SESSION 2000 PC010
A
CONCOURS (OMMUNS POlYTECHNIOUES
ÉPREUVE COMMUNE-FILIÈRES PC - TPC
CHIMIE 2
DURÉE : 4 heures
L'usage des calculatrices et des ordinateurs n'est pas autorisé.
La partie B comporte un document-réponse à rendre avec la copie.
PARTIE A
Le veninolide A est une mycotoxine, isolée en 1982 par Dreiding à partir du
verticillium intertextum,
qui a fait l'objet d'une synthèse à partir du géraniol B par Ganem (J . Org.
Chem. 1983, 48, 3761-
3764).
OH
1. Synthèse du géraniol
Une des multiples synthèses du géraniol B (Linstrumelle -- 1977) part du
1-chloro-3-méthyl--but-2--ène
C : le magnésien de C réagit avec un composé D (comportant un OH non protégé)
selon une réaction
de type Würtz.
1. Donner la structure de D.
2. Rappeler le protocole expérimental à suivre pour la préparation de
l'organomagnésien.
3. Le composé D comporte une fonction alcool.
Quelle réaction secondaire se produit alors avec le magnésien ? Quelle
conséquence faut-il en tirer
pour réussir la synthèse de B ? Tournez la page S.V.P.
]. 0999--A
4. Décrire les opérations pratiques qui permettent d'isoler le géraniol du
milieu réactionnel puis de le
purifier. Le géraniol est un liquide qui bout à 230 °C sous pression
atmosphérique.
5. Combien de stéréoisomères présente le composé B ?
Quelle est la stéréochimie du composé B représenté ci-dessus ?
6. Le spectre RMN 1H du géraniol, enregistré dans CDCI3 sur un appareil de 200
MHz, présente
trois signaux caractéristiques dans la région 4 à 5,5 ppm (voir figure
ci--dessous).
Attribuer ces signaux à l'aide de la table figurant en annexe (page 5). Quelle
est la multiplicité
attendue pour chacun des signaux ? Le spectre est-il en accord avec votre
interprétation ? Justifier.
spectre RMN du géraniol entre 4 et 6 ppm
intégrations : IH IH 2H
7. L'écart des pics du signal centré à 4,14 ppm est de 0,037 ppm. En déduire la
constante de
couplage observée.
Il. Synthèse de l'acide 3,4-dihydroxy-4,8-diméthylnon-7-ènoïque
Le géraniol subit ensuite les transformations suivantes :
0 OH
C02H
OH
8. Quelle est la réaction qui permet de préparer le composé E à partir du
géraniol ?
A quelle classe appartient ce composé E ?
9. Proposer un réactif permettant d'effectuer le type de réaction précédente.
10. La synthèse de E a pu être réalisée de manière à contrôler la stéréochimie
des carbones
asymétriques créés (méthode dite de Sharpless : seule la double liaison qui
possède un OH allylique
réagit). Représenter selon un modèle de type Gram le composé E de configuration
ZS, 35. On
justifiera l'ordre de priorité retenu.
L'acide F est obtenu par réaction du composé E avec du cyanure de sodium en
large excès dans un
milieu éthanol - eau (25 -- 75 v/v) porté à reflux pendant 5 h. L'obtention de
F met en jeu plusieurs
étapes successives qui se produisent "dans le même pot". La première étape du
processus est une
réaction d'isomérisation de E en G :
OH----->
Tournez la page S.V.P.
11. Cette isomérisation, décrite par Payne en 1962, se produit en milieu
alcalin. Est--ce le cas pour la
réaction effectuée ? Justifier en sachant que pKa de HCN : 9,3.
12. Proposer un mécanisme d'isomérisation mettant en jeu la base conjuguée de E.
13. Si l'on part d'un composé E de configuration 25,38 quelle sera la
configuration des carbones
asymétriques du composé G ?
14. La formation de l'acide F à partir de G s'effectue en 2 étapes avant
acidification du milieu.
Lesquelles ?
15. Donner le mécanisme des 2 étapes précédentes. _
16. Représenter l'acide F obtenu selon Gram.
III. Obtention du vertinolide
L'acide F est ensuite cyclisé sous forme de butyrolactone H par chauffage dans
le benzène en
présence d'acide paratoluène sulfonique (acide fort). La lactone subit alors
les transformations
suivantes :
OH OH
OH
H I J
17. Nommer (sans donner le mécanisme) la réaction qui permet d'obtenir la
lactone H à partir de F ?
