- version du 17 mars 2009 9h38
MATHÉMATIQUES II
x K n , f M (x) = Mx.
L'image de f M , (Im f M ) sera notée Im(M) et le noyau de f M , (Ker f M )
sera noté
Ker(M).
Pour toute matrice M de Mn (K), on note (M) le spectre de M, c'est-à-dire
l'ensemble de ses valeurs propres complexes. On note (M) le rayon spectral
de M, c'est-à-dire le plus grand module des valeurs propres de M.
On dira qu'une suite de K n (respectivement de Mn (K)) converge, ou est
convergente, si elle converge pour une norme particulière de K n
(respectivement de
Mn (K)). On sait qu'elle converge alors pour toute norme de K n (respectivement
de Mn (K)) puisque ces espaces sont de dimension finie.
L'espace vectoriel R n est muni de son produit scalaire canonique, noté h , i.
La
norme euclidienne associée est notée || ||.
Un endomorphisme symétrique f de R n est dit positif si, pour tout x de R n ,
h f (x), xi > 0.
Un endomorphisme symétrique est dit défini positif si, pour tout x de R n , x
non nul, h f (x), xi > 0.
On dit de même qu'une matrice symétrique M Mn (R) est positive si
l'endomorphisme de R n canoniquement associé à M est positif, et qu'elle est
définie
positive si ce même endomorphisme est défini positif.
La notation K désigne indifféremment l'ensemble R des nombres réels ou
l'ensemble C des nombres complexes.
n désigne un entier supérieur ou égal à 1.
On note Mn (K) l'ensemble des matrices carrées d'ordre n > 1 à coefficients
dans K. La matrice identité de Mn (K) est notée I.
Dans tout le problème, on identifie les deux espaces vectoriels Mn,1 (K) et K n
,
c'est-à-dire qu'on identifie un vecteur de K n avec le vecteur colonne de ses
composantes dans la base canonique de K n . De la sorte, si M Mn (K) et
x K n , on peut former le produit Mx K n , ce qui permet de définir
l'endomorphisme f M canoniquement associé à M par :
Partie I - La fonctionnelle J
Filière
PC
appelée la fonctionnelle associée à A.
v R n , J(v) =
1
hAv, vi - hb, vi.
2
I.C - On suppose dans cette question que la matrice A de Mn (R) est symétrique
positive et on définit l'application J de R n dans R :
d) Déterminer la nature géométrique de la surface de R3 d'équation x3 = F(x1 ,
x2 ).
e) Déduire de la question précédente que la fonction F admet un minimum global
sur R2 , que l'on précisera.
c) En déduire que la fonction F admet un unique point critique sur R2 .
a) Justifier que la fonction F est de classe C1 sur R2 .
La fonction gradient de F (grad F) est notée F.
b) Prouver que :
v R2 , F(v) = Av - b.
Dans cette question, on pose A =
75
13 -4
. On définit la
et b =
-75
-4 7
fonction F sur R2 à valeurs dans R de la façon suivante :
1
x1
de R2 , F(v) = hAv, vi - hb, vi.
pour tout v =
x2
2
I.B - Cas particulier : n = 2
I.A - Question préliminaire
I.A.1) Montrer qu'une matrice symétrique M de Mn (R) est positive si et
seulement si son spectre (M) est inclus dans R + , et qu'elle est définie
positive si et
seulement si son spectre (M) est inclus dans R + \ {0}.
Page 1/4
Dans tout le problème, A Mn (R) est une matrice symétrique, b R n est un
vecteur fixé, et l'on étudie des méthodes itératives pour approcher la ou les
solutions
du système Ax = b.
·
·
·
·
·
·
Les calculatrices sont autorisées
Notations et objet du problème
Épreuve :
Concours Centrale - Supélec 2009
- version du 17 mars 2009 9h38
MATHÉMATIQUES II
x K n , f M (x) = Mx.
L'image de f M , (Im f M ) sera notée Im(M) et le noyau de f M , (Ker f M )
sera noté
Ker(M).
