Thème de l'épreuve | Développement en série entière de fonctions composées et réciproques |
Principaux outils utilisés | calcul matriciel, coefficients du binôme, fonctions négligeables, développements limités, développements en série entière |
Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE Epreuve de Mathématiques A PC durée 4 heures ' ' Si, au cours de l'epreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d'énoncé, d'une part il le signale au chef de salle, d'autre part il le signale-sur sa ' copie et poursuit sa composition en indiquant les raisons des initiatives qu'il est amené à prendre. , L'usage de la calculatrice n'est pas autorisé partie I Un entier naturel n > 2 étant fixé, on note lR[X] le R--espace vectoriel des polynômes à coefficients réels et Rn[X] le sous-espace vectoriel des polynômes de degré au plus n. On définit alors pour tout polynôme P = z pk X k de R[X] : k;0 . n ---- le polynôme tronqué de P au degré n : Tn(P) : Z pk Xk; k-O ---- le polynôme composé de P et X + X2 : 90(P) : z pk (X + X2)k. k>0 On confondra tout polynôme P E R[X] avec sa fonction polynomiale réelle associée : a: l--> P ($) 1. (a) Établir que Tn' : P +--+ Tn(P) définit un projecteur de R[X]. (b) Déterminer l'image de Tn. (c) Montrer qu'un polynôme P de R[X] appartient au noyau de Tn si et seulement si : P(oe) OEî0 o(oe"). 2. (a) Déterminer, pour tout P de R[X] une relation entre le degré de P et celui de 90(P). (b) Prouver que 90 définit un endomorphisme injectif de R[X] ;< 5). (b) Montrer que, pour tout entier naturel n > 2, la matrice Mn est triangulaire inférieure, et expliciter son terme général mi,j lorsque 0 { j { i < n. 1 ' Tournez la page S.V.P 4. (a) Inverser la matrice M4. (b) Montrer que, pour tout entier naturel n> 2, la matrice M,, est inversible. Que peut- on en conclure pour l'endomorphisme (,on? . (c) Montrer que la matrice inverse de M... notée Q,, : [Qi,j]0 R une application admettant un développement limité d'ordre n > 2 en O, de partie régulière P E R,,[X] ; c'est--à--dire que : f(OE) = P(OE) + O(OE")- æ-->O (a) En utilisant éventuellement le 11°C, montrer que l'application ac 1----> f (a: + æ2) admet en 0 un déve10ppement limité d'ordre n de partie régulière go,,(P), c'est--à--dire que : f(æ + 5132) oeî0 T,,(P(oe + æ2)) + 0(æ"). (b) Si P = po + p1X + -- -- - + ann, déterminer à l'aide des notations de la partie 1, un calcul " Vmatr1ciel fournissant directement le développement limité d'ordre n de :c 1--> f (a: + 5172) en 0 a partir du vecteur colonne formé de po, . . . , p,, ; expliciter alors ce déve10ppement limité. 2. (a) Appliquer le Ill°b pour obtenir le déve10ppement limité d'ordre 4 en 0 de l'application : 1 1+OE+a:2° (b) Vérifier ce résultat par un calcul direct de déve10ppement limité que l'on détaillera. g:a:+----> 3. Soit une application f, somme d'une série entière de rayon de convergence R > O, fini ou non: * VoeEUR e.] R R[, =Î ,\ a:" (a ) Déterminer le plus grand ensemble ouvert Q C R tel que, pour tout oe EUR (2, la série numérique "EO )... (+ W) converge (il faudra distinguer différents cas selon les valeurs de R). N (b) Pour tout 33 EUR R et pour tout N E N, on pose : gN(oe) : nî: An (51: + 332)". Montrer que : =0 min( (lc, N) ... =î( z .,,_( £...) 71: k/2 (Dans une telle somme, 71 ne prkend que les valeurs entières entre les bornes indiquées.) (c) Soit, pour tout k E N : ..., _ Z )... (k ΰn) n= [9/2 Pour tout a: E R et pour tout N E N, on pose hN(æ) : }: ..., acl". Montrer que : ' ' k=0 N th(OE) --ÿN(OE)I < 2 lf\nl(âî2 + (TI)"- n=N/2 (d) Déduire de ce qui précède que, sur un intervalle a préciser, on a : f (a: + 5132) = 2 ,u.;, m'". Retrouver alors le développement limité d'ordre n en 0 de a: 1----> f(a: + 332) obtenu en II 1°b. 4. (a) En remarquant que 1 ---- 5123 = (1 ------- æ)(l + ZB + 1132), déve10pper en série entière au voisinage de 1 . W et préciser le rayon de convergence de cette série entière. ac ac () l'application g : a: 1----> (b) Utiliser ce résultat et celui de la question Il 3°d pour évaluer, selon k E N, les sommes : k S,: E <--1>"(kÎ...)-- n=k/2 partie III 1.- (a) Déterminer des intervalles ouverts ] et J, contenant 0 et aussi grands que possible, tels que a : sc 1----> u = a: + 562 définisse une bijection de 1 vers J. Exprimer alors af"1(u) pour U E J. (b) Montrer que cette fonction (1 :J ----> I est développable en série entière au voisinage de 0, +oo * et préciser le rayon de convergence de la série entière associée que l'on notera 2 [);EUR u'EUR . , k=0 (c) Montrer, a l'aide du 15°a, que les coefficients bo, b1, . . . , bn sont les termes de la deuxième colonne de Q,, = (M,,)'"' (colonne d'indice 1). (d) Calculer directement le déve10ppement en série entière de a"1(u) au voisinage de O et comparer les résultats obtenus à ceux résultant du I5°e. 2. On considère maintenant l'application oz : z +--+ w -- z + 22, définie sur le demi- plan ouvert II formé des z- ---- :1: + iy tels que (oe, y) E R2 et oe > -----1/2. On identifie @ a R2, si bien que en posant w = u + i ?} avec (u, @) EUR R2, 01 est aussi l'application (a:, y) +----> (u, @) définie sur l'ensemble II des (oe, y) de R2 tels que a: > --1/2. (a) Établir que lorsque 111 décrit @, les solutions dans C de l'équation z + z2 111 restent symétriques par rapport a un point fixe, puis montrer ensuite que l'application oz définit un %14difféomorphisme entre II et le plan @ = R2 privé d'une demi--dr0ite a préciser. (b) Soient dans II les droites D;,, d'équations oe : k (k E K, k > --1 / 2). Montrer que ces droites ont pour images par oz des paraboles d'axe Ou et toutes de même foyer F, a préciser. +00 3. On pose maintenant fi ( )= 2 b;., w"EUR lorsque cette série converge, les bk étant définis au III1°b. 16: 0 Montrer que, sur son disque de convergence, cette série a pour somme & 1(w). (On pourra considérer, sans le calculer, le développement en série entière au voisinage de 0 de l'application w 1--> (6(w))2 + fi(w) -- w.) Æg@JÆJLÆÀ_M--QÀ ; r 1