SESSION 2023 (> MP9PC
NES
e3a
POLYTECH
ÉPREUVE SPÉCIFIQUE - FILIÈRE MP
PHYSIQUE-CHIMIE
Durée : 4 heures
N.B. : le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la
précision et à la concision de la rédaction.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur
d'énoncé, il le signalera sur sa copie
et devra poursuivre Sa composition en expliquant les raisons des initiatives
qu'il a été amené à prendre.
RAPPEL DES CONSIGNES
.< _ Utiliser uniquement un Stylo noir ou bleu foncé non effaçable pour la rédaction de votre composition ; d'autres couleurs, excepté le vert, peuvent être utilisées, mais exclusivement pour les schémas et la mise en évidence des résultats. . _ Ne pas utiliser de correcteur. « Écrire le mot FIN à la fin de votre composition. Les calculatrices sont autorisées Le sujet est composé de plusieurs parties indépendantes, traitant de physique et de chimie. . Tout résultat donné dans l'énoncé peut être admis et utilisé par la suite, même s'il n'a pas été démontré par le ou la candidat(e). . Les explications des phénomènes étudiés interviennent dans l'évaluation au même titre que les développements analytiques et les applications numériques. e Les résultats numériques exprimés sans unité ou avec une unité fausse ne sont pas comptés. . Des données numériques complémentaires ainsi qu'un formulaire sont rassemblés à la fin de l'énoncé pages 13 et 14. 1/15 Vivre dans l'espace Voyager et vivre dans l'espace sont des projets qui existent depuis plus d'un siècle dont on va étudier quelques aspects. RETIRE TT RE lol RES I. 1 - L'attraction gravitationnelle terrestre On considère la Terre comme une sphère homogène de rayon R- et de masse totale M+. On Ro RO RE Ro iol Ne ES ol Mel ali On rappelle la définition des référentiels géocentrique et terrestre : - référentiel géocentrique : référentiel lié au centre de la Terre et d'axes, formant une base orthonormée directe, dirigés vers des étoiles fixes ; - référentiel terrestre : référentiel lié à la surface de la Terre. Q1. Rappeler la définition d'un référentiel galiléen. À quelle(s) condition(s) peut-on consi- dérer le référentiel terrestre comme galiléen ? OR RCRE Neo tre RENE VEUT Reel EN CIITER Q2. Donner l'expression de la force gravitationnelle terrestre ES SCIE TS TL Role (al: matériel M de masse m situé à la distance r (r > Rr) du centre de la Terre Or
(figure 1).
Exprimer l'énergie potentielle gravitationnelle E, associée, en justifiant
qu'elle ne dépend
que de la distance r. On prendra la constante d'intégration de l'énergie
potentielle gravita-
tionnelle, E,(r), telle que E,(c) = 0.
M
ne nr LE É:
Figure 1 : repère et distances liés à la Terre
ONE AT Role ES ONE RER tp tortolaRe EVE tele ER RE RELAIS
cédemment. On l'étudie dans le référentiel géocentrique supposé galiléen.
Q3. Rappeler la signification physique d'un mouvement qualifié de " lié " pour
le point M.
Donner la valeur maximale de l'énergie mécanique E,; dans ce cas.
2/15
Q4. En négjligeant les frottements dus à l'atmosphère, quelle vitesse vi,
serait à communi-
OU Ro) RER ETES ae Se NIET ROCCO NS ES NEUTRE RUE où
tion gravitationnelle terrestre ?
PER LRU oo Re Talo)s
Dans cette sous-partie, on se place dans le référentiel terrestre, supposé
galiléen.