Pour toute matrice M de Mn (K), on note (M) le spectre de M, c'est-à-dire
l'ensemble de ses valeurs propres complexes. On note (M) le rayon spectral
de M, c'est-à-dire le plus grand module des valeurs propres de M.
On dira qu'une suite de K n (respectivement de Mn (K)) converge, ou est
convergente, si elle converge pour une norme particulière de K n
(respectivement de
Mn (K)). On sait qu'elle converge alors pour toute norme de K n (respectivement
de Mn (K)) puisque ces espaces sont de dimension finie.
L'espace vectoriel R n est muni de son produit scalaire canonique, noté h , i.
La
norme euclidienne associée est notée || ||.
Un endomorphisme symétrique f de R n est dit positif si, pour tout x de R n ,
h f (x), xi > 0.
Un endomorphisme symétrique est dit défini positif si, pour tout x de R n , x
non nul, h f (x), xi > 0.
On dit de même qu'une matrice symétrique M Mn (R) est positive si
l'endomorphisme de R n canoniquement associé à M est positif, et qu'elle est
définie
positive si ce même endomorphisme est défini positif.
La notation K désigne indifféremment l'ensemble R des nombres réels ou
l'ensemble C des nombres complexes.
n désigne un entier supérieur ou égal à 1.
On note Mn (K) l'ensemble des matrices carrées d'ordre n > 1 à coefficients
dans K. La matrice identité de Mn (K) est notée I.
Dans tout le problème, on identifie les deux espaces vectoriels Mn,1 (K) et K n
,
c'est-à-dire qu'on identifie un vecteur de K n avec le vecteur colonne de ses
composantes dans la base canonique de K n . De la sorte, si M Mn (K) et
x K n , on peut former le produit Mx K n , ce qui permet de définir
l'endomorphisme f M canoniquement associé à M par :
Partie I - La fonctionnelle J
Filière
PC
appelée la fonctionnelle associée à A.
v R n , J(v) =
1
hAv, vi - hb, vi.
2
I.C - On suppose dans cette question que la matrice A de Mn (R) est symétrique
positive et on définit l'application J de R n dans R :
d) Déterminer la nature géométrique de la surface de R3 d'équation x3 = F(x1 ,
x2 ).
e) Déduire de la question précédente que la fonction F admet un minimum global
sur R2 , que l'on précisera.
c) En déduire que la fonction F admet un unique point critique sur R2 .
a) Justifier que la fonction F est de classe C1 sur R2 .
La fonction gradient de F (grad F) est notée F.
b) Prouver que :
v R2 , F(v) = Av - b.
Dans cette question, on pose A =
75
13 -4
. On définit la
et b =
-75
-4 7
fonction F sur R2 à valeurs dans R de la façon suivante :
1
x1
de R2 , F(v) = hAv, vi - hb, vi.
pour tout v =
x2
2
I.B - Cas particulier : n = 2
I.A - Question préliminaire
I.A.1) Montrer qu'une matrice symétrique M de Mn (R) est positive si et
seulement si son spectre (M) est inclus dans R + , et qu'elle est définie
positive si et
seulement si son spectre (M) est inclus dans R + \ {0}.
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Dans tout le problème, A Mn (R) est une matrice symétrique, b R n est un
vecteur fixé, et l'on étudie des méthodes itératives pour approcher la ou les
solutions
du système Ax = b.
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Les calculatrices sont autorisées
Notations et objet du problème
Épreuve :
Concours Centrale - Supélec 2009
- version du 17 mars 2009 9h38
MATHÉMATIQUES II
x K n , f M (x) = Mx.
L'image de f M , (Im f M ) sera notée Im(M) et le noyau de f M , (Ker f M )
sera noté
Ker(M).
Pour toute matrice M de Mn (K), on note (M) le spectre de M, c'est-à-dire
l'ensemble de ses valeurs propres complexes. On note (M) le rayon spectral
de M, c'est-à-dire le plus grand module des valeurs propres de M.
