SESSION 2002 A PCPIOOS
CONCOURS (OMMUNS POLYÏECHNIOUES
EPREUVE SPECIFIQUE - FILIERE PC
PHYSIQUE 1
Durée : 4 heures
L'utilisation des calculatrices est autorisée. Les deux problèmes sont
indépendants
***
N. B. : Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la
précision et à la concision de la rédaction.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur
dénoncé, il le signalera sur sa copie et devra
poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu'il a été
amené à prendre.
***
PROBLEME I - CIRCULATION D'AIR DANS L'ATMOSPHERE TERRESTRE
La circulation des masses d'air dans l'atmosphère terrestre est entre autre
influencée par les
différences de pression atmosphérique ainsi que par le mouvement de rotation de
la terre sur elle
même.
Dans tout le problème, on considérera que l'accélération de la pesanteur ;?
prend en compte
les effets de la force d'inertie d'entraînement liée au mouvement de rotation
propre de la
&
terre. On prendra g = 9,81 ms .
De plus, l'air sera assimilé ici à un fluide incompressible. La masse volumique
de l'air sera notée ,o
et on se placera dans des conditions isothermes.
On prendra dans tout le problème ,0 = 1,225 kg/m3 .
L'ensemble de l'étude sera menée, sauf précisions contraires, dans l'hémisphère
nord du
globe terrestre.
articule fluide soumise à un radient de ression
uestions réliminaires :
On ne tiendra pas compte du mouvement de rotation de la terre et des eflèts de
la pesanteur dans
cette partie préliminaire.
Dans l'atmosphère terrestre, à une altitude considérée comme suffisante pour
pouvoir négliger
l'influence du relief, coexistent des zones de hautes pressions (anticyclones)
et des zones de basses
pressions (dépressions).
Entre une zone anticyclonique et une zone dépressionnaire, il s'établit une
circulation d'air. Cet
écoulement sera supposé parfait, irrotationnel et stationnaire.
Soit l'axe 5% orienté dans le sens de l'opposé du gradient de pression }/ :
--%£ (avec y> O), 9339
x
l'on suggosera constant.
A la position x, la vitesse de l'air vaut V(x) et la pression P(x) et à la
position x+ôx, cette même
vitesse vaut V(x+ôx) et la pression P(x+ôx).
Tournez la page S.V.P.
Hautes pressions
P(x)
P(x+ôx)
Basses pressions
..........................................................................................................................
-Figure ]-
I-1- Soit une masse d'air (% considérée à l'échelle mésoscopique de la
particule fluide, se déplaçant
dans le gradient de pression décrit précédemment. Soit 5Ë = 5F Ü x la force de
pression à laquelle la
particule est soumise à la position x (Üx est le vecteur unitaire de l'axe Ox).
Montrer que :
5F _ y
5m _ p
On se propose maintenant d'estimer la vitesse de la circulation d'air en x, ou
x désigne la distance
au point de plus haute pression de la zone anticyclonique, au niveau duquel
l'air peut être
considéré comme immobile.
I-2- Montrer que la vitesse V de la particule à la position x est donnée par :
v: /Ë_Y_X
p
Calculer sa valeur numérique en prenant y= 1,9 Pa/km, pour x = 100 km et x =
500 km.
Que penser de ce modèle ?
II- Vent géostatigue
On désire maintenant prendre en compte l'influence de la rotation de la terre
sur le mouvement des
particules fluides dans le gradient de pression. Les e ets de la esanteur
seront ris en com te
dans cette partie.
Dans cette première partie, les li nes isobares de l'atmos hère dans un lan
hori ontal seront
considérées comme rectilignes.
*
Soit Flo un référentiel lié à la terre, non galiléen. On considère maintenant
un oint 0 situé à la
Ë/x,Üy,ÜZ). Uzest
surface de la terre et un repère L lié à ce point, défini par les vecteurs
unitaires --
radial et définit la verticale ascendante au point 0, Ü y est orthoradial dans
le plan méridien passant
par O et Üx complète la base tel que : Üx : ÜY AÜZ (voir figure 2).
On notera R le rayon de la terre de centre C et À l'angle de latitude au point
0.
Soit à) le vecteur rotation de la terre sur elle même, défini dans le
référentiel géocentrique supposé
galiléen.