Au 18%" siècle, on étudie s'il est possible de faire quitter la Terre à un
objet en le tirant
verticalement. On pratique en particulier des tirs de boulets de canon. On
utilise un boulet en
fonte, dit de " 24 livres ", de masse m = 12 kg et de diamètre D = 15 cm
(figure 2). La vitesse
initiale communiquée par le canon au boulet peut atteindre v, = 650 m-s"'. On
suppose que
ÉCÉEtToNReERE NOTE UNENIN EST EUCE- Ne OT EEE
Figure 2 : canon et boulet de 24 livres
On étudie le mouvement du boulet tiré depuis la surface terrestre. Le boulet
est assimilable
à un point matériel de masse m dont on négjlige la rotation propre.
_-- ; ' ET _ -- ne
On note z l'altitude sur la verticale ascendante (figure 3), ainsi : OM =zu,, v
=zu,et
nd ee
a =Z2u;.
ONCE CE IR ER EE L'AIR
qe CRIE UE
no RCE CCE TE RCE
Les frottements de l'air ne sont pas négligeables dans cette étude. On montre
que pour
des vitesses supérieures à 10 m:s ", la force de frottement subie par le boulet
suit une loi
quadratique de la forme Le AE CICR A UT Eu CRINIC ES
dépend de la masse volumique de l'air et de la taille du boulet.
L'étude numérique du problème conduit aux résultats illustrés sur les courbes
des figures 4
CRC
3/15
700 Rés:
600 7 3500 -
500 - 3000 -
200 | 2500 -
E £ 2000 -
= 300 - 4
+ 1500 -
200 -
1000 -
= KE 500 -
0 - 0 -
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
t(s) t{s)
Figure 4 : module de la vitesse v(t) Figure 5 : altitude z(t)
Vitesse z en fonction de l'altitude
600 - PS
400 - PT
ju TT
HE
--200
z(m/s)
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000
z im)
Figure 6 : vitesse Z(t)
\ | | | | » _ ur --> M
Q5. A l'aide d'une analyse dimensionnelle, justifier que F; peut s'écrire : F;
= -- 7 V V,
f
avec m la masse du boulet. Quelle est la dimension du paramètre £; qui apparaït
alors dans
l'expression de la force de frottement ainsi formulée ?
Q6. Justifier par un argument physique que le boulet atteint une hauteur
maximale h,..,, puis
retombe, comme les courbes en témoignent.
Afin de faciliter l'étude, on distingue la phase ascendante de la phase
descendante. Ainsi
-- -- --> --
v = +VvUu, pour la phase ascendante et vV = -vu, pour la phase descendante.
Q7. Écrire pour chacune des deux phases, la phase ascendante puis la phase
descen-
dante, les équations différentielles vérifiées par le module v de la vitesse du
boulet.
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Les questions suivantes (Q8, Q9 et Q10) doivent être résolues sans chercher
l'expression
V4 . -- . . V4 V4 . ! F
mathématiques de v(t) = ||V (t)||, simplement en interprétant la forme des
équations différen-
tielles obtenues question 7 et en observant les courbes des figures 4 à 6.
Q8. Montrer que lors de la phase descendante la vitesse tend vers une vitesse
limite asymp-
totique Vin. Est-ce le cas pour la phase ascendante ? Justifier.
Q9. Exprimer v;, en fonction des données du problème.
Q10. Pour la phase descendante, mettre en évidence un régime transitoire et un
régime
permanent. Exprimer le temps caractéristique 7 du régime transitoire. Quelle
est la nature
du mouvement lors du régime permanent descendant? Préciser ses caractéristiques.
Q11. Reproduire les figures 4 à 6 sur la copie et identifier clairement les
différentes phases
et régimes du mouvement.
On note v.(t) l'expression mathématique de la vitesse en fonction du temps lors
de la phase
ascendante et v_(t) l'expression mathématique de la vitesse en fonction du
temps lors de la
phase descendante.
Q12. À l'aide du formulaire fourni, résoudre les équations différentielles
obtenues à la ques-
. . Vu. --_ V --
tion 7 et exprimer v.(t) et v_(t). On pourra introduire les variables réduites
: v -- Fe et t=--.
lim T
Q13. Recouper les résultats des trois questions 8, 9 et 10 avec les solutions
des équations
différentielles obtenues à la question 12.