On dira qu'une suite de K n (respectivement de Mn (K)) converge, ou est
convergente, si elle converge pour une norme particulière de K n
(respectivement de
Mn (K)). On sait qu'elle converge alors pour toute norme de K n (respectivement
de Mn (K)) puisque ces espaces sont de dimension finie.
L'espace vectoriel R n est muni de son produit scalaire canonique, noté h , i.
La
norme euclidienne associée est notée || ||.
Un endomorphisme symétrique f de R n est dit positif si, pour tout x de R n ,
h f (x), xi > 0.
Un endomorphisme symétrique est dit défini positif si, pour tout x de R n , x
non nul, h f (x), xi > 0.
On dit de même qu'une matrice symétrique M Mn (R) est positive si
l'endomorphisme de R n canoniquement associé à M est positif, et qu'elle est
définie
positive si ce même endomorphisme est défini positif.
La notation K désigne indifféremment l'ensemble R des nombres réels ou
l'ensemble C des nombres complexes.
n désigne un entier supérieur ou égal à 1.
On note Mn (K) l'ensemble des matrices carrées d'ordre n > 1 à coefficients
dans K. La matrice identité de Mn (K) est notée I.
Dans tout le problème, on identifie les deux espaces vectoriels Mn,1 (K) et K n
,
c'est-à-dire qu'on identifie un vecteur de K n avec le vecteur colonne de ses
composantes dans la base canonique de K n . De la sorte, si M Mn (K) et
x K n , on peut former le produit Mx K n , ce qui permet de définir
l'endomorphisme f M canoniquement associé à M par :
Partie I - La fonctionnelle J
Filière
PC
appelée la fonctionnelle associée à A.
v R n , J(v) =
1
hAv, vi - hb, vi.
2
I.C - On suppose dans cette question que la matrice A de Mn (R) est symétrique
positive et on définit l'application J de R n dans R :
d) Déterminer la nature géométrique de la surface de R3 d'équation x3 = F(x1 ,
x2 ).
e) Déduire de la question précédente que la fonction F admet un minimum global
sur R2 , que l'on précisera.
c) En déduire que la fonction F admet un unique point critique sur R2 .
a) Justifier que la fonction F est de classe C1 sur R2 .
La fonction gradient de F (grad F) est notée F.
b) Prouver que :
v R2 , F(v) = Av - b.
Dans cette question, on pose A =
75
13 -4
. On définit la
et b =
-75
-4 7
fonction F sur R2 à valeurs dans R de la façon suivante :
1
x1
de R2 , F(v) = hAv, vi - hb, vi.
pour tout v =
x2
2
I.B - Cas particulier : n = 2
I.A - Question préliminaire
I.A.1) Montrer qu'une matrice symétrique M de Mn (R) est positive si et
seulement si son spectre (M) est inclus dans R + , et qu'elle est définie
positive si et
seulement si son spectre (M) est inclus dans R + \ {0}.
Page 1/4
Dans tout le problème, A Mn (R) est une matrice symétrique, b R n est un
vecteur fixé, et l'on étudie des méthodes itératives pour approcher la ou les
solutions
du système Ax = b.
·
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Les calculatrices sont autorisées
Notations et objet du problème
Épreuve :
Concours Centrale - Supélec 2009
hAv, hi = hAh, vi.
Prouver que, pour tout couple (v, h) de vecteurs de R n , on a :
Partie II - Méthode du gradient à pas constant
Filière PC
16i6n
x R n , x = (x1 , . . . , xn ), ||x|| = max |xi |.
On définit sur C n la norme || || par :
(Mx)
·
max
n
xC , x6=0 (x)
Soit N une norme subordonnée sur Mn (C).
j=1
Soit M une matrice de Mn (C) et > 0 fixé.
II.A.5)
x 7 Mx + c.
Soit M Mn (C) et c C n . On définit l'application f de C n dans C n par :
a) Prouver l'existence d'une matrice P inversible et d'un réel > 0 tel que :
N (P-1 P-1 MPP ) 6 (M) + .
b) En déduire qu'il existe une norme subordonnée N sur Mn (C) telle que :
N(M) 6 (M) + .
