SESSION 2004 . PCP 1006
(ON(OURS (OMMUNS POlYÏECHNIOUES
EPREUVE SPECIFIQUE - FILIERE PC
PHYSIQUE 1
Durée : 4 heures
L'utilisation des calculatrices est autorisée. Les deux problèmes sont
indépendants
***
N. B. : Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la
précision et à la concision de la rédaction.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur
d'énoncé, il le signalera sur sa copie et devra
poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu'il a été
amené à prendre.
***
PROBLEME 1
ANALOGIES RHEOELECTRIQUËS
1. Questions préliminaires
On considère l'écoulement plan, permanent, irrotationne1, d'un fluide parfait
incompressible. Le
plan est muni d'un repère cartésien (e e ), e. et e y étant deux vecteurs
unitaires. En tout point
x'y
V
du plan défini par les coordonnées (x,y), le vecteur vitesse du fluide sera
noté 17 x .
vy
1.1. Donner sans démonstration l'équation de continuité. Indiquer la
signification physique de cette
équation.
Quelles sont les conditions pour qu'il existe un potentiel de vitesse otel que
V : grade) ?
Ecrire les relations liant les composantes du vecteur vitesse et le potentiel
des vitesses.
1.2. Donner l'équation vérifiée par le potentiel de vitesse. Quel est le nom de
cette équation ?
--O ---0
1.3. Après avoir défini la notion de ligne de courant, établir, dans le repère
(ex , ey ), que l'équation
d'une telle ligne est donnée par :
1.4. On désignera maintenant par 1// une fonction, appelée fonction de courant,
définie par : "
' 8 d
x = ----l/£ et vy : ------l//--.
dy dx
Après avoir écrit la différentielle de la fonction 1//, montrer que sur une
ligne de courant, t// est une
constante.
Justifier brièvement que Al/I=O dans tout le champ de l'écoulement (on rappelle
que
l'écoulement est irrotationnel).
V
1.5. On considère maintenant l'écoulement plan, permanent, irrotationnel, d'une
lame de fluide
parfait incompressible. Soient deux lignes de courant définies par les valeurs
1/1; et 1/12 de la fonction
de courant 1/1 (figure 1).
-- Figure 1 -
Ecrire l'expression du débit volumique élémentaire dQv par unité de hauteur de
fluide à travers l'arc
_.
de courbe d£ tel que d£ % =dx Êx +dy Ëy, où T est le vecteur unitaire tangent à
l'arc de courbe
( AA)--
Montrer que :
dz// : V.ñ d£
où ñ est le vecteur unitaire normal à d£ .
Montrer que le débit volumique par unité de hauteur de fluide, à travers l'arc
(A,A2 ) , circulant entre
les deux lignes de courant, est donné par :
Qv : (ll/2 _ WI )
1.6. On admettra maintenant que le vecteur vitesse l7 est porté par le vecteur
normal ñ.
Donner l'équation vérifiée par une ligne équipotentielle en fonction de $, des
dérivées partielles de
$ par rapport à x et y, ainsi que de dx et dy.
Exprimer le produit scalaire V . '? en fonction de d£ et dç). Que vaut ce
produit scalaire ?
En déduire l'orientation des lignes équipotentielles par rapport aux lignes de
courant.
Tracer, sur un même schéma, un réseau de lignes de courant et
d'équipotentielles de vitesse, en
_.
faisant figurer le vecteur vitesse V . On indiquera sur le schéma, pour chaque
famille de lignes, la
mention « w= constante » ou « &: constante >>.
Il. Analogies rhéoélectriques
Un fluide au repos, conducteur de l'électricité, homogène et isotrope, de
Conductivité a, est placé
dans une cuve rectangulaire (appelée cuve rhéoélectrique) de longueur L et de
largeur e. La hauteur
du fluide est h. Les parois latérales de la cuve (A,C,E,H) et (B,D,F,G) sont
des conducteurs parfaits
de l'électricité, la paroi (A,C,E,H) étant reliée à la masse et la paroi
(B,D,F,G) étant portée, de
manière uniforme, au potentiel U = U ;. Les plans (A,B,G,H) et (C,D,F,E), ainsi
que le fond de la
cuve (H,G,F,E), sont des isolants électriques. '
On supposera de plus, qu'en tout point de la cuve, le potentiel U est
indépendant de la hauteur Z
(figure 2).
Soit} le vecteur densité de courant s'établissant dans le liquide.