--Figure 2--
Soit une particule d'air M de masse m, dont la position peut être décrite par
OM : xÜx + yÜy +zÜZ
ou (x,y,z) sont les coordonnées cartésiennes locales de M définies dans le
repère L. On utilisera
pour les composantes de la vitesse et de l 'accélération les notations du type
fc, x'.
La partie de la force de pression subie par la particule M, dûe à la
coexistence de zones
----o
anticycloniques et dépressionnaires, que l'on supposera dans le plan (O,ÜX,Uy
), peut donc s'écrire
de la manière suivante :
ou Fx et F y sont des constantes.
---o
II-1-- Exprimer la force de Coriolis FC subie par cette même particule. Donner
son expression
analytique dans la base (ÜX,Ûy ,Ü ).
.,
&.
II-2- Calculer numériquement la vitesse cuangulaire de la terre.
_.
II-3- En notant a l'accélération de la particule M dans le référentiel Fig,
écrire sous forme
vectorielle l'expression du principe fondamental de la dynamique appliqué à la
particule M.
II-4- Ecrire les projections de cette équation vectorielle dans le repère L.
II-5- Dans l'équation en projection sur Ü Z, montrer brièvement que le terme de
Coriolis peut être
négligé devant le terme de pesanteur, en prenant une vitesse du vent V = 50
km/h.
Ecrire l'équation d'équilibre vertical de l'atmosphère en statique, c'est à
dire sans circulation d'air.
Tournez la page S.V.P.
En ne considérant aucune variation de la masse volumique de l'air et de
l'intensité du champ de
pesanteur avec l'altitude, estimer la valeur du gradient vertical de pression
en statique, que l'on
8P
notera ----
Z statique
En utilisant la carte météorologique représentée sur la figure 3, estimer la
valeur du gradient de
pression horizontal.
En utilisant les calculs précédents, montrer par un raisonnement précis que les
vents soufflent
quasiment dans le plan horizontal (Ü_,,Ùy ).
II-6- Dans le plan (Ü,,Ü ), ), former le rapport entre le module de la force de
Coriolis ËC et le module
de la force de pression Ë subie par la particule M en faisant intervenir y.
En prenant une latitude X : 30° nord, et pour vitesse du vent V = 50 km/h,
calculer numériquement
ce rapport. En déduire que la force de Coriolis et la force de pression ont le
même ordre de grandeur
et qu'il est donc impossible de négliger l'une par rapport à l'autre.
On suppose maintenant que la particule M a atteint une vitesse constante,
appelée vitesse du vent
/ ' / _. .X.: \ - - . -. _.
geostatzque, notee Vg _ ou x et y sont les composantes du vecteur vitesse sur
les axes U x et U y .
i Y
II-7- Déterminer les composantes de Yg en fonction de E,, Fy, m et aoù &:
2.w.sinÀ.
II-8- Montrer que le module de la vitesse du vent géostatique peut s'écrire de
la façon suivante :
" _ _Z_
Calculer la valeur numérique de Vg en prenant toujours y= 1.9 Pa/km et À : 30°.
II-9- Montrer que Ë et Yg sont deux vecteurs perpendiculaires.
Représenter schématiquement dans le plan (O,Üx,Üy) la particule M, une série de
lignes isobares, la
_.
direction de la force de pression F , la direction du vent géostatique ainsi
que la direction de la
force de Coriolis FC .
Sur quelles lignes se déplacent les particules fluides ?
Qu'advient-il de la force de Coriolis dans l'hémisphère sud du globe terrestre
par rapport à la
situation dans l'hémisphère nord ?
Refaire le schéma précédent pour une particule fluide évoluant dans
l'hémisphère sud.
II-10- En prenant appui sur la carte météorologique donnée figure 3 et à partir
des résultats
précédents, décrire la direction approximative du vent soufflant sur la France
en justifiant la
réponse. Estimer la vitesse du vent sur la capitale.
2 O°W 10°W D' 10°E 20"E
80°"
40°
1°°W , 1000km ,°" "E:--ÿ
-Figure 3 --
(Les valeurs de la pression sont données en hPa, hectoPascal )
III- Détermination des trajectoires exactes.