Quel rôle joue l'acide lors de cette réaction ?
18. Quel autre produit pourrait--on obtenir selon le même type de réaction ?
Comment justifier l'obtention de H ?
19. Quel est le nom de la réaction mise en oeuvre pour former I à partir de H ?
Comment réalise--t-on
cette transformation dans le cas d'une cétone (préciser les réactifs et le
solvant) ?
20. Proposer une méthode de synthèse de l'aldéhyde J à partir de I.
21. Le spectre IR de J présente en particulier 3 bandes d'absorption à 3425,
1764 et 1724 cm '1. A
quels types de liaisons attribuez vous ces absorptions ? (voir table ci-dessous)
22. En examinant les chaînes carbonées latérales du veninolide et de l'aldéhyde
J proposer une
méthodologie permettant cet allongement de chaîne.
Annexe 1 : déplacements chimiques caractéristiques
(les atomes concernés figurent en gras)
t es d'atomes d'h droène domaine de dé lacement chimi-ue ( m)
R-CH3
R-CH2-R'
R3CH
R2C=CR'CH3
R-CH2-OH
R-CH2-OH
R2C=CHR'
Annexe 2 : fréquences d'absorption infrarouge
(composés non aromatiques, non conjugués et non cycliques)
liaison t 'oe de com osé fré uence (cm'1)
alcanes 2850 - 2960
alcènes 3010 - 3100
alcanes 600 - 1500
alcènes 1620 - 1680
alcools,éthers,esters.. 1000 -- 1300
aldéhydes 1720 - 1740
cétones 1705 - 1725
esters 1735 - 1750
alcools 3200 - 3600
Tournez la page S.V.P.
PARTIE B
AVERTISSEMENT : Aucune connaissance sur les phénomènes physiques et les
mécanismes mis
en jeu dans le photochromisme n'est nécessaire pour traiter ce problème. De
plus, les différentes
parties sont largement indépendantes. Dans tout le problème, la température est
fixée, sauf
indication contraire, à 300 K.
Cette partie comporte un document-réponse à rendre avec la copie.
Les verres photochromes ont une importance économique reconnue dans le domaine
de
l'optique. Ces matériaux sont constitués d'une phase vitreuse inerte dans
laquelle ont été précipités
des nanocristaux photosensibles, donc de taille nanométrique (environ 10 nm),
d'halogénure
d'argent AgX dopé avec des ions Cu+ (cf. Schéma 1).
O O verre inerte
' nanocristaux de AgX
O dopé au cuivre
Ag° (colloïdes d'argent)
Exposition en plein soleil
Noircissement
Mise à l'obscurité
Blanchiment
Schéma 1 : Représentation schématique d'un verre photochrome
Leur propriété originale est de se colorer (noircissement), sous l'effet d'une
excitation
lumineuse, puis de se décolorer lorsque l'irradiation cesse (blanchiment), sous
l'effet de l'agitation
thermique ambiante.
Le noircissement est dû àla formation de colloïdes d'argent (assemblages
d'atomes d'argent,
notés Ag°) en surface des nanocristaux. Le processus est voisin de celui de la
photographie, mais
dans ce dernier cas les particules photosensibles sont beaucoup plus grosses
(environ 103 nm) et
surtout, l'absence de dopant et les propriétés particulières de la gélatine
empêchent la réversibilité
de la réaction, assurant ainsi la pérennité de l'impression.
On se propose d'étudier les processus mis en jeu dans les verres photochromes.
DONNEES
. Rayons ioniques en nm : r( Ag+ ) = 0,115 et r(Cl') : 0,180 pour la
coordinence 6 ;
r( Ag+ ) = 0,100 pour la coordinence 4.
. Numéros atomiques : du cuivre : la = 29 ; de l'argent Z Ag : 47.
. Constante des gaz parfaits : R = 8 J.K'1.mol_1
. Données thermodynamiques : Enthalpie et entropie molaires standard de
formation de paires
de Frenkel (notées respectivement A fH°Fr et A fSî:'r) [cf. Equilibre (l)] et
nombre de sites
cationiques par nanocristal, Nc :
0 Energie d'activation (en kJ.mol_l) :
Energie d'activation associée àla migration des ions Ag+ interstitiels : E -- 6
;
Energie d'activation associée à la migration des défauts de charge négative h+
: E = 36.
