SESSION 2016
PCMS006
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EPREUVE SPECIFIQUE - FILIERE PC!
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
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MODELISATION DE SYSTEMES PHYSIQUES OU CHIMIQUES
Jeudi 5 mai : 8 h - 12 h!
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
N.B. : le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la
précision et à la concision de
la rédaction. Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être
une erreur d'énoncé, il le
signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les
raisons des initiatives
qu'il a été amené à prendre.!
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!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
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Les calculatrices sont autorisées
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1/16
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Détermination du coefficient de transfert d'un polluant
dans une colonne d'absorption
I. Présentation du problème
Les procédés d'absorption sont souvent utilisés pour la dépollution des gaz.
Ces procédés
reposent sur l'absorption préférentielle du gaz polluant par un solvant et sont
la plupart du temps mis
en oeuvre dans des colonnes d'absorption (figure 1). Lors du contact entre les
deux phases (gazeuse
et liquide), le polluant est transféré du gaz vers le solvant. On récupère un
gaz purifié en sortie haute
de colonne et le solvant chargé du polluant en pied de colonne.
Un exemple courant est l'absorption du dioxyde de carbone présent dans les gaz
de combustion
à l'aide d'un solvant aminé pour éviter de rejeter ce gaz à effet de serre
directement dans l'atmosphère.
Figure 1 Schéma d'une colonne d'absorption utilisée dans l'industrie pour la
dépollution d'un
gaz.
Pour dimensionner les colonnes d'absorption, on a besoin de connaître la
conductance de
transfert du polluant dans le solvant (notée !" , unité : m.s-1). Pour
déterminer ce paramètre, on réalise
une étude dans un réacteur de laboratoire dont les conditions de fonctionnement
sont beaucoup plus
simples et beaucoup mieux définies que dans une véritable colonne d'absorption.
Le réacteur de
laboratoire utilisé est un réacteur biphasique gaz-liquide.
Une des spécificités de ce réacteur est qu'il est alimenté par un débit
variable de polluant qui est
ajusté au cours du temps de manière à maintenir la pression de la phase gazeuse
constante (figure 2,
page 3). Au cours d'une expérience, on enregistre le débit molaire de polluant
A qui entre dans le
réacteur en fonction du temps. D'après la loi de Dalton, la pression totale est
égale à la somme des
pressions partielles des espèces dans la phase gazeuse. Comme A est seul dans
la phase gazeuse, la
pression totale #$%$ est égale à la pression partielle de A, notée #& . On
suppose que le réacteur est
isotherme.
2/16
La détermination directe de la conductance de transfert d'un polluant dans un
solvant n'est pas
aisée. On procède en deux étapes pour la déterminer :
·
on détermine d'abord la valeur du produit !" # $, où $ est l'aire interfaciale
entre le liquide
et le gaz par unité de volume de la phase liquide (unité de $ : m2.m-3), grâce
à une première
expérience où le seul phénomène qui a lieu est l'absorption physique du
polluant A dans le
solvant ;
·
on détermine ensuite les valeurs des deux paramètres !" et $ de manière
indépendante grâce
à une seconde expérience avec le même solvant mais qui contient cette fois-ci
un réactif B qui
réagit avec le gaz polluant A (absorption physique avec réaction chimique). On
supposera que
la réaction chimique en phase liquide s'écrit : % & ' ( )*+,-./0.
12 : débit molaire de A qui entre dans le réacteur.
32 : pression partielle de A dans la phase gazeuse.
4567 : volume de la phase liquide (solvant).
Figure 2 Schéma du réacteur de laboratoire utilisé pour la détermination de
la conductance de
transfert du polluant A.8
On enregistre le débit molaire de A qui entre dans le réacteur en fonction du
temps pour les deux
expériences (sans réaction et avec réaction avec le réactif B). Les données se
trouvent dans un fichier
nommé « data.txt ». La première colonne correspond au temps (s). Les deuxième
et troisième
colonnes correspondent aux débits molaires de A enregistrés au cours des deux
expériences (sans et
avec réaction respectivement). Les colonnes sont séparées par des espaces
(tableau 1, page 7).
II. Modélisation des phénomènes
Dans cette partie, on demande d'établir les modèles qui vont représenter
l'évolution du débit
molaire d'entrée 12 en fonction du temps. Les modèles sont obtenus en réalisant
des bilans de matière.
II.1 Cas où le solvant ne contient pas le réactif B
Q1.1) On considère tout d'abord l'absorption du polluant A dans le solvant (cas
où le solvant ne
contient pas le réactif B). Le phénomène qui régit le transfert de A à
l'interface entre les deux phases
est la diffusion, phénomène localisé au niveau de la couche limite située à
proximité de l'interface
(zone délimitée par des pointillés sur la figure 3, page 4).
3/16
Figure 3 Schéma représentant l'interface gaz liquide.