On se propose maintenant de déterminer la trajectoire exacte de la particule
fluide M, sans faire
l'hypothèse d'une vitesse constante, en résolvant les équations du principe
fondamental dans le
plan (O,ÜX,ÜV).
Pour simplifier la résolution, on se placera dans le cas particulier ou F" :
FXÜX (FX > 0), c'est--à--dire
Fy : 0.
On adopte pour les équations du principe fondamental dans le plan (O,Üx,Üy) la
variable
complexe X : x+iy.
III-l- Donner l'équation générale vérifiée par X.
Tournez la page S.V.P.
III-2- Résoudre l'équation en X en adoptant les conditions initiales: t = 0, OM
: Ô et \7g : Ô.
Donner les expressions de x et y en fonction du temps. On utilisera également
la notation
a=2.amink.
III-3-- Représenter l'allure de la trajectoire de la particule M dans le plan
(O,Üx,Üy). A quelle
courbe mathématique correspond cette trajectoire '?
III-4- Montrer qu'il existe un mouvement périodique suivant Ü ,.
Donner l'expression de cette période ainsi que sa valeur numérique pour une
latitude À : 30°.
Calculer la distance parcourue selon l'axe Ü}, par la particule fluide en une
période et l'amplitude
maximum du mouvement selon l'axe Ü ,.
IV- Vent de gradient : cas de l'anticyclone
Dans la réalité, ainsi que l'on peut le constater sur les cartes
météorologiques, les lignes isobares
ne sont pas rectilignes mais courbes. On peut estimer, avec une assez bonne
approximation, que
dans un système anticyclonique ou dépressionnaire (mais on se limitera ici au
cas anticyclonigue )
les lignes isobares sont des cercles concentriques de rayon r centrés sur le
point 0 de plus haute
pression, dans le cas d'un anticyclone, si on se trouvedans une zone
suflisamment proche du centre
de [ 'anticyclone. Le gradient de pression est donc radial.
Les particules fluides soumises à l'action combinée des forces de pression et
de la force de
Coriolis sont astreintes a se déplacer sur les lignes isobares circulaires a
vitesse angulaire
constante. Soit M l'une de ces particules de masse m dont la vitesse de
déplacement sur une ligne
isobare circulaire est Vh. Vh est alors appelée vitesse du vent de gradient.
Soit vÎ2 le vecteur unitaire
radial centrifuge et u le vecteur unitaire orthoradial. On écrira Vh = --th .
Lignes
isobares
--Figure 4--
IV-1- Ecrire l'expression de l'accélération a de la particule M en fonction de
V... r et iÎ/.
Ecrire l'expression de la force de Coriolis exercée sur la particule fluide en
fonction de m, &, Vh .
et vλ. Compte tenu de la partie II, quel est le signe de Vh '?
IV-2- Reporter sommairement sur votre copie le diagramme de la figure 4 on y
ajoutant les
indications suivantes :
-- direction de la force de pression F
--->
- direction de la force de Coriolis FC
-- direction de l'accélération a
-- direction de la vitesse du vent Vh
IV-3-- En utilisant l'expression de la vitesse du vent géostatique Vg
déterminée à la question II--8,
montrer que l'expression du principe fondamental en projection sur vλ
s'exprime par :
v;--
--------vh +vg =() (1)
CZ)"
Retrouver le cas limite des lignes isobares rectilignes et donner la borne
inférieure de la vitesse du
vent de gradient.
IV-4- Montrer simplement que la vitesse du vent est sous--estimée si l'on ne
prend pas en compte
l'effet de courbure des lignes isobares.
Quelle est la seule solution acceptable de l'équation (l) ?
Montrer que la vitesse du vent de gradient Vh est bornée supérieurement et
donner cette borne en
fonction de Vg en discutant sur l'équation (l).
IV-5- Qu'advient--il de la force de Coriolis au voisinage de l'équateur ? '
Pourquoi un système anticyclonique stable ne peut-il pas subsister au voisinage
de l'équateur ?
IV-6- Quels sont les phénomènes non pris en compte par les modèles développés
précédemment
et qui peuvent également fortement influencer la direction du vent et la
vitesse du vent ?
Tournez la page S.V.P.