II.A.4)
a) Calculer P-1 MP .
b) En déduire que, pour tout > 0, il existe > 0 tel que N (P-1 MP ) 6 (M) + .
II.A.3) Soit M = (mij )16i,j6n une matrice triangulaire supérieure de Mn (C)
( c'est-à-dire mij = 0 si i > j).
Soit un nombre réel strictement positif, et P la matrice diagonale diag(1, , ·
· · , n-1 ),
c'est-à-dire dont le i-ème coefficient diagonal est i-1 .
a) Montrer que : A, B Mn (C), N(AB) 6 N(A).N(B).
En déduire que : n N, N(An ) 6 (N(A))n .
b) Montrer que, pour tout M Mn (C), (M) 6 N(M).
II.A.2)
n
|mij |.
16i6n
Montrer que, pour toute matrice M = (mij ) Mn (C), N (M) = max
On note N la norme sur Mn (C) subordonnée à ||.|| .
II.A.1)
On dit que N est subordonnée à .
N(M) =
II.A - Normes matricielles et rayon spectral
Une norme N sur Mn (C) est dite subordonnée s'il existe une norme sur C n telle
que, pour tout M Mn (C),
Page 2/4
I.C.5) On suppose que la matrice A est symétrique positive, mais non inversible,
et que b appartient à Im(A). On note u0 un élément de R n tel que Au0 = b.
Déterminer l'ensemble des vecteurs v0 tels que J(v0 ) = inf n J(v) et préciser
sa navR
ture géométrique.
pour tout couple (u, v) de vecteurs de R n .
||J(v) - J(u)|| 6 m||v - u||
hJ(v) - J(u), v - ui > ||v - u||2
I.C.4) On suppose encore que la matrice A est définie positive. Déterminer deux
constantes > 0 et m > 0 en fonction du spectre de A telles que :
I.C.3) On suppose que la matrice A est symétrique définie positive.
a) Montrer qu'il existe un unique v0 R n tel que J(v0 ) = inf n J(v), et le
détermivR
ner en fonction de A et b.
b) Soit v R n et d R n , d non nul.
Montrer qu'il existe un unique r R tel que J(v - rd) = inf J(v - d).
R
Exprimer r en fonction de v, d et A.
J(v0 ) = 0.
En observant que J(v0 + th) > J(v0 ) pour tout h R n et tout t R, montrer que
:
Quel est le signe de R(h) ?
b) On suppose qu'un vecteur v0 R n est tel que J(v) > J(v0 ) pour tout v R n .
v, h R n , J(v + h) = J(v) + hJ(v), hi + R(h).
On pose J(v) = Av - b pour tout v R n .
I.C.2)
a) Expliciter la fonction R : R n R telle que
I.C.1)
MATHÉMATIQUES II
hAv, hi = hAh, vi.
Prouver que, pour tout couple (v, h) de vecteurs de R n , on a :
Partie II - Méthode du gradient à pas constant
Filière PC
16i6n
x R n , x = (x1 , . . . , xn ), ||x|| = max |xi |.
On définit sur C n la norme || || par :
(Mx)
·
max
n
xC , x6=0 (x)
Soit N une norme subordonnée sur Mn (C).
j=1
Soit M une matrice de Mn (C) et > 0 fixé.
II.A.5)
x 7 Mx + c.
Soit M Mn (C) et c C n . On définit l'application f de C n dans C n par :
a) Prouver l'existence d'une matrice P inversible et d'un réel > 0 tel que :
N (P-1 P-1 MPP ) 6 (M) + .
b) En déduire qu'il existe une norme subordonnée N sur Mn (C) telle que :
N(M) 6 (M) + .
II.A.4)
a) Calculer P-1 MP .
b) En déduire que, pour tout > 0, il existe > 0 tel que N (P-1 MP ) 6 (M) + .
II.A.3) Soit M = (mij )16i,j6n une matrice triangulaire supérieure de Mn (C)
( c'est-à-dire mij = 0 si i > j).
