREUVE SPECIFIQUE - FILIERE MP
PHYSIQUE 2
Durée : 4 heures
N.B. : Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, & la
précision et à la concision de
la rédaction. Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être
une erreur d 'e'nonce', il le
signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les
raisons des initiatives
qu 'il a été amené à prendre.
Les calculatrices sont interdites \
Le sujet comporte cinq parties indépendantes.
Les parties 1 et Il portent sur l'optique (de la page 2 à la page 9).
Les parties III à V portent sur l'électromagnétisme (de la page 10 à la page
14).
Les calculatrices ne sont pas autorisées : les applications numériques sont
pourtant importantes pour
conclure et devront être réalisées à la main. On ne demande pas une valeur
exacte, mais une bonne
valeur approchée.
1/14
OPTIQUE : LES MIROIRS DE TELESCOPE
Les parties 1 et 11 sont indépendantes
PARTIE I : MESURE DU RAYON DE COURBURE D'UN MIROIR PAR UNE METHODE
INTERFERENTIELLE
1.1. Interférences de deux sources ponctuelles
L'espace est rapporté à un repère orthonormé direct 91 =(O,xyz). Des
interférences lumineuses
sont obtenues à l'aide d'un dispositif interférentiel permettant de créer deux
sources ponctuelles
cohérentes S1 et S2 à partir d'une même source ponctuelle monochromatique de
longueur d'onde
dans l'air ft. Les deux sources S1 et S2 , distantes de a, émettent des ondes
lumineuses sphériques
en phase et de même intensité (ou éclairement) 10. Le milieu S du segment S1S2
est situé sur l'axe
Ox. L'écran d'observation est placé dans le plan yOz à la distance d de S. Le
dispositif
interférentiel est placé dans l'air d'indice 1. Il permet d'orienter l'axe des
sources, soit
parallèlement à l'écran selon l'axe 02 (figure 1), soit perpendiculairement à
l'écran selon l'axe Ox
(figure 2).
M(O,y,2) M(0,y,Z)
aA -/',, / Â \ = = : Â
v 5 0 x 5 5 0 x
. 2 1
S2 a
4-->
d d
Figure 1 Figure 2
1.1.1. Exprimer l'intensité lumineuse (ou l'éclairement) ] (M) en un point M
(O, y,z) de
l'écran en fonction de l'intensité 10 de chacune des sources et du déphasage
Afi(M )
au point M entre les deux ondes issues de S1 et S2 .
1.1.2. Relier Aq5(M ) à la différence de marche géométrique AL(M ) au point M
entre les
deux ondes lumineuses provenant des sources S1 et S 2 et atteignant M.
2/14
1.1.3.
1.1.4.
On se place dans le cas où l'axe des deux sources est parallèle au plan de
l'écran
(figure 1, page 2). Pour observer des interférences, le dispositif
interférentiel est
éclairé avec une source monochromatique de longueur d'onde xl = 500nm et réglé
de
façon à obtenir une figure d'interférence dont les dimensions sont de l'ordre du
centimètre, avec a =l mm et d = lm.
I.1.3.a. En fonction des réglages imposés au dispositif interférentiel,
exprimer la
différence de marche AL(M ) en fonction de a, d et de la position du
point M.
I.1.3.b. Exprimer l'intensité ] (M ) sur l'écran d'observation en fonction de la
position du point M.
I.1.3.c. Calculer l'ordre d'interférence po au point 0. Commenter.
I.1.3.d. Décrire l'allure de la figure d'interférence observée sur l'écran.
Déterminer
en fonction de a, Â et d la distance di entre deux franges brillantes
(interfrange).
I.1.3.e. Application numérique: calculer la position du premier maximum
d'intensité lumineuse situé en dehors du centre O de l'écran.
On se place maintenant dans le cas où l'axe des deux sources est
perpendiculaire au
plan de l'écran (figure 2, page 2). Le dispositif interférentiel est toujours
éclairé avec
la même source et il est réglé de façon à obtenir une figure d'interférence
dont les
dimensions sont de l'ordre du centimètre avec a =l mm et d = lm.
I.1.4.a. En fonction des réglages imposés au dispositif interférentiel, montrer
que la
différence de marche AL(M ) au point M s'exprime en fonction de a et de
l'angle i, formé entre le segment SM et l'axe Ox par la relation :
AL(M ) = a cosi.
ll sera judicieux d'utiliser l'égalité S,M' = SM' + ss,2 --2sîl - sÎ, .