PROBLEME II -- ETUDE ET PRODUCTION DU VIDE
Les techniques d'élaboration de produits et de matériaux qui font appel au «
vide » sont de plus en
plus nombreuses. Les basses pressions couvrent un très large domaine allant du
vide grossier ( 10"1 à
10'3 fois la pression atmosphérique), jusqu'au vide extrême (10°13 à 10"17 fois
la pression
atmosphérique). Le choix du matériel à utiliser pour atteindre et maintenir le
vide dépend du niveau
de pression. Ainsi, les pompes à transfert assurant l'extraction du gaz ou des
vapeurs du réservoir et
capables de refouler directement à la pression atmosphérique sont appelées
pompes primaires : elles
permettent d'atteindre le vide grossier ou moyen. Pour l'obtention d'un vide
plus poussé, elles
doivent être suivies de pompes dites à fixation, qui piègent par condensation
les molécules à
extraire. On trouve également les pompes dites à dilution permettant de
diminuer la pression
partielle d'un des constituants indésirable d'un mélange gazeux.
On propose dans le cadre de ce problème d'étudier quelques dispositifs
d'obtention du vide
n'utilisant pas d'organe mécanique mobile.
1- L'air et sa pression
I-1- Donner les trois principaux composants de l'air et leur proportion dans
les conditions
habituelles de l'atmosphère.
I-2- Donner la valeur de la pression atmosphérique normale P...... dans le
système 8.1. que l'on
précisera et dans deux autres systèmes d'unités.
I-3- Dans le cas où leur pression est faible, les gaz peuvent être considérés
comme parfaits : justifier
cette hypothèse.
I-4-- Combien y a--t--il de molécules dans 1 mm3 d'air, assimilé à un gaz
parfait, dans les conditions
normales de température et de pression ? Combien en reste-t--il lorsque la
pression est diminuée
d'un facteur 106 à température constante '? Quelle remarque peut-on faire ?
I-S-- Que suppose la notion de mélange idéal de gaz '? Définir la pression
partielle P,- du constituant i
d'un mélange idéal de g gaz parfaits à la température T et à la pression P.
H- Définition statistique de la pression dans la théorie cinétique des gaz
II-1-- A quoi est due la pression cinétique des gaz ?
II-2- Soit n la densité volumique moléculaire à la température T d'un gaz
supposé parfait. Montrer
que la pression du gaz est donnée en fonction de n, T et k la constante de
Boltzmann, par la relation
P = n k T. Calculer k.
II-3- Distribution statistique des vitesses.
Un gaz parfait, en équilibre thermique dans une enceinte à la température T est
constitué de N
molécules de masse m. Les chocs moléculaires se traduisent par une répartition
aléatoire des
vitesses des molécules suivant la distribution de Maxwell.
Ainsi, le nombre de molécules de l'enceinte dont le module de la vitesse est
compris entre v et
v + dv est donné par :
27sz 2kT
Que représente la quantité f(v)dv '? Donner, sans faire de calcul, l'allure de
la fonction flv).
3/2 2
de = N (------nÎ----] exp ------IÏL----Y---- 47Z v2 dv= N f(v) dv
II-4- Calculer la vitesse moyenne ? et la vitesse quadratique moyenne 170 d'une
molécule de ce
gaz. On donne :
°° ? 1 7r 1 k--l
_ --ar k __ _ = :
Donner la valeur numérique de v et vq
température et de pression. Quelle remarque peut--on faire ?
pour du diazote dans les conditions normales de
II-5- En déduire l'énergie cinétique moyenne d'une molécule en fonction de k et
T.
II-6- En utilisant la loi des gaz parfaits, montrer que la pression est donnée
par :
1 ------2
P=înqu
Il-7-- Le trajet en ligne droite effectué par une molécule de gaz entre deux
chocs s'appelle le libre
parcours moyen. Il est donné par la relation suivante :
1
lm : ----2
7: 2 O' 11
où 0' est, en mètre, le diamètre des molécules.
Exprimer [... en fonction de P et T. On donne 0"... : 3,77.1(T10 m. Calculer
l... pour du diazote dans
les conditions normales de température et de pression. Que devient cette valeur
si la pression est
réduite d'un facteur 108 ? Pourquoi dit--on qu'à très basse pression, les
phénomènes de paroi sont
prépondérants '?