1
>
w
3
--------- --- ---- ----------- ' (}
U=O »
(plaque conductrice)
U = U,
/ (plaque conductrice)
-- Figure 2 -
11.1. Ecrire l'équation vectorielle reliant Îà la conductivité 0'du fluide et
au potentiel électrique U.
--»
Soit une surface S fermée, orientée vers l'extérieur par un vecteur unitaire
normal N , délimitant le
volume conducteur T Ecrire l'expression de l'intensité du courant I traversant
(en sortant) la
surface fermée S.
Ecrire, en la justifiant, l'expression locale de la conservation de la charge
électrique sur la surface
fermée 5.
En déduire l'équation vérifiée par le potentiel électrique, analogue à une
équation rencontrée en
mécanique des fluides. Ecrire cette équation.
11.2. Montrer que le vecteur ; se trouve dans le plan (x,y)f
Ecrire l'expression du courant élémentaire dl traversant un élément de surface
dS de hauteur h,
soutendu par l'arc d£, tel que d£ appartient à un plan parallèle au plan (x,y)
(figure 2).
Ecrire l'expression de dl en fonction de h, 0', U et d£.
Dans toute la suite du problème, le symbole « £ » désignera, non pas l'égalité
formelle entre deux
quantités, mais l 'analogie entre ces deux quantités.
11.3. Pour que l'on puisse établir une analogie entre le potentiel de vitesse
q)de la mécanique des
fluides et le potentiel électrique U, soit @ E U , montrer que la fonction de
courant ([et l'intensité du
courant 1 doivent être reliées par :
On appellera cette analogie « analogie A ».
En utilisant les propriétés des fonctions $ et 1/1, on peut montrer que l'on
peut établir une seconde
. . . ]
analogie (dite « analogie B ») telle que W 5 U et @ E ----}--l.
o
11.4. Décrire qualitativement les analogies A et B en termes d'équipotentielles
de vitesse et
électriques, ainsi que de lignes de courant fluides et électriques.
111. Application à l'étude des écoulements autour d'un obstacle immobile
On s'intéresse à l'écoulement plan d'un fluide parfait incompressible autour
d'un cylindre solide
immobile, de rayon a, de hauteur infinie et d'axe Oz.
III.]. Représenter schématiquement les lignes de courant d'un tel écoulement en
indiquant les
points remarquables. Préciser la condition que doit satisfaire la vitesse Y sur
les parois du cylindre.
III.2. On souhaite utiliser l'analogie A pour caractériser l'écoulement autour
de ce cylindre. On
place donc un cylindre de rayon a dans la cuve rhéoélectrique décrite dans la
partie Il. L'axe du
cylindre est disposé suivant l'axe éz de la cuve (figure 2). La simulation de
l'écoulement du
fluide dans la cuve est assurée par l'application d'une différence de potentiel
entre les deux
parois conductrices. Les dimensions de la cuve sont supposées grandes par
rapport à celles du
cylindre.
A l'aide d'une sonde exploratrice, on est capable de déterminer la valeur du
potentiel électrique en
tout point de la cuve.
On souhaite mener à bien l'analogie A. Quelle doit être la nature du matériau
constituant le
cylindre : doit-il être isolant ou conducteur de l'électricité ? On justifiera
la réponse.
Proposer un méthode pratique permettant de déterminer les lignes de courant à
partir du relevé des
potentiels.
III.3. On souhaite maintenant employer plutôt l'analogie B, en utilisant
exactement la même cuve
rhéoélectrique.
En justifiant la réponse, donner la nature du matériau avec lequel doit être
constitué le cylindre :
doit--il être isolant ou conducteur de l'électricité ?
III.4. Pour chacune des analogies A et B, représenter sur un schéma dans le
plan (x,y), la cuve, le
cylindre, les lignes de courant fluide simulées et le sens de l'écoulement
simulé. On veillera à bien
préciser sur le schéma la position des deux plaques conductrices de la cuve.
On admettra que le potentiel des vitesses, en tout point M d'un écoulement
uniforme d'air, de
vitesse VO , en présence d'un cylindre de rayon a, de hauteur infinie et d'axe
Oz, est donné par :
2
(MM) =V0 r(1+%)cosâ
,.
r et 9 représentent les coordonnées polaires d'un repère orthogonal & ez centré
en 0, centre du
cylindre ( figure 3). La pression de l'écoulement non perturbé par le cylindre
sera notée Po.
' -- Figure 3 --
III.5. Déterminer les composantes polaires du vecteur vitesse V, et V3
On rappelle les composantes du gradient d'une fonction F en coordonnées
polaires :
8F
57
1 BF
755
grad F
Préciser les points d'arrêt.