I.1.4.b. D'après les dimensions de la figure d'interférence, l'angle i est
voisin de 0
et on peut utiliser les développements limités de sinus, cosinus et tangente à
l'ordre 2. Exprimer la différence de marche AL(M ) au point M en fonction
de d, a et de la position du point M.
I.1.4.c. Donner l'expression de l'intensité ] (M ) sur l'écran d'observation en
fonction de la distance p = OM.
I.1.4.d. Application numérique: calculer l'ordre d'interférence po au point 0.
Commenter.
I.1.4.e. Représenter, en la justifiant, l'allure de la figure d'interférence
observée sur
l'écran.
3/14
I.1.4.f. Evaluer approximativement la position du premier maximum d'intensité
lumineuse situé en dehors du centre O de l'écran.
1.1.5. Comment faut-il modifier le système pour observer les figures
d'interférences
localisées à l'infini '?
1.2. Dispositif interférentiel
Le dispositif interférentiel est représenté figure 3. Son principe de
fonctionnement est similaire à
celui de l'interféromètre de Michelson. Il est composé d'un séparateur de
faisceau constitué de deux
prismes droits de section rectangle isocèle identiques accolés par leurs bases
et de deux miroirs
plans M1 et M 2 , de centre respectif 01 et O,. Il est éclairé par une source
ponctuelle S L , obtenue
grâce à un faisceau de lumière parallèle monochromatique de longueur d'onde
 = 500 nmprovenant d'un laser ; le faisceau laser est expansé grâce à une
lentille de focale image
f ' = lcm placée entre le faisceau laser et la face d'entrée du séparateur. Le
séparateur de faisceau
se comporte comme une lame séparatrice Lp , unique, d'épaisseur nulle (face
commune aux deux
prismes) qui transmet 50 % de l'intensité lumineuse, l'autre partie étant
réfléchie.
On note [ = SLOp = 10 cm la distance entre la source ponctuelle SL et le centre
Op de la séparatrice
et L = OPO = 70 cm la distance entre la séparatrice et l'écran (E).
Les deux miroirs sont mobiles et peuvent pivoter autour de leurs axes 01 y et
O,y. On note 051 et
a, les angles de rotation de chacun des miroirs, pris respectivement entre (0,2
et M1) et (O,x
et M 2 ).
'7%x
M \ \
' o1 ' J. 0'1
A
L
x,, p
V 052
/I
À /
/
** >
'/
' SL Op 02,1; Z
I /
[ /
MZ
\
T Ecran (E)
O 7
Z
X
Figure 3 : dispositif interférentiel
4/14
1.2.1. On se place dans le cas où les deux miroirs M1 et M 2 sont orthogonaux
(M 1 est dans
le plan yOlz et M 2 dans le plan xO2 y ). Les positions des miroirs sont
données par
les distances a'1 = 01901 et d2 = OpO2 avec d2 2 d,.
1.2.1.a.
I.2.1.b.
1.2.1.c.
En vous aidant d'un schéma clair, déterminer les coordonnées dans le repère
(O,xyz) des sources secondaires S1 et S2 créées par l'interféromètre en
fonction de L', L, d1 et d,. S1 est l'image de la source SL issue des
réflexions sur L}) et M1 ; S2 est l'image de S L issue des réflexions sur M 2
et Lp.
En déduire la distance a qui sépare les sources S1 et S2 et la distance d de
leur milieu S à l'écran en fonction de EUR , L, d1 et d2 .
Le miroir M1 réglé à d1 = EUR restant fixe, le miroir M 2 est translaté de façon
à obtenir un éclairement uniforme de l'écran. Donner dans ces conditions la
valeur de a.