Soit un nombre réel strictement positif, et P la matrice diagonale diag(1, , ·
· · , n-1 ),
c'est-à-dire dont le i-ème coefficient diagonal est i-1 .
a) Montrer que : A, B Mn (C), N(AB) 6 N(A).N(B).
En déduire que : n N, N(An ) 6 (N(A))n .
b) Montrer que, pour tout M Mn (C), (M) 6 N(M).
II.A.2)
n
|mij |.
16i6n
Montrer que, pour toute matrice M = (mij ) Mn (C), N (M) = max
On note N la norme sur Mn (C) subordonnée à ||.|| .
II.A.1)
On dit que N est subordonnée à .
N(M) =
II.A - Normes matricielles et rayon spectral
Une norme N sur Mn (C) est dite subordonnée s'il existe une norme sur C n telle
que, pour tout M Mn (C),
Page 2/4
I.C.5) On suppose que la matrice A est symétrique positive, mais non inversible,
et que b appartient à Im(A). On note u0 un élément de R n tel que Au0 = b.
Déterminer l'ensemble des vecteurs v0 tels que J(v0 ) = inf n J(v) et préciser
sa navR
ture géométrique.
pour tout couple (u, v) de vecteurs de R n .
||J(v) - J(u)|| 6 m||v - u||
hJ(v) - J(u), v - ui > ||v - u||2
I.C.4) On suppose encore que la matrice A est définie positive. Déterminer deux
constantes > 0 et m > 0 en fonction du spectre de A telles que :
I.C.3) On suppose que la matrice A est symétrique définie positive.
a) Montrer qu'il existe un unique v0 R n tel que J(v0 ) = inf n J(v), et le
détermivR
ner en fonction de A et b.
b) Soit v R n et d R n , d non nul.
Montrer qu'il existe un unique r R tel que J(v - rd) = inf J(v - d).
R
Exprimer r en fonction de v, d et A.
J(v0 ) = 0.
En observant que J(v0 + th) > J(v0 ) pour tout h R n et tout t R, montrer que
:
Quel est le signe de R(h) ?
b) On suppose qu'un vecteur v0 R n est tel que J(v) > J(v0 ) pour tout v R n .
v, h R n , J(v + h) = J(v) + hJ(v), hi + R(h).
On pose J(v) = Av - b pour tout v R n .
I.C.2)
a) Expliciter la fonction R : R n R telle que
I.C.1)
MATHÉMATIQUES II
Filière PC
k+
k
- uk ||2 .
||u
2 k+1
k
k+
v0 ||2 . Prouver
Montrer que ||dk || 6 ||dk - dk+1 ||, puis que lim dk = 0.
III.A.5) Montrer que hJ(uk ), uk - v0 i > ||uk -
lim ||uk - v0 || = 0.
III.A.4)
III.A.3) Prouver que la suite (J(uk ))kN est convergente.
Montrer alors que lim ||uk+1 - uk || = 0.
J(uk ) - J(uk+1 ) >
finalement que
on choisit u0 R n et l'on pose d0 = J(u0 ) ;
en supposant uk déjà construit, on définit uk+1 en fonction de uk de la façon
suivante :
on pose dk = J(uk ) et on détermine rk R tel que J(uk - rk dk ) = inf J(uk -
dk )
R
(cf. I.C.3.b).
On pose alors uk+1 = uk - rk dk . La suite (uk )kN est donc bien définie, ainsi
que la suite (dk )kN .
III.A III.A.1) Montrer que, pour tout entier k, hdk+1 , dk i = 0.
III.A.2) Montrer qu'il existe > 0 dépendant du spectre de A tel que :
·
·
Dans cette partie, A Mn (R) est symétrique définie positive. On note v0 R n le
vecteur tel que Av0 = b.
On construit une suite (uk )kN par récurrence :
Partie III - Méthode du gradient à pas optimal
g) Quelle relation le vecteur u vérifie -t-il ?
f) En déduire que la suite (uk )kN est convergente dans le sous-espace Im(S-1
A).
On note u sa limite. On peut donc écrire :
lim uk = u + w.
e) Dans cette question, on note id l'endomorphisme identité de l'espace Im(S-1
A).