Donner, sans démonstration, les composantes Fx et F y de la force exercée par
le fluide sur la surface
du cylindre par unité de hauteur de cylindre.
IV. Ecoulement autour d'un cylindre en rotation
On met maintenant le cylindre en rotation autour de son axe fixe avec une
vitesse angulaire
a) uniforme, dans le sens horaire.
Pour tenir compte de l'effet de la rotation du cylindre sur l'écoulement du
fluide, on ajoute dans
l'expression du potentiel des vitesses une singularité tourbillonnaire de
circulation 17 La
circulation du vecteur vitesse V sur une courbe Q est définie par :
r=jgYai où di=dxèî+dy "à..
Le potentiel des vitesses devient alors :
2
o(M)=g--î-- + V() r(1+%]cosâ
IV.]. Le modèle adopté jusqu'ici, celui du fluide parfait, permet--il de rendre
compte de l'effet de la
. rotation du cylindre sur l'écoulement du fluide ?
A quelle propriété du fluide doit--on faire appel ?
Donner les nouvelles expressions de V, et V9, ainsi que le module de la vitesse.
IV.2. En se plaçant aux pomts part1cuhers 6 = --et 6 : ----, donner, en le
JUStlflâflt avec prec1s1on,
2 2
le signe de la circulation F (rappel : le sens de rotation du cylindre est
horaire).
IV.3. Donner la condition d'existence de deux points d'arrêt sur la surface du
cylindre.
De cette condition, déduire l'expression de la circulation F en fonction de 90,
a et V0, où 90 est
l'angle géométrique localisant les points d'arrêt sur le cylindre.
IV.4. Etablir, en fonction de r, 6', VO, Po, a et F, l'expression de la
pression P en tout point de la
surface du cylindre.
Etablir, en fonction de p, VO et P, la composante Fy, appelée portance, de
l'action de l'air sur le
cylindre, par unité de hauteur de cylindre.
Donner quelques exemples d'application de cette force.
IV.5. On désire maintenant simuler cette situation dans la cuve rhéoélectrique.
Le cylindre est
disposé dans la cuve tel que son axe soit parallèle à & . _
Exprimer la circulation F, définie à la question IV, uniquement en fonction du
potentiel de vitesse
a
En se plaçant dans le cadre de l'analogie B, en déduire l'équivalent de la
circulation F en grandeurs
électriques.
On désigne par I, l'intensité du courant traversant le contour fermé (C) d'un
solide conducteur de
l'électricité placé dans la cuve rhéoélectrique. Déterminer une relation entre
la circulation |F | le
courant I,, la conductivité aet la hauteur h du fluide dans la cuve.
IV.6. Comment, dans la pratique, peut--on simuler par l'analogie B, la
circulation F qui apparaît
lorsque l'on met le cylindre en rotation ?
IV.7. Exprimer la résistance R du fluide entre les deux parois conductrices en
fonction des
dimensions de la cuve e et L, de la hauteur de fluide h et de la conductivité
alorsque le cylindre
n'est pas dans la cuve.
IV.8. Déterminer une relation d'analogie entre la vitesse V0, la longueur L de
la cuve et le potentiel
U ;, en utilisant la notion de débit volumique.
Montrer que dans le cadre de l'analogie B, la force de sustentation par unité
de hauteur, exercée sur
le cylindre, doit être analogue à :
IÆËpARUyÊ.
IV.9. Pour s'affranchir des problèmes de similitudes dimensionnelles, on
définit le coefficient sans
dimension Cy, relatif à la force de sustentation Fy, par :
C _ |Fyl
y " 2
p V() a
Exprimer Cy en fonction de I,, e, a, R et U [_
IV.10. On désire simuler dans la cuve rhéoélectrique un écoulement tel que Cy :
1. Donner la valeur
de I,pourR= 100 Q, 6 : Im, a= 10 cm et U]: 10 V.
Exprimer maintenant le coefficient C)) en fonction de la position angulaire 90
des points d'arrêt.
Dans le cas où Cy : 1, calculer cet angle et représenter sommairement les
lignes de courant.
PROBLEME 11
TRANSFERTS THERMIQUES DANS UN TUBE D'ECHANGEUR
EBULLITION DE L'EAU EN CONVECTION FORCEE
Dans ce problème, on se propose d'étudier les transferts thermiques dans un
tube cylindrique
pouvant composer un échangeur thermique. Cet échangeur, appelé aussi tube
vaporiseur, permet
de produire de la vapeur d'eau, laquelle peut servir à alimenter un processus
industriel.