Q14. Évaluer graphiquement vin, 7 et #. Vérifier la cohérence numérique des
valeurs lues
avec les relations obtenues entre ces grandeurs.
Q15. Discuter les hypothèses du modèle utilisé, en particulier l'uniformité de
l'accélération
de la pesanteur, ainsi que la forme quadratique de la force de frottement.
On rappelle qu'au cours de sa rotation diurne, la Terre fait un tour sur
elle-même en 24 h.
Q16. Quelle force serait à ajouter en prenant en compte le caractère non
galiléen du ré-
férentiel terrestre ? L'exprimer en fonction de la vitesse du boulet, de sa
masse et de la
vitesse de rotation diurne de la Terre w.,. Comment cette force peut-elle
modifier la trajec-
toire du boulet ? Évaluer l'ordre de grandeur de sa valeur maximale atteinte au
cours du tir,
et conclure.
9/15
Partie Il - Étude d'une station spatiale
Il. 1 - Référentiel en orbite terrestre
On étudie une capsule C en orbite autour de la Terre en translation circulaire.
Ce système
est à une altitude h (figure 1) suffisamment grande pour ne pas subir de
frottements de
la part de l'atmosphère. Les dimensions de l'habitacle peuvent être considérées
comme
petites devant l'altitude h de son orbite. On étudie un point M, de masse m,
immobile à l'in-
térieur de la capsule.
Q17. Dans le référentiel de la capsule (C), quelles sont les forces qui
s'exercent sur M?
Q18. Définir le terme " impesanteur " (figure 7) et justifier qu'il s'applique
au point M.
Figure 7 : astronautes en impesanteur
Il. 2 - La station orbitale
On étudie à présent une station spatiale S, en orbite circulaire autour de la
Terre, comme la
capsule précédente, mais cette fois, la station peut être animée d'un mouvement
de rotation
propre. Au milieu du 20°" siècle, Werner von Braun, connu pour sa conception de
missiles
balistiques lors de la seconde guerre mondiale, puis des fusées Saturn V qui
ont permis les
missions lunaires Apollo, imagine déjà une station spatiale toroïdale.
Figure 8 : vues d'artiste de stations orbitales
Ce modèle de station est utilisé à plusieurs reprises, notamment dans des films
de science-
fiction (figure 8).
6/15
Les stations de ce type sont composées d'un tore de section carrée ou
rectangulaire, en
rotation uniforme Q autour d'un axe de rotation passant par le centre S de la
station.
RES
L'habitacle où évoluent les passagers est constitué d'un couloir torique. Il
peut y avoir plu-
sieurs tores superposés (voir les figures 9, 10 et 11). La longueur Rs = 100 m
représente ici
le rayon moyen du tore. La section du tore est un rectangle de côtés : Lx £ =
(5 x2,5)m°.
Figure 9 : station orbitale schématisée
C
k 2
e,| =
1h
=
Le
no ROSE Tool ol TETE Ne Ne ISSUES Figure 11 : coupe de la station orbitale
Dans ce qui suit, on se place dans le référentiel lié au tore en rotation
uniforme.
Q19. À l'aide d'un schéma clair, montrer que la rotation à la vitesse Q de la
station permet
Eee ne RSA MI Ro ETATS e LR AI TeT= [TS CA
Q20. Déterminer l'orientation de 9, dans le repère (S,e",. e,.e) lié à la
station. Préciser en
particulier l'orientation de la tête et des jambes d'un passager dans
l'habitacle. On reproduira
RTE MR Root ToEERelsR A oETe Eee tte le ile [PLEIeT
Figure 10 bis : détail de la vue de dessus
AE
|
Figure 11 bis : détail de la vue en coupe Figurine à placer
Q21. Évaluer l'ordre de grandeur de Q afin que la valeur de g, soit proche de
celle de la
ETUI OEEER
Il. 3 - Activités dans la station orbitale
Q22. Quelle force supplémentaire s'exerce sur un passager qui se déplace dans
le tore se-
lon le vecteur EUR, ? Dans quel sens, selon EUR, a-t-on intérêt à déplacer des
objets massifs ?