0 Données numériques : exp(-23,5) : 6-10"11 ; \/2_ = 1,4
1 - Le cristal parfait d'halogénure d'argent
I - 1 Le chlorure d'argent, AgCl, présente une structure de type NaCl jusqu'à
sa température de
fusion.
I - la) Quels sont les ions constitutifs du réseau-hôte du chlorure d'argent ?
Préciser leur
mode d'empilement ?
I - lb) Quels sites de ce réseau occupent alors les autres ions ?
I - lc) Déterminer le nombre de motifs AgCl par maille.
I - 2 Représenter en perspective, sur le document-réponse (Figure 1) à rendre
avec la copie, la
maille élémentaire de paramètre a/2 du chlorure d'argent.
1 - 3 Rayon ionique de Ag+
I - 3a ) Exprimer la valeur maximale géométriquement possible du rayon rîaî de
l'ion
g
Ag+ dans le réseau AgCl en fonction du paramètre de maille a et du rayon des
ions Cl".
Tournez la page S.V.P.
I - 3b) Expérimentalement, on trouve que le paramètre de maille de AgCl vaut :
max
+ dans les cristaux de AgCl.
Ag
"AgCl : 0,555 nm. En déduire la valeur de r
I - 36) Que peut-on en conclure quant au caractère de la liaison Ag--Cl dans ce
cristal ?
II - Le cristal réel d'halogénure d'argent
Dans cette partie, nous allons nous intéresser aux nanoparticules cristallines
de AgCl
précipitées au sein des verres photochromes. Ces nanocristaux de AgCl ne sont
pas parfaits et il
existe différents types de défauts :
-- des défauts intrinsèques, dûs à un désordre thermodynamique, correspondant à
la
migration des ions Ag+ des sites occupés de façon idéale dans le réseau-hôte,
AgÏésew, vers des
sites interstitiels, AgÏ.
Cette migration s'accompagne de l'apparition de lacunes, VAg, les couples
(AgÎ,VAg)
portent le nom de paires de Frenkel. Ce phénomène est décrit par l'équilibre
(1) :
+ +
Agréseau : Agi + VAg (1)
- des défauts extrinsèques, dûs à la présence d'impuretés ou d'un agent dopant
(par exemple
les ions du cuivre) en position interstitielle ou en position de substitution
dans le réseau AgCl.
II - 1 Etude des défauts.
Il - la) Quels sont les sites interstitiels possibles dans le réseau AgCl ?
Préciser leur
coordinence.
Il - lb) Représenter en perspective la position de ces sites dans un cube
d'arête a/2 en
complétant la Eigurç 2, (document-réponse).
II - 2 Déterminer le nombre Ni de ces sites interstitiels en fonction du nombre
de sites cationiques
Nc par nanocristal.
Il - 3 Dans la suite, on considérera que l'activité des ions Ag+ en position
interstitielle et celle des
nAg,+ nVA
Nc
lacunes sont respectivement égales à a = et aVAg = g
= 1.
et ue l'activité des
Ag? N i q
ions Ag+en position idéale dans le réseau-hôte est égale à 1, soit a Ag+
réseau
Il - 3a) Etablir, lorsque l'équilibre (1) est atteint, l'expression donnant le
nombre de paires
de Frenkel, 1112, au sein des nanocristaux en fonction de Nc , T, A fHî<"r , A fSÎ:r et R. Il - 3b) Calculer numériquement le nombre de paires de Frenkel dans le cas du photochromisme et de la photographie. Commenter les deux valeurs obtenues. II - 4 La formation des colloïdes d'argent s'effectue à partir des ions Ag+ qui migrent vers la surface du réseau, à travers les sites interstitiels selon une direction [111], c'est-à-dire suivant la diagonale de la maille cubique élémentaire. Au cours de ce déplacement concerté, un ion Agi+ se dirige vers un site cationique du réseau initialement occupé et chasse l'ion Ag}},seau qui s'y trouve vers un autre site interstitiel selon la même direction. Ce mécanisme est appelé "mécanisme interstitiel colinéaire". Il - 4a) Compléter, sur le document-réponse, la Figure } représentant le déplacement d'un ion Ag+ en position interstitielle selon le mécanisme colinéaire. II - 4b) Représenter dans un plan judicieusement choisi, la projection de l'orifice laissé libre par les ions Cl' , supposés indéforrnables, et permettant le passage de Ag+ . II - 4e) La taille de cet orifice (de l'ordre de 0,047 nm) est nettement inférieure au rayon ionique de Ag+. Des propriétés physiques des ions, quelle est celle qui permet d'expliquer le mieux la migration effective des ions Ag+ ? III - Etude cinétique du blanchiment Le processus de noircissement et de blanchiment fait intervenir les ions du cuivre, présents uniquement en simple substitution d'ions AgÎÉSOEU : c'est-à-dire Cu+ introduits comme dopants, ainsi que les ions Cu2+ photoinduits qui en résultent. Lorsque le verre photochrome est exposé à une irradiation lumineuse, le cuivre se trouve entièrement sous la forme de [Cu2+,VAg], donc associé à des lacunes d'argent V Ag qui assurent l'électroneutralité du cristal. En revanche, lorsque l'exposition à l'irradiation cesse, [Cu2+,VAg] revient à l'état de Cu+ , ce qui crée un défaut de charge négative, noté h+. Ce défaut de charge migre alors vers les colloïdes d'argent Ag° qui redonnent finalement Ag+ selon la réaction : Ag° + h+ ----> Ag+ d'où blanchiment (cf.Sçhémal).