1.2.2. A partir de la position précédente, le miroir M 2 est déplacé
parallèlement à l'axe 02
d'une distance 6, telle que d2 --a'1 = EUR > 0 avec 6 << d1 et EUR << d, . I.2.2.a. I.2.2.b. I.2.2.c. Décrire la figure d'interférence observée sur l'écran. Le centre de la figure d'interférence est brillant. La première frange brillante, hors de l'axe, est située à 20 mm du centre de la figure. Calculer, à partir des résultats obtenus dans la partie 1.1, la distance 6. Calculer l'ordre d'interférence au centre de la figure d'interférence. 1.2.3. A partir de la position des miroirs obtenus question 1.2.1.c, on fait subir à chaque miroir une très faible rotation, dans le même sens et du même angle a (051 = a, = a). 1.2.3.a. 1.2.3.b. 1.2.3.c. 1.2.3.d. 1.2.3.c. Montrer, en vous aidant d'un schéma, que les sources secondaires S1 et S2 créées par l'interféromètre sont situées sur un axe parallèle à Oz, le milieu S de SIS2 étant sur l'axe Ox. Déterminer la distance a entre les deux sources et la distance d du milieu des sources à l'écran en fonction de a, [' et d1 ou d,. Décrire la figure d'interférence observée sur l'écran. La distance entre deux franges brillantes consécutives est égale a di = 5mm. Calculer, à partir des résultats obtenus dans la partie 1.1, l'angle & en radians. Comment varie la distance entre les franges si on augmente l'angle a '? 5/14 1.3. Mesure du rayon de courbure d'un miroir L'interféromètre de la question précédente est initialement réglé en plaçant les deux miroirs orthogonalement et à la même distance de la séparatrice (d1 = d2 = EUR ). Le miroir M1 est un miroir de référence parfaitement plan. Le miroir M 2 est alors remplacé par un miroir sphérique convexe M '2, dont le sommet est positionné en 02 et de centre C2 (figure 4). L'axe Opz est l'axe optique du miroir M '2 et R2 = O,C2 son rayon. 1.3.1. 1.3.2. 1.3.3. 1.3.4. 1.3.5. Ml 01 A /Lp // M'2 V S L OP T Ecran (E) 0 Z ' x Figure 4 : mesure du rayon de courbure d'un miroir Déterminer la position 0,52 de Si , image de S L par M '2 en l'absence du séparateur de faisceau en fonction de R2 et EUR. Déterminer les coordonnées dans le repère (O,xyz) des sources secondaires S1 et S2 créées par l'interféromètre en fonction de [' , L et R2 . Montrer que, dans le cas où R2 >> EUR , la distance a entre les deux sources se
met sous
2
la forme a z -- et que la distance d du milieu des sources à l'écran est
voisine de
2
d=L+3É.
En déduire l'aspect de la figure d'interférence observée sur l'écran.
Le centre de la figure d'interférence est un point brillant. La cinquième
frange brillante
est située à 12,5 mm du centre. Calculer la valeur du rayon R2 du miroir M '2 .
6/14
PARTIE II : LES TELESCOPES POUR L'OBSERVATION DE LA TERRE
SPOT et les Pléiades sont des satellites optiques d'observation de la Terre.
Les satellites
d'observation de la Terre fournissent des images numériques de la surface de la
Terre composées de
pixels. L'image numérique est une matrice de L lignes et C colonnes de petits
éléments d'images
appelés pixels. Chaque pixel représente l'image formée sur un des capteurs
carrés de côté CC , d'une
petite surface terrestre dont les longueurs des côtés sont CT et [T. La
résolution est la taille CT ou lT
au niveau du sol correspondant à un pixel de l'image de la surface terrestre.
L'acquisition des
images se fait par lignes successives de largeur au sol LT grâce à des capteurs
juxtaposés
linéairement sur une barrette. Le déplacement du satellite assure le passage
d'une ligne à l'autre.
L'orbite du satellite est circulaire et polaire et son altitude la demeure
constante lors des prises de
vues. La vitesse linéaire du satellite sur son orbite est VS et la vitesse VST
par rapport au sol du
projeté du satellite T sur la surface terrestre est sensiblement parallèle à un
méridien terrestre
(figure 5).
barrette de capteurs
capteur Z (détecteur)
V_; '\cËtr_eoptique 0 i
axe de visée vertical
angle de visée ,B trace au sol alt1tude h
ligne L
ligne L + 1
Figure 5 : principe de l'acquisition d'images satellitaires
II.]. Le satellite Pléiades - lA est situé à la = 694 km d'altitude. Le système
optique du satellite
peut être assimilé à une lentille mince de distance focale image f ' et de
centre optique 0.