Montrer que le polynôme caractéristique de id - g est scindé sur R , et que le
rayon spectral de id - g est strictement inférieur à 1.
On note n la plus grande valeur propre de S-1 A, et l'on suppose, jusqu'à la
fin de
2
cette partie, que 0 < < ·. n Page 3/4 d) Montrer qu'on définit un automorphisme linéaire g de Im(S-1 A) en posant g(x) = S-1 Ax pour tout x Im(S-1 A). c) Montrer que les valeurs propres complexes de la matrice S-1 A sont toutes réelles positives ou nulles. Il pourra être utile de montrer que pour toute matrice X de Mn,1 (C), X 6= 0, t XSX > 0 .
b) Pour tout k, uk s'écrit donc uk = w + uk avec uk Im(S-1 A). Préciser
l'application f : Im(S-1 A) Im(S-1 A) telle que uk+1 = f (uk ) pour tout k.
pour tout k N, u0 R n étant arbitrairement choisi.
a) Montrer que la composante du vecteur uk sur le sous-espace Ker(A), dans la
décomposition R n = Im(S-1 A) Ker(A), est indépendante de k ; on la note w.
uk+1 = uk - S-1 J(uk )
II.B.3) Montrer que, dans Im(S-1 A), le système linéaire Au = b possède une
unique solution notée u . Décrire l'ensemble des solutions dans R n .
II.B.4) Étant donné un nombre réel , on définit la suite récurrente
II.B.2) Montrer que les sous-espaces Im(S-1 A) et Ker(A) sont orthogonaux pour
le produit scalaire défini à la question précédente.
En déduire qu'ils sont supplémentaires.
II.B.1) Montrer que l'application définie par (u, v) = hSu, vi, pour tout couple
(u, v) de vecteurs de R n , fournit un produit scalaire sur l'espace R n .
II.B - Méthode du gradient à pas constant
Soit A une matrice symétrique positive, mais pas nécessairement inversible, b un
vecteur appartenant à l'espace Im(A), et J la fonctionnelle associée à A.
On note x0 un élément de R n tel que b = Ax0
On désigne par S une matrice symétrique définie positive donnée.
Montrer l'équivalence des assertions (i) et (ii) ci-dessous :
(i) Pour tout x0 C n , la suite (xk )kN , définie par xk+1 = f (xk ), est
convergente,
et sa limite est indépendante de x0 .
(ii) I - M est inversible et (M) < 1. Il pourra être utile d'introduire un réel > 0 et de choisir une norme
subordonnée N sur
Mn (C) telle qu'on ait l'inégalité N(M) 6 (M) + pour la matrice M considérée.
MATHÉMATIQUES II
Filière PC
k+
k
- uk ||2 .
||u
2 k+1
k
k+
v0 ||2 . Prouver
Montrer que ||dk || 6 ||dk - dk+1 ||, puis que lim dk = 0.
III.A.5) Montrer que hJ(uk ), uk - v0 i > ||uk -
lim ||uk - v0 || = 0.
III.A.4)
III.A.3) Prouver que la suite (J(uk ))kN est convergente.
Montrer alors que lim ||uk+1 - uk || = 0.
J(uk ) - J(uk+1 ) >
finalement que
on choisit u0 R n et l'on pose d0 = J(u0 ) ;
en supposant uk déjà construit, on définit uk+1 en fonction de uk de la façon
suivante :
on pose dk = J(uk ) et on détermine rk R tel que J(uk - rk dk ) = inf J(uk -
dk )
R
(cf. I.C.3.b).
On pose alors uk+1 = uk - rk dk . La suite (uk )kN est donc bien définie, ainsi
que la suite (dk )kN .
III.A III.A.1) Montrer que, pour tout entier k, hdk+1 , dk i = 0.
III.A.2) Montrer qu'il existe > 0 dépendant du spectre de A tel que :
·
·
Dans cette partie, A Mn (R) est symétrique définie positive. On note v0 R n le
vecteur tel que Av0 = b.