Montrer qu'il existe une vitesse de déplacement v; pour laquelle ces objets se
retrouveraient
en impesanteur. La calculer en précisant le sens.
La question 23 est une question ouverte qui demande de l'initiative de la part
du candidat
et un exposé clair des différentes étapes du raisonnement entrepris. La réponse
peut être
qualitative et/ou s'appuyer sur des calculs. Seuls les arguments clairement
exposés seront
pris en compte pour l'évaluation.
Le passager souhaite jongler pendant ses moments de loisirs. Il s'agit de
lancer une balle
vers le plafond, " en l'air", puis de la rattraper lorsqu'elle "retombe " vers
le sol.
Q23. Peut-il adopter la même technique que sur Terre ? Expliquer, en justifiant
les raisons,
comment il doit éventuellement adapter ses gestes pour lancer et réceptionner
les balles.
Q24. Donner une raison pour laquelle la pesanteur artificielle n'est pas
utilisée dans l'ac-
tuelle station spatiale internationale ISS.
Partie III - Stocker l'énergie électrique
Ill. 1 - L'élément nickel
L'élément nickel, de symbole Ni, a pour numéro atomique Z = 28 et pour masse
molaire
Mni = 58,7 g-mol '. Le nickel appartient à la famille des métaux.
Q25. Rappeler quelques propriétés macroscopiques des métaux. Où ces éléments se
placent-ils dans la configuration périodique ? Relier ces propriétés
macroscopiques aux ca-
ractéristiques de la liaison métallique, en particulier son ordre de grandeur
énergétique et
SE none ete a a TIITER
8/15
Il. 2 - Étude cristallographique
Le métal nickel cristallise dans le système cubique à faces centrées, CFC.
Q26. Reproduire et compléter la figure 12 ci-contre
en dessinant les centres atomiques au sein de la maille.
Combien y a-t-il d'atomes par maille ?
Quelle est la coordinence ?
CR PRO Ne ee) EE)
Q27. Préciser avec soin la condition de tangence des atomes dans la maille. En
déduire la
relation entre le paramètre de maille a et le rayon atomique Ri.
Le paramètre de maille, noté a, est déterminé grâce à la technique appelée
diffraction de
Eee eE MERE ER SE lame Reel Te EEE OR ETES Eee EE EE eS
monochromatique de longueur d'onde 1. Ils se réfléchissent sur 2 plans
atomiques succes-
sifs, en faisant un angle 8 avec le plan supérieur. Le premier rayon se
réfléchit sur le plan
SRE ee VOTRE TIRE TRS ER role nel fe Sn Ce EN TS 1:
interférer à l'infini (voir figure 13).
N Le > 4 >
Le. Te dd
Le. Ru LL ET
S ue 4 24
SC
dd e
Le ul (el
OP
D ] e D D C2 C2
Figure 13 : trajet de 2 rayons qui interfèrent à l'infini
Les résultats obtenus pour des interférences dans le domaine optique sont
valables pour
cette expérience. On note s; et s les amplitudes des ondes scalaires associées
à chaque
rayon. Pour un point M quelconque de l'espace dans la zone d'interférences, on
pose :
SALES TON OT QD) TA EST 7 27 DDR
Q28. Justifier que les deux rayons émergents sont associés à des ondes
cohérentes, et
RENE TRE ENOE CENTER T EEE TE
le ETES Ee CAUE CURE NUE AE) CIC EE UE RE RS TE
ot ETC EE ee EEE RETURN on NE Reel NÉE TRE RIT MR ER a N el Te 1011(S
l'expression de Ag(M) = & (M) -- w.(M) en fonction de 6 et de la longueur
d'onde 1 de la
source incidente.