L'axe optique, appelé axe de visée, est vertical selon OZ. Le rayon de la Terre
est
RT = 6 370 km.
7/14
II.1.1. Le système optique est-il convergent ou divergent '? Justifier votre
réponse.
II.1.2. Exprimer le grandissement transversal G, du système optique en fonction
de CT et CC ,
puis en fonction de h et f '.
II.1.3. Les images en noir et blanc (mode panchromatique) ont une résolution
àla verticale de
0,7 m au sol (CT = [T = 0,7 m). Elles comportent 30 000 lignes et 30 000
colonnes. La
taille de chaque capteur est CC = 12, 6 pm.
II.1.3.a. Calculer la distance focale f ' du système optique. Est-il concevable
de
réaliser l'instrument d'optique avec une seule lentille '? Justifier.
II.1.3.b. Calculer la largeur LT d'une ligne de prise de vue au sol.
II.1.4. Les images en 4 couleurs (mode multispectral) comportent 7500 lignes et
7500 colonnes. Une série de quatre capteurs forme un pixel. Les capteurs sont
regroupés par 30 000 sur une barrette et un filtre interférentiel sélectionne
la longueur
d'onde. Chacun des quatre capteurs de chaque couleur a la même géométrie qu'en
mode panchromatique. Quelle est la résolution l'T au sol des images en mode
multispectral du satellite Pléiades - lA '?
II.1.5. Donner l'ordre de grandeur de l'angle de champ de prise de vue ,8 d'une
ligne. Le
système optique du satellite Pléiades - lA fonctionne-t-il dans les conditions
de
Gauss '? Justifier.
II.1.6. La période de révolution du satellite Pléiades - lA est ]} = 1 h 40 min.
II.1.6.a. Calculer la vitesse au sol VST .
II.1.6.b. Calculer, en mode panchromatique, la durée d'acquisition At d'une
ligne
sachant qu'en visée verticale CT = [T = 0,7 m.
II.1.6.c. La durée d'acquisition At' est-elle la même en mode multispectral '?
La
calculer sachant qu'en visée verticale c'T = I 'T .
11.2. Les systèmes optiques des satellites d'observation de la Terre sont
composés de télescopes.
Le télescope du satellite SPOT est dérivé du télescope de Schmidt. Il est
composé d'un miroir
plan M1 , d'un miroir sphérique concave M 2 (centre CM2 et sommet S M2 ), d'un
système
afocal de correction d'ouverture composé de deux lentilles minces (L1 et L,)
auquel s'ajoute
un miroir orientable de changement de visée placé à l'entrée du système optique
(figure 6,
page 9).
8/14
sens de déplacement
du satellite
(L1) (L2) 175 axe optique
miroir plan * V
de visée oblique
à 450 i 30°
II.2.1.
II.2.2.
II.2.3.
II.2.4.
II.2.5.
II.2.6.
L
V
/ËD
.////ë\
miroir plan M1
détecteur
v
verticale m1rorr spher1que M2
Figure 6 : instrument d'optique du satellite SPOT
La distance focale du miroir M 2 est f 'M2 =l 080 mm. Déterminer son rayon RM2 .
Le satellite est placé à l'altitude h = 832 km en orbite circulaire autour de
la Terre. Si
on considère que les rayons qui tombent sur le système optique sont quasiment
parallèles à l'axe de visée, calculer la position SM2D du détecteur formé de
plusieurs
barrettes de capteurs '?
En visée verticale, la largeur au sol des images de SPOT, qui comportent 6 000
lignes
et 6 000 colonnes de pixels en mode panchromatique, est LT = 60 km. Estimer la
taille
cc d'un capteur du satellite SPOT.
La prise de vue peut concerner une zone de faible altitude proche de la mer ou
une
région himalayenne où l'altitude peut atteindre 8 000 m. Estimer la variation
de la
position du détecteur ASM2D en fonction de la variation d'altitude Ah du
satellite.
L'instrument d'optique de SPOT doit-il disposer d'un dispositif de mise au
point '?
Le système afocal est formé par une lentille convergente L1 de centre OL1 , de
foyers
objet FL] et image F ' L1 et d'une lentille divergente L2 de centre OL2 , de
foyers objet
FL2 et image F 'L2. La distance qui sépare les deux centres optiques des
lentilles
est eL = OL,OL, .