La pression à l'interface !"# est égale à la pression partielle !" dans la
phase gazeuse car le polluant
A est seul dans cette phase. La pression dans la phase gazeuse est maintenue
constante
(!" $ !"# $ 1,0 bar). A l'interface, la loi de Henry permet de relier la
pression !"# et la concentration
%"# . D'après cette loi, la concentration de gaz dissous dans un liquide est
proportionnelle à la pression
partielle du gaz en contact avec le liquide à l'équilibre thermodynamique et à
température constante.
Calculer la valeur de la concentration %"# en mol.m-3 à partir de la loi de
Henry. On donne la
constante de Henry pour A : & = 26,0 bar.L.mol-1. On pourra s'appuyer sur
l'analyse dimensionnelle
pour écrire la loi de Henry.
Q1.2) Le débit molaire '"# qui traverse l'interface gaz-liquide vers le solvant
s'écrit :
() * + * ,%"# - %" . * /012 , où %"# est la concentration du polluant à
l'interface, %" est la concentration
de A dans le solvant (figure 3) et /012 le volume de la phase liquide.
Vérifier que l'expression () * + * ,%"# - %" . * /012 est bien homogène à un
débit molaire.
Q1.3) Sachant qu'à l'instant initial la concentration %" de A dans la phase
liquide est nulle, expliquer
qualitativement comment %" va évoluer au cours du temps. Préciser le signe du
terme
() * + * ,%"# - %" . * /012 .
Q1.4) On considère que la phase gazeuse se comporte comme un réacteur ouvert
parfaitement agité
en régime permanent (il n'y a donc pas d'accumulation de A dans cette phase)
dans lequel il n'y a
pas de réaction (le gaz ne fait que transiter dans cette partie du réacteur).
On précise que les grandeurs
intensives (température, pression, concentration) dans un réacteur ouvert
parfaitement agité sont
identiques en tout point.
Ecrire le bilan de matière sur le polluant A dans la phase gazeuse. Préciser le
terme d'entrée et le
terme de sortie intervenant dans le bilan de matière.
Q1.5) La phase liquide est modélisée par un réacteur semi-fermé parfaitement
agité fonctionnant en
régime transitoire. Ce type de réacteur peut être considéré comme un réacteur
fermé parfaitement
agité (contenant initialement le solvant dans le cas présent) possédant une
entrée permettant l'ajout
d'une espèce au cours du temps (le polluant A dans le cas présent).
4/16
Pour simplifier le problème, on suppose que le volume de la couche limite (zone
à proximité de
l'interface dans laquelle on observe un gradient de concentration du polluant
dû à sa diffusion de
l'interface vers la phase liquide, figure 3, page 4) est très faible et que la
concentration de A dans la
phase liquide est homogène. En d'autres termes, on considère que la
concentration de A passe
instantanément de !"# , à l'interface, à !" dans la phase liquide comme indiqué
sur le schéma de la
figure 4.
Figure 4 Schéma simplifié de l'interface gazliquide.
Ecrire le bilan de matière sur le polluant A dans la phase liquide. Préciser le
terme d'entrée et le
terme d'accumulation.
Q1.6) Simplifier le bilan en considérant que le volume de la phase liquide
reste constant au cours du
temps.
Q1.7) Résoudre l'équation différentielle obtenue à la question précédente en
considérant que la
concentration initiale de A dans la phase liquide est nulle. On pourra
effectuer un changement de
variable.
Q1.8) Donner l'expression de la concentration de A en fonction du temps.
Vérifier que !" évolue
bien de la manière prévue à la question Q1.3), page 4.
Q1.9) Etablir l'expression du débit molaire $" en fonction du temps. Vérifier
l'homogénéité de la
relation.
Q1.10) Préciser vers quelle valeur tend le débit molaire $" pour des temps
importants et indiquer vers
quelle valeur tend la concentration !" dans ce cas.
II.2 Cas où le réactif B est présent dans le solvant
Q2.1) On considère maintenant le cas où le réactif B est présent dans le
solvant (à la concentration
initiale !%& de 1 000,0 mol.m-3) et où il y a réaction entre A et B dans la
phase liquide. Pour simplifier,
on suppose que le réactif B ne passe pas dans la phase gazeuse (figure 5, page
6). On suppose
également que la phase liquide est parfaitement agitée et que le volume reste
constant. On précise
que, comme dans le cas précédent, la concentration !" de A dans la phase
liquide est nulle à l'instant
initial.
5/16
Figure 5 Schéma du réacteur dans le cas de la deuxième expérience.
Le bilan de matière sur la phase gazeuse est-il modifié ? Justifier.
Q2.2) Des études préalables ont montré que la vitesse apparente de la réaction
dans la phase liquide
(notée !"
limite et qu'elle peut
s'écrire sous la forme !"
un par rapport à
chacun des deux réactifs. +( est la diffusivité de A dans la phase liquide
(1,83 × 10-9 m2.s-1), , est la
constante cinétique vraie de la réaction entre A et B (, = 0,10 m3.mol-1.s-1)
et '- est la concentration
de B dans la phase liquide.
Indiquer la dimension de !"