Q30. Établir l'expression de l'intensité lumineuse 1(9) résultant de
l'interférence des deux
rayons.
On rappelle que l'intensité I vaut 2 fois la moyenne temporelle de l'amplitude
résultante en M.
9/15
Q31. En déduire les valeurs de l'angle 4 pour lesquelles on observe une
intensité maximale.
Montrer que l'on peut déduire des mesures de l'angle à la valeur du paramètre
de maille a.
Q32. Proposer, en s'appuyant sur un schéma clair, un montage d'optique
géométrique
simple permettant d'observer une figure d'interférences sur un écran. On
précisera en parti-
culier le type de lentille(s) éventuellement utilisée(s) et on justifiera les
positions relatives de
chaque élément.
Q33. Comment s'appelle l'appareil utilisé en travaux pratiques d'optique qui
sert à mesurer
des angles ?
Compte tenu de l'ordre de grandeur du paramètre de maille a, on utilise des
rayons X de
longueur d'onde 1 = 0,171 nm. Ces rayons X sont obtenus par accélération
d'électrons.
Q34. En supposant les électrons non relativistes, déterminer leur énergie Ex
exprimée en
électron-volt.
Q35. On observe un premier maximum de lumière dans la direction 4; = 14,0°.
Calculer le
paramètre de maille a.
Q36. Déduire de ces mesures le rayon atomique R\, et la compacité du nickel.
La masse volumique mesurée pour le nickel vaut : o = 8,90 g-cm *.
Q37. Retrouver la valeur du paramètre de maille a et le comparer à la valeur
obtenue par
mesure optique.
Il. 3 - Accumulateur cadmium-nickel
Disposer de sources mobiles d'énergie, pouvant être rechargées, est un enjeu
majeur. Parmi
les piles rechargeables figurent les accumulateurs dits " cadmium-nickel ".
Ill. 3 - 1 Généralités
On représente la chaine électrochimique de façon simplifiée par :
(--) Cds,ICd(OH), ,,1INI(OH), ,,INiO3 5 (+)
Lélectrolyte utilisé est une solution concentrée de potasse K(OH) de pH très
proche de 14.
Les espèces chimiques contenant les éléments Ni et Cd sont à l'état solide.
Q38. Déterminer les nombres d'oxydation des éléments Ni et Cd dans les 4
espèces consi-
dérées : Cdi, Cd(OH),,,,; Ni(OH), et NO (5
Les domaines d'existence et de prédominance associés au nickel et à l'eau sont
représen-
tées sur le diagramme E-pH de la figure 14.
10/15
1,86
1,23
0,00
-- 0,30
pH
Figure 14 : diagrammes E-pH du nickel et de l'eau
On donne, pour l'élément Ni, les équations des frontières entre les différents
domaines.
Les potentiels sont exprimés en volt.
(1) : Et) -- -- 0, 30
(2) : (2) = 0,12 -- 0,06 pH
(3) : E3, = 1,86 -0,18pH
(4) : E(4 = 1,02 -- 0,06 pH
Les données sont indiquées pour la température de 25°C et une concentration
d'espèces
dissoutes co = 1,0 - 10 * mol.L'".
Q39. Tracer sur la copie le diagramme E-pH du cadmium en prenant en compte les
espèces
Cd"*,Cd(OH), ,, et Cds.
l'énoncé comporte dans la partie annexe, page 15, une reproduction agrandie de
la figure
14 : la figure 16. La figure 16 est un support proposé pour la réflexion. On
peut, par exemple,
y superposer le diagramme E-pH du cadmium pour répondre aux questions se basant
sur le
diagramme E-pH complet. La figure 16 n'est pas à rendre avec la copie, mais
elle peut être
schématiquement reproduite si nécessaire.