Dans l 'ensemble du problème, la pression est constante, égale à la pression
atmosphérique.
I. Transfert thermique dans un milieu homogène -- Loi de Fourier
La loi de Fourier est une relation linéaire reliant en tout point d'un milieu
matériel homogène, de
conductivité thermique À, le vecteur densité surfacique de flux thermique ; et
le gradient de
température gradT par : _
; = --Â gradT
1.1. Justifier la présence du signe (--) en facteur du gradient de température
dans la loi de Fourier.
1.2. Donner l'expression du flux thermique élémentaire dçD traversant l'élément
de surface dS, de
normale extérieure n.
1.3. Les lignes de flux sont les courbes tangentes, à chaque instant, au
vecteur densité surfacique de
flux thermique ; .
Montrer que les lignes de flux sont perpendiculaires aux isothermes.
1.4. Soit un solide indéformable de volume V, limité par une surface S. Ce
solide a une conductivité
thermique /l , une capacité thermique massique c et une masse volumique ,a. On
appelle p... (W m'3 )
la densité volumique de puissance thermique dégagée à l'intérieur du solide.
L'application du
premier principe de la thermodynamique permet d'écrire la relation suivante :
mvpCÊ--ÎdV+flsîfid5= ...me dV
Préciser très clairement, en termes de production, stockage et échange, la
signification physique des
3 termes de cette équation.
En utilisant la loi de Fourier, établir l'équation de la diffusion thermique.
Que devient cette équation dans le cas d'un milieu solide homogène et isotrope,
dont la conductivité
thermique est indépendante de la température ?
1.5. Ecrite sous la forme (1), l'équation de la diffusion thermique fait
apparaître un paramètre
habituellement noté a :
aôt Â
Quel est le nom et la dimension du paramètre a ? Exprimer a en fonction de À, p
et c.
11. Trnnsfen thermique dans un tube
5011 un tube de rayon intérieur ;, et de rayon extérieur er infiniment long, de
conductivité
thermique i Les conditions thermiques sont telles que 1' , en r: n et T: T1 en
r: Yz (figure 1).
Figure 1
11.1. 1.' 'qumion de la diffusion thennrque à laquelle ubélt le champ de
température à l'intérieur du
tube, est la suivante :
13 H
rdr drZ
Préciser les hypolhèses qui président n l'établissement de cette équation.
Déterminer T(r). En dedune l'cxprcssmn du flux thermiun «: à travers une
surtaee cylindrique
coaxial: dc rayon ! (q 5 , 5 q) el de longueur L. Pnurquol ce flux est-ll
constant ?
11.2. Par analogie avec la lui d'0hm, la résistance then...que R... du tube est
définie pur la relonon ;
Ti *Tz : R... 0»
Donner l'expressmn de la réslstance R... et préciser son unité.
Donner une rcpréscnlallon schématique de cette relation, sous la forme d'un
circuit élecmquc en
préclsnm elunernent l'anulogic entre courant et potentiel électriques, et
température et flux
thermiques Cette flflfllOgle sera largement ullllsée dans la suite du pmblème.
11.3. Que devient l'équation de la diffusion thermique donnée à la question
11.1 si une densilé de
puissance ,... (w rn") est produite dans le matériau formant le tube 7
La résoudre en uullsaul les mêmes conditions aux limites que précédemment.
Que devient la notion de résistance thermique 7
[1.4. A l'interface entre un solide et un fluide, les échanges lhen--mques
convbcufs obéissen! à la loi
de Newton :
}, =h( (T,T,) rî
}; est le vecteur densité surfacique de flux thermique échangé entre la paroi à
la température T,) et le
fluide dont la température loin de la paroi est Tf. ii est la normale àla paroi
orientée vers le fluide. hc
est le coefficient d'échange convectif ; il dépend de la nature du fluide, de
sa température et du type
d'écoulement.
En appliquant l'analogie électrique, montrer que la résistance RC équivalente à
l'échange convectif
entre une paroi cylindrique de rayon r2, de longueur L, à la température Tp et
un fluide de
température constante et uniforme Y}, est égale à :
R,=--L_.