Par une méthode physique appropriée, il a été possible de mettre en évidence
deux types
d'ions [Cu2+,VAg], notés [Cu%Æ, V Ag]et [Cu%fi3, V Ag] ou plus simplement Cu%ÀS
et Cu(2g), et de
déterminer également leurs concentrations.
Tournez la page S.V.P.
Le mécanisme de transformation de ces ions est le suivant :
Etape] Etape 2 .
Cu(2Â) --> @@ -> Cu+ + h+ (2)
k1 162
2+ Etape 3 + +
Cu( A) ;3) Cu + h (3)
où k j désigne les constantes cinétiques, Eaj les énergies d'activation
associées (j = 1 à 3).
III - 1 Etablir, sans le résoudre, le système d'équations différentielles
portant sur l'évolution des
concentrations en Cu%Â), Cu(2Ë) et Cu+ en fonction de k1, k2 et k3 [cf.
Equilibres (2) et (3)].
III - 2 La résolution de ce système conduit à l'expression suivante de la
concentration totale des
ions Cu2+ en fonction du temps (où D1 et D2 sont deux constantes et 0t1 : kl +
k3 et (12 : k2) :
[Cu2+]mml = D16Xp(--al ' t) + D2 exp(--O£2 ' t)
L'affinement des courbes expérimentales a permis d'obtenir al et (12 à
différentes
températures. Les représentations de ln al et ln (12 en fonction de l/T sont
des droites de pentes
égales respectivement à -5-103 et -4-103. On admettra que Eal est peu
différente de 1333
[cf. Eq. (3) et Eq.(4)].
III-Za) Déterminer les valeurs numériques des énergies d'activation Eal et Ea2 .
Ill--2h) En comparant ces valeurs à l'énergie d'activation associée à la
migration des défauts
de charges négatives h+ et à celle associée à la migration des ions Agi+ ,
laquelle des deux
propositions suivantes semble la plus réaliste '? Justifier.
A- le mécanisme de blanchiment est fortement gouverné par la migration de Agi+ .
B- le mécanisme de blanchiment est fortement gouverné par la migration des
défauts de
char e h+ mi rant ar saut de lacunes V ou autrement dit ar saut d'ions ar ent de
g g P Ag P g
\
r v rs n lacun
i ni ue i éal n ositions ca ioni ues idéales ad'a ent s
d'agent (cf. Figure @, document-réponse).
III - 3 Les ions Cu%Â> sont associés à des lacunes d'argent situées dans une
direction [110], c'est-
à--dire selon une diagonale d'une face de la maille cubique élémentaire, tandis
que les ions Cu(2'B+)
sont associés à des lacunes d'argent dans une direction [010], c'est--à--dire
selon une direction
perpendiculaire à l'une des faces de la maille cubique élémentaire. Sur la
Figure 4a est représentée
la structure dans laquelle on trouve les ions Cu%ÀS (document-réponse).
Compléter la Figure 4b se rapportant aux ions Cu(2fi) (document-réponse).
III - 4 On étudie dans cette question l'allure du diagramme énergétique des
orbitales d des ions
Cu2+ .
III - 4a) Quel serait le diagramme énergétique des orbitales d du cuivre, en
position de
substitution dans le cristal, dans des sites parfaitement octaédfiques ?