Ill. 3 - 2 Étude de la décharge
Q40. Identifier l'anode et la cathode lors de la décharge de l'accumulateur.
Écrire la demi-
équation électronique observée à chaque électrode en milieu fortement basique.
En déduire
l'équation de la réaction lorsque l'accumulateur débite.
Q41. Déterminer les potentiels rédox E. et E_ de chaque pôle, et en déduire
Erica, différence
de potentiel prévue par la thermodynamique aux bornes de la pile.
11/15
Q42. Déduire de E\ic la valeur de l'enthalpie libre standard A,G° pour la
réaction de dé-
charge de l'accumulateur. Calculer à partir des données l'enthalpie standard de
réaction
AH°. En déduire l'entropie standard de réaction A,S°.
On se placera à 25°C et on considérera que l'enthalpie standard de la réaction
et l'entropie
standard de réaction sont indépendantes de la température.
Q43. En déduire la variation de la tension Erica avec la température.
L'accumulateur Cd-Ni est réputé pour délivrer une tension indépendante de la
concentration
en potasse K(OH) et pour sa stabilité face aux variations de température
ambiante.
Q44. Les calculs précédents confirment-ils ou non ces propriétés ?
Ill. 3 - 3 Étude de la recharge
On souhaite recharger l'accumulateur.
Q45. Comment brancher un générateur externe pour recharger l'accumulateur ? On
préci-
sera clairement le signe des bornes du générateur sur un schéma.
Q46. Écrire l'équation de la réaction réalisée pendant la charge.
Q47. Quelle est la tension minimale U,,;,, prévue par des considérations
thermodynamiques,
nécessaire pour que le générateur puisse recharger l'accumulateur ?
Q48. Quels phénomènes pourraient causer une augmentation significative de cette
valeur ?
On argumentera de façon rigoureuse.
12/15
Données numériques et formulaire
Données numériques
Données relatives à la Terre
Rayon Rr= 6,37:10° km
Masse totale My = 5,97:10* ke
Constantes universelles
Constante de la gravitation universelle G --
Constante de Planck h =
Vitesse de la lumière dans le vide C =
Constante d'Avogadro NA =
Constante des gaz parfaits R --
Charge de l'électron e =
Masse de l'électron M, =
Électron-volt 1 eV =
Faraday 1F =
Potentiels standard redox
Élément Ni NË*/Ni:E° =-0,24 V
Elément Cd Cd*/Cd : E° = ---0,40 V
Couples de l'eau H,0/H°* : E% = 0,00 V
Produits de solubilité
6,67: 107! m°-kge ls?
6,62:.10 * J:s
3,00 - 10 m-5 !
6,02 : 10° mol !
8,32 J-K !-mol !
1,60-10 "°C
9,11-107° kg
1,60 :10 1° J
9,65 : 10° C-mol !
NiO3/Ni*:E? = 1,43 V
O,/H,0 : E° -- 1,23 V
Ni(OH (5 : PKS: -- 16 CdOH);(s : PK S -- |4
Produit ionique de l'eau à 25 °C
pKe = 14
Valeurs thermodynamiques
Enthalpies standard de formation, à 25 °C.
Espèce H04 Cd(OH);(s NiOH);(5 NO: (5)
AHY (kJ-mol 7") --285,8 --560,7 -- 529,7 -- 489, 0
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Formulaire
Fonction : arctan(x) artanh(x)
Dérivée : 1 1
érivée : TS me
Fonction réciproque : tan(x) tanh(x)
Sh(x) _ exp(x) -- exp(---x)
ch(x) exp(x) + exp(---x)
On rappelle que : tanh(x) =
Tracé de la fonction tanh(x)
tanh(x) 4
++
Figure 15 : tracé de la fonction tanh(x)
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Annexe
Diagrammes E-pH du nickel et de l'eau
E (V)
A
Figure 16 : diagrammes E-pH du nickel et de l'eau
FIN
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