II.2.5.a. Quelle relation existe-t-il entre les distances focales images f 'L1
et f 'L2
des deux lentilles (respectivement L1 et L,) et la distance eL '?
II.2.5.b. Situer sur un schéma la position des foyers des lentilles.
II.2.5.c. Tracer sur le même schéma la marche d'un rayon passant par OL1 et
incliné
par rapport à l'axe optique des deux lentilles.
L'instrument du satellite SPOT possède un miroir de visée oblique. Quel est
l'intérêt
d'un tel dispositif ?
9/14
ELECTROMAGNETISME : GSM 4G
Données :
- célérité des ondes électromagnétiques dans le vide ou l'air : c = 3.108ms_1 ,
1 F _]
367z109
- splitéabilité magnétique du vide ou de l'air : % = 47z10_7 Hm?
9
- permittivité diélectrique du vide ou de l'air : 50 =
Les trois parties de ce problème sont indépendantes. Toutefois, la
compréhension et la
réalisation de la première partie permettent d'aborder plus rapidement les deux
dernières
parties.
On s'intéresse à l'un des deux standards de télécommunication, candidat pour la
4EUR génération de la
téléphonie mobile, << Long Term Evolution -- Advanced >>. Il est constitué, en
France, de deux
bandes de fréquences dites 800 MHZ et 2 600 MHZ. Par le déploiement de
technologies
particulières, des débits supérieurs à 30 Mbits / seconde pour des mobiles en
mouvement sont visés.
L'espace est défini par un repère orthonormé direct R = (O,êx,êy,êz) et on
considère un point M de
l'espace repéré par ses coordonnées cartésiennes (x, y,z). On pose OM = r .
PARTIE III : PROPAGATION DANS L'AIR
III.]. Propagation
III.].1. Donner, en les nommant, les équations de Maxwell sous leurs formes
locales dans
l'air en l'absence de sources. On traitera des champs Ë(M,t) et Ë(M,t) comme
n'étant pas nécessairement ceux d'une Onde Plane Progressive Sinusoïdale (OPPS).
III.].2. Etablir l'équation de propagation en champ électrique et en déduire
l'expression de
la vitesse de propagation de l'onde, en fonction des données de l'énoncé.
III.].3. On considère à présent que le champ Ë(M,t) est celui d'une OPPS
polarisée
rectilignement parallèlement à êx, se propageant suivant les 2 croissants et
dont la
formulation générale est donnée par l'expression complexe É (M ,t) =?
ej
k est le vecteur d'onde de norme constante k, 50 est la pulsation et Z_Îm est
une
constante complexe vectorielle.
III.].3.a. Préciser et justifier l'expression de [EUR et la direction de Ëm .
III.].3.b. Donner l'expression de E (M ,t) en fonction des coordonnées de M et
en
projection dans la base cartésienne @ associée à @.
10/14
III.].4.
III.].5.
III.].3.c. Expliciter les deux termes de l'équation de propagation en fonction
de k, 50
et É (M ,t).
III.].3.d. En déduire la relation de dispersion du milieu.
Dans l'hypothèse de la question précédente, expliciter le champ È(M,t) dans la
base
cartésienne @ en fonction de Em , (3, k et a).
En notant I_îm = Em e" , (p étant une constante, expliciter les champs réels É
(M ,t)
et Ë(M,t).
III.2. Puissance et rayonnement
III.2.1.
III.2.2.
III.2.3.
Donner la définition du vecteur de Poynting Ï2(M,t) en fonction des champs et
son
interprétation physique. Quelle est sa dimension physique '?
Montrer que la valeur moyenne temporelle de la norme de Ë(M,t) peut s'écrire
<"ËH> = & 680Em2 pour les champs de l'OPPS définie dans la partie III.]. On
donnera
la valeur de la constante &.
Dans le cas d'une antenne réelle, l'hypothèse de l'OPPS n'est valable que
localement. On sait alors que la valeur de dépend de la distance d à
l'antenne, de
la puissance Pa d'alimentation et de son gain G, lequel dépend de la direction
d'observation. On peut ainsi écrire: 47ïd2 <"Ë(d)'> =Pa G. Exprimer l'amplitude
Em du champ en fonction de c, 80 , B, , G et d.