On construit une suite (uk )kN par récurrence :
Partie III - Méthode du gradient à pas optimal
g) Quelle relation le vecteur u vérifie -t-il ?
f) En déduire que la suite (uk )kN est convergente dans le sous-espace Im(S-1
A).
On note u sa limite. On peut donc écrire :
lim uk = u + w.
e) Dans cette question, on note id l'endomorphisme identité de l'espace Im(S-1
A).
Montrer que le polynôme caractéristique de id - g est scindé sur R , et que le
rayon spectral de id - g est strictement inférieur à 1.
On note n la plus grande valeur propre de S-1 A, et l'on suppose, jusqu'à la
fin de
2
cette partie, que 0 < < ·. n Page 3/4 d) Montrer qu'on définit un automorphisme linéaire g de Im(S-1 A) en posant g(x) = S-1 Ax pour tout x Im(S-1 A). c) Montrer que les valeurs propres complexes de la matrice S-1 A sont toutes réelles positives ou nulles. Il pourra être utile de montrer que pour toute matrice X de Mn,1 (C), X 6= 0, t XSX > 0 .
b) Pour tout k, uk s'écrit donc uk = w + uk avec uk Im(S-1 A). Préciser
l'application f : Im(S-1 A) Im(S-1 A) telle que uk+1 = f (uk ) pour tout k.
pour tout k N, u0 R n étant arbitrairement choisi.
a) Montrer que la composante du vecteur uk sur le sous-espace Ker(A), dans la
décomposition R n = Im(S-1 A) Ker(A), est indépendante de k ; on la note w.
uk+1 = uk - S-1 J(uk )
II.B.3) Montrer que, dans Im(S-1 A), le système linéaire Au = b possède une
unique solution notée u . Décrire l'ensemble des solutions dans R n .
II.B.4) Étant donné un nombre réel , on définit la suite récurrente
II.B.2) Montrer que les sous-espaces Im(S-1 A) et Ker(A) sont orthogonaux pour
le produit scalaire défini à la question précédente.
En déduire qu'ils sont supplémentaires.
II.B.1) Montrer que l'application définie par (u, v) = hSu, vi, pour tout couple
(u, v) de vecteurs de R n , fournit un produit scalaire sur l'espace R n .
II.B - Méthode du gradient à pas constant
Soit A une matrice symétrique positive, mais pas nécessairement inversible, b un
vecteur appartenant à l'espace Im(A), et J la fonctionnelle associée à A.
On note x0 un élément de R n tel que b = Ax0
On désigne par S une matrice symétrique définie positive donnée.
Montrer l'équivalence des assertions (i) et (ii) ci-dessous :
(i) Pour tout x0 C n , la suite (xk )kN , définie par xk+1 = f (xk ), est
convergente,
et sa limite est indépendante de x0 .
(ii) I - M est inversible et (M) < 1. Il pourra être utile d'introduire un réel > 0 et de choisir une norme
subordonnée N sur
Mn (C) telle qu'on ait l'inégalité N(M) 6 (M) + pour la matrice M considérée.
MATHÉMATIQUES II
1 0
, et
0 c
· · · FIN · · ·
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III.B - Un exemple : n = 2, c > 0 est différent de 1, A est la matrice
x0
n'a aucune composante nulle. On construit la
b = 0. On suppose que u0 =
y0
xk
suite (uk ) par la méthode décrite dans cette partie. On note uk =
yk
III.B.1) Expliciter les composantes de uk+1 en fonction de celles de uk et de
c. En
déduire que pour tout k N, les deux composantes de uk sont différentes de 0.
III.B.2) Montrer que le produit des coefficients directeurs de uk+1 et uk est
une
constante indépendante
de k, que l'on déterminera. On rappelle que le coefficient
y
xk
est tk = k ·
directeur de uk =
yk
xk
III.B.3) Montrer que uk+2 et uk sont colinéaires, et calculer le coefficient de
colinéarité. Illustrer géométriquement le comportement de la suite (uk ) pour c
> 1.
MATHÉMATIQUES II
Filière PC