III - 4b) En raison de la résence des lacunes V , la symétrie des sites n'est as
p Ag P
parfaitement octaédrique. Il en résulte un éclatement énergétique des niveaux
des orbitales d
du cuivre (cf Eîgurç 5, document-réponse).
Les orbitales les plus hautes occupées de Cu%Â> et de Cuä> sont respectivement
de la forme :
LI'0(A) : 0,95d22 -- 0,29dx2_ 2 assimilée par la suite à une orbitale d12 pure ;
y
'I'O(B) = --0,02 dzz + 0,99dx2_ 2 assimilée par la suite à une orbitale dx2 _ 2
pure.
Y Y
Donner la structure électronique fondamentale des ions Cu%Â3 et Cu%fi> en
complétant la
Eigu_fi;fi (document-réponse).
Remarque : dans les deux cas, l'axe 2 pointe dans la direction de la lacune
III - 5 Une étude cinétique plus approfondie a permis de montrer que ce sont
principalement les
défauts de charge h+ provenant des ions Cu%Â) [cf. Eq. (4)] qui sont
responsables du blanchiment.
On cherche ici à montrer par une étude orbitalaire simplifiée que les défauts
de charge h+
provenant des ions Cu(2Â) sont effectivement mobiles. Dans la suite, on ne
considère que les
interactions entre orbitales frontières et on suppose que les orbitales de
valence des ions chlorure
sont profondes en énergie (ce qui conduit à négliger leurs interactions avec
celles des autres ions).
Les diagrammes orbitalaires avant et après le saut de la lacune ont été établis
sur les Figures
fig et_6_lz (document-réponse), dans le cas des ions Cu%Â).
III - Sa) Indiquer l'occupation électronique des orbitales moléculaires avant
et après le saut
de la lacune V Ag sur les Ejgmüg et 5_h (document-réponse).
Justifier brièvement le résultat en rappelant la configuration électronique des
ions.
III - 5b) Sur quel ion (cuivre ou argent) se trouve localisé essentiellement le
défaut de
charge négative h+ avant et après migration de la lacune ?
[On considérera que h+ se situe sur l'orbitale atomique ou moléculaire remplie
à l électron].
III - Sc) Donner l'équation--bilan correspondant au saut de la lacune. Comment
expliquer la
grande mobilité des défauts de charges générés par les ions Cu%Â> ?
Fin de l'énoncé
Examen ou concours :Concours Communs Pol echni ues Série* :
Spécialité/option*: FILIÈRES PC - TPC
Repère de l'épreuve: CHIMIE 2
Si votre compositior
comporte plusieurs
feuilles, numérotezJ
et placez les
intercalaires dans le
Épreuve/sous-é pre uve : bon sens.
(Préciser, $.'il y a lieu, le suiet choisi)
Appréciation du correcteur* :
' Uniquement s'il s'agit d'un examen.
Document--réponse à rendre avec la copie
Efiggrg ] : maille élémentaire de AgCl
(à compléter)
II - lb)
>< site interstitiel Eiggrç ; : position des sites interstitiels ( à compléter) Il - 4a) Dans un but de simplification, seuls seront représentés les ions chlorure (tous sont fixes) ainsi que l'ion Ag+ qui migre. Cl ' O Ag + : Fig];[ç } ; déplacement suivant (à compléter) le mécanisme colinéaire J. 0999--B III - 3) Structures dans lesquelles se trouvent les ions Cu%Â) et Cu(2g) modèle non compact &... : Cas de Cuä') Figurg 4a1 Répartition des ions et de la lacune V Ag dans le plan Il fi2LOE.LOEZ . Cu 2* El VAg O Ag* Remarque : les échelles sont difiérentes entre les deux figures pour plus de clarté Efigmg 4Q ; cas de Cuâ'fñ ( à compléter) ............... Répartition des ions et des lacunes V Ag dans le plan Il ir4 ( à compléter) ----4---------J--- - Eigurg 4 ;Structures accueillant les ions Cuä) et Cu%fi3 . Cu 2* El VA,; 0 Ag* III-4h) E \PO(A>-- 'Po(B) mm:
Diagramme énergétique
des orbitales d des ions
CU(2Â) et CUËË)
( à compléter)
Cu%ÀS CUËË)
Tournez la page S.V.P.
III-Sa) :
EiM=
Avant le saut de V Ag
Après le saut de V Ag
4dz2
3dz2
C"<2Â) Ag+ . O ( à compléter) * ! ' O' --(1 3d22 [3 4dz2 0