III.3. Exposition
Il est parfois nécessaire de privilégier un sens de fonctionnement de l'antenne
L'énergie rayonnée
par une antenne est alors répartie de manière inégale dans l'espace et il
existe des directions
privilégiées, appelées "lobes de rayonnement". Ces différentes directions
peuvent être visualisées à
l'aide du diagramme de rayonnement réalisé en trois dimensions. Le lobe le plus
important est
appelé "lobe principal". Il est dirigé vers l'avant de l'antenne. Les lobes
secondaires, moins
importants, sont dirigés vers l'arrière ou sur les côtés de l'antenne.
La norme sanitaire pour ce type de rayonnement est actuellement en France Emax
= 61 V/ m. Elle
correspond à un seuil défini sur la base des effets thermiques (échauffement)
liés au champ
électromagnétique. A titre de comparaison, la norme en Italie, Russie, Pologne
et Chine est de
E,=6V/m.
III.3.1.
Dans le cadre d'une implantation urbaine, il se peut que certains locaux
interceptent
le lobe principal. En considérant dans ce cas une puissance Pa =50 W, un gain
G = 63 et une distance d = 100 m, calculer l'intensité du champ Em]. Commenter
le
résultat.
11/14
III.3.2.
Une autre possibilité d'être exposé au rayonnement d'une antenne relais
concerne le
lobe secondaire orienté vers le sol. Dans ce cas le gain est plus faible, mais
la
distance également. Calculer, pour la même puissance Pa =50 W, le champ Em2
dans le cas où G = 2 et d = 10 m. Commenter le résultat.
PARTIE IV : REFLEXION D'UNE OPPS PAR UN MUR DE BETON
De façon préliminaire, on considère une interface air -- métal parfait dans le
plan 2 = O. L'air
occupe l'espace des 2 < 0 et le métal celui des 2 > O. L'onde incidente est une
OPPS se propageant
dans l'air, polarisée selon êx et qui arrive normalement à l'interface. On note
Emi = Emejç" et 1_î ml,,
respectivement, les amplitudes complexes des champs incident et réfléchi. On
note lË, et IE,, les
vecteurs d'ondes associés respectifs. On admet que l'onde réfléchie a la même
polarisation que
l'onde incidente.
IV.1. Expressions des champs
IV.2.
IV.].1.
IV.].2.
IV.].3.
IV.].4.
IV.].5.
Exprimer les champs électrique É, (M ,t) et magnétique l_î(M,t) incidents en
fonction de E
_mi )
-- a)
z, w,tet k=||k,H=--.
c
Exprimer les champs électrique É,(M,t) et magnétique Ë,(M,t) réfléchis en
fonction de E
_mr )
-- a)
z, w,tet k=Hk,H=--.
c
Rappeler les propriétés d'un conducteur à l'équilibre Quelles sont les
expressions des
champs ÉC(M,t) et ËC(M,t) dans le conducteur '?
Enoncer, sous sa forme la plus générale, la relation de passage pour les
composantes
tangentielles du champ électrique.
En déduire la valeur du coefficient de reflex1on en champ 5 = ----W .
_mi
Champ total et ondes stationnaires
IV.2.].
IV.2.2.
IV.2.3.
IV.2.4.
IV.2.5.
-->
Déterminer l'expression du champ total réel E ...] (M ,t) .
Quelle est sa particularité '? Justifier.
_
Représenter l'amplitude de E ..., (M ,t) en fonction de la position de M pour
trois
valeurs différentes de t.
Localiser et nommer les points remarquables de la représentation.
Donner la distance dm entre un minimum et un maximum adjacents en fonction de la
longueur d'onde À de l'onde.
12/14
On remplace à présent le métal parfait par du béton. On reprend l'ensemble du
problème et des
notations considérées dans les parties IV.] et IV.2. On donne le nouveau
coefficient de réflexion en
champ [ = ref" dans la gamme de fréquence de la bande 2 600 MHZ avec r = 0,386
et 05 = 169".
_.
IV.3. Mettre le champ total Étoml(M,t) dans l'air sous la forme Émm; (MJ) = [f
(z)] _, (MJ) et
exprimer f(z) en fonction de r, a , z et k.
_--
E
_total
et minimale
1113X
IV.4. En constatant que "E..., , exprimer les valeurs maximale |
=|z