' @2flgL
Montrer que si le coefficient d'échange convectif tend vers l'infini, la
température de la paroi tend
vers T_,c. '
ILS. Aux échanges convectifs paroi--fluide on doit, dans certains cas, ajouter
les échanges par
rayonnement thermique. Une façon simplifiée de prendre en compte le rayonnement
est d'écrire que
la densité surfacique de flux radiatif échangée entre une paroi à la
température Tp et un milieu
ambiant à la température Tam}; est donnée par :
Îray=8 O' (Tp4--ÎËnb) ñ
ñest la normale à la paroi orientée vers l'extérieur. EUR est un coefficient
sans dimension, compris
entre 0 et l, appelé émissivité.
O' est la constante de Stefan égale à 5,67 10--8W m'2 K'4. Les températures
sont exprimées en
Kelvin.
Lorsque les écarts de température entre TI) et Tamb sont « faibles », on peut
linéariser le flux radiatif
et le mettre sous la forme :
Îray =hray (Tp "Tamb) ñ
amb
2
- T +T
Exprimer h...y en fonction de EUR, a: et de T... avec T... : --fl------
Avec 8: 0,6, T[) = 333 K, Tamb : 293 K et T,: Ta...b, calculer la densité de
flux radiatif. La comparer
à la densité de flux convectif calculée avec hc : 5 W m'2 K"'.
En prenant en compte les échanges convectif et radiatif, établir le schéma
électrique équivalent aux
échanges thermiques entre la paroi solide et le milieu ambiant.
Montrer que les échanges thermiques convectif et radiatif peuvent se mettre
sous la forme d'une
seule résistance thermique, faisant apparaître un coefficient d'échange global
h, que l'on exprimera
en fonction de hc et h....
II.6. Pour limiter les échanges d'énergie thermique, la paroi externe du tube
est recouverte d'une
couche d'épaisseur e d'un matériau isolant de conductivité thermique /le et
d'émissivité EUR = 0
(figure 2). Soit Te la température de la surface extérieure de la couche
d'isolant. Montrer, dans le
cas où p... = O, que le transfert thermique entre la paroi interne à la
température T1 et le milieu
extérieur à la température T/' est représenté par la mise en série de 3
résistances thermiques que l'on
précisera.
Isolant
Figure 2.
11.7. Calculer, en fonction de T], T,-, n, @, EUR, À, Âe, L et h... le flux
échangé entre la paroi interne et le
fluide ambiant, sur une longueur L de tube.
Expliquer pourquoi il existe une épaisseur optimale d'isolant et donner son
expression en fonction
des paramètres du problème.
III. Ebullition de l'eau en convection forcée
Dans cette partie, on admettra que le tube est parfaitement isolé sur sa paroi
extérieure, c'est à dire
en F : ï2.
Le tube de résistivité électrique &... est parcouru par un courant d'intensité
[ (A) constante.
III.1. Calculer pj la puissance dissipée par effetjoule, par unité de longueur
de tube.
III.2. La puissance dissipée par effet joule sert à réchauffer de l'eau qui
s'écoule dans le tube avec
un débit volumique q. Soit Tec...(x) la température de l'eau que l'on supposera
fonction uniquement
de la position x le long de l'axe de la canalisation. L'origine est prise dans
la section d'entrée de
l'eau dans le tube. On néglige les pertes de charges dans la canalisation. La
pression est constante et
égale à la pression atmosphérique P = P.......
Montrer que la température de l'eau obéit à l'équation suivante :
di"... : ,. &...
dx ][ ( r22 -- rl2 )
peau Ceau q
p... est la masse volumique de l'eau et c... sa capacité thermique massique.
Ces grandeurs sont
supposées constantes.
Quel mécanisme de transfert thermique a été négligé pour établir cette équation
? Pourquoi peut-on
le négliger ?
Avec TO : T...(x : 0) = 293 K, calculer la position x(. dans le tube, telle que
T... = 393 K.
On donne: (1: 3,92 106 m3 s" ; âzec = 1350 p...Q cm ; [= 40 A ;p... =...3 kg
m'3 ;
c... = 4.18103 J kg'l K'1 ;r1= 5 mm et r2 : 5.5 mm.
Que se passe-t--il pour x > x(, '?
III.3. Soit L,, = 2250 U kg"' l'enthalpie massique de changement d'état de
l'eau à P = P....... Calculer
la longueur de tube d nécessaire pour obtenir de la vapeur. Tracer l'allure du
profil de température
T...(x) de l'eau dans un tube de longueur totale égale à 20 m.
En fait, la longueur réelle de tube nécessaire pour obtenir de la vapeur est
supérieure à celle calculée
ci--dessus. Pourquoi '?
Fin de l'énoncé