III- Pompe à condensation
\
Parmi les différents types de pompe à fixation, on trouve les pompes a
condensation. Par
abaissement de la température d'une partie de la paroi de l'enceinte à vider,
on condense le gaz ou
la vapeur à éliminer. Le produit condensé est ensuite éliminé.
Soit une enceinte sphérique de diamètre D = 20 cm, maintenue à une température
constante
T = 273 K sauf au niveau d'un élément de surface s représentant 0,1% de la
surface totale, maintenu
à une température T, inférieure à T et permettant la condensation du diazote.
Cette enceinte est
initialement remplie d'air dans les conditions normales de température et de
pression. L'air et ses
constituants sont supposés se comporter comme des gaz parfaits.
D'après la théorie cinétique des gaz, le nombre de molécules qui frappent
l'unité de surface pendant
. , , 1 _ \ . , . , ..
l'unité de temps est donne par: N S =--n v ou il est la den51te volumique de
molecules, v leur
4
vitesse moyenne.
Tournez la page S.V.P.
10
III-1- En admettant que les molécules de diazote qui frappent la surface s y
restent collées, montrer
que la variation temporelle du nombre de molécules de ce gaz contenues dans
l'enceinte est donnée
par une relation du type :
NN, =N£,) exp(--£)
" ' 2"
où t est le temps en seconde et N 2 le nombre de molécules de diazote dans le
réservoir à l'instant
initial. On exprimera T en fonction de D et de la vitesse îN° d'une molécule de
diazote.
III-2- En déduire la relation donnant la variation temporelle de la pression
d'air P(t) dans
l'enceinte. On posera PO la pression dans l'enceinte à t = O.
III-3- Calculer le temps nécessaire pour diminuer d'un facteur 3 la pression
dans l'enceinte .
III-4- Sachant que la chaleur latente de vaporisation du diazote est égale à
5590 J mole", calculer le
transfert thermique échangé au cours de la variation de pression précédente.
Donner la signification
du signe trouvé pour ce transfert.
IV- Pompe à dilution
Parmi les procédés industriels utilisant les techniques du vide, on cherche non
pas à faire le vide
mais à extraire d'un mélange gazeux une espèce chimique limitant le
fonctionnement de
l'installation, la pression totale restant constante. On évite ainsi
l'utilisation longue et coûteuse d'un
pompage sous vide poussé.
Deux compartiments C1 et C2 de volumes V1 et V2, aux parois adiabatiques et
indéformables,
renferment respectivement N1 molécules d'un gaz G1 et N2 molécules d'un gaz G2
dans les mêmes
conditions de température T0 et de pression PO. Ces deux gaz sont supposés se
comporter comme
des gaz parfaits. L'ouverture de la vanne R qui sépare les deux compartiments
permet le mélange
par diffusion des deux gaz.
Compartiment C1 Compartiment C2
gaz G1 gaz (32
N1 molécules N2 molécules
Po To ' PO TO
IV-1- Déterminer la température Tf et la pression Pf finales du système.
IV-2- La transformation est-elle réversible ?
11
D'après le théorème de GIBBS, l'entropie d'un mélange idéal de gaz parfaits est
égale à la somme
des entropies de ses constituants, à la même température, occupant tout le
volume sous une pression
égale à leur pression partielle.
Calculer la variation d'entropie AS du système en fonction de la constante de
Boltzmann k de M et
N2.
Pourquoi observe-t--on une augmentation de l'entropie ?
IV-3- Que devient ce résultat si les gaz G1 et G2 sont identiques ?
IV-4- Calculer, en fonction de Pf, N 1 et N2 , la pression partielle P... du
gaz G1 après mélange.
\
Le mélange gazeux du compartiment C1 est isolé par fermeture de la vanne R puis
a nouveau
connecté au compartiment C2 contenant N2 molécules du gaz G2 pur, à la pression
PO et à la
température TO.
IV-5- Calculer la pression partielle P12 du gaz G1 après le nouveau mélange,
puis P... après m
V1
V1 + V2
réduire la pression en gaz G1 d'un facteur 10 '? 100 '? Conclusion.
opérations de mélange. On posera r = . Combien de fois faut--il répéter cette
opération pour
Fin de l'énoncé