Q2.3) Ecrire le nouveau bilan de matière sur A dans la phase liquide en prenant
en compte le nouveau
terme correspondant à la réaction chimique (on fera particulièrement attention
au signe).
Q2.4) Simplifier le bilan en considérant que le volume de la phase liquide
reste constant.
Q2.5) Ecrire le bilan de matière sur B dans la phase liquide en considérant que
la phase liquide est
un réacteur fermé parfaitement agité.
Q2.6) Simplifier ce bilan en considérant que le volume de la phase liquide
reste constant.
Q2.7) Donner le système de deux équations différentielles ordinaires qui régit
l'évolution des
concentrations de A et de B dans la phase liquide en fonction du temps.
6/16
III. Traitement numérique des données expérimentales
Dans cette partie, on propose de comparer les modèles établis dans la partie II
aux résultats
expérimentaux pour déterminer la valeur de l'aire interfaciale ! et celle du
coefficient de transfert "#
en utilisant des outils numériques.
Les portions de programme demandées au candidat peuvent être réalisées dans le
langage Python
ou dans le langage Scilab. Cependant, toutes les questions seront traitées dans
le même langage. On
veillera à apporter les commentaires suffisants à la compréhension du programme
et utiliser des noms
de variables explicites. Il est demandé de répondre précisément aux questions
posées (par exemple,
on écrira une fonction uniquement lorsque cela est explicitement demandé). Des
annexes sont
disponibles à la fin de l'énoncé.
III.1 Détermination de la valeur du produit $% & '
Dans cette partie, on va déterminer la valeur du produit "# & ! à partir des
données
expérimentales enregistrées en l'absence de réaction dans la phase liquide. Si
l'expression du débit
molaire de A demandée à la question Q1.9), page 5, n'a pas été trouvée, on
utilisera la notation
formelle suivante pour écrire le code : () * +,-. ,"# & !//.
Q3.1) Les données expérimentales sont disponibles sous forme d'un fichier texte
nommé
« data.txt » dans lequel les informations sont présentées sous forme de
colonnes (tableau 1). La
première colonne du fichier correspond au temps (unité : s), la deuxième au
débit molaire de A (unité :
mol.s-1) entrant dans le réacteur enregistré au cours de la première expérience
(cas de l'absorption
dans le solvant sans réaction) et la troisième colonne au débit molaire de A
(unité : mol.s-1) entrant
dans le réacteur enregistré au cours de la seconde expérience (en présence du
réactif B).
00.0
10.0
20.0
30.0
40.0
50.0
1.9231E-04
1.8293E-04
1.7401E-04
1.6552E-04
1.5745E-04
1.4977E-04
1.9230E-04
1.9108E-04
1.8991E-04
1.8878E-04
1.8771E-04
1.8667E-04
Tableau 1 Données expérimentales contenues dans le fichier « data.txt ».
Q3.1.a) Indiquer la syntaxe à utiliser pour charger le fichier « data.txt » qui
contient les données
0123
0124
expérimentales. Donner le code permettant de créer trois vecteurs - 012 , ()
et ()
correspondant
respectivement aux données des première, deuxième et troisième colonnes. Donner
également le code
qui permet de déterminer le nombre de points expérimentaux 5.
Q3.1.b) Donner la syntaxe permettant de tracer sur un graphe l'évolution du
débit molaire de A en
fonction du temps dans le cas où seul le phénomène d'absorption physique est
étudié.
Q3.2) On souhaite déterminer la valeur du produit "# & ! grâce au modèle établi
à la question Q1.9),
page 5, par une méthode d'optimisation numérique de paramètres. La méthode
utilisée est celle des
moindres carrés. Il s'agit d'une méthode qui permet de comparer des données
expérimentales à un
modèle mathématique la plupart du temps issu d'une théorie.
7/16
Dans le cas présent, le modèle mathématique correspond à l'expression du débit
molaire !" , que
l'on notera !"#$% par la suite, déterminé à la question Q1.9), page 5. Ce débit
molaire est une fonction
du temps & et du produit '( ) * que l'on souhaite déterminer. La méthode des
moindres carrés donne
la valeur optimale du produit '( ) * qui permet de calculer un débit molaire
théorique !"#$%
+,-%
représentant le mieux le débit molaire expérimental !"
. Cette valeur optimale est celle qui permet
de minimiser la somme quadratique des déviations des mesures aux prédictions.
Cette somme, notée
./'( ) *01, peut se mettre sous la forme suivante :
9
+,-%
./'( ) *1 2 3 4!"5
5:%
#$%
/'( ) *17
6 !"5
8
avec ; le nombre de points expérimentaux, < l'indice correspondant au point expérimental enregistré +,+,-% +,#$% /'( ) *1 au temps &5 (1 ! < ! ;), !"5 le débit molaire expérimental obtenu au temps &5 et !"5 +,le débit molaire théorique calculé au temps &5 grâce au modèle établi à la question Q1.9), page 5. Ecrire une fonction smc(kla,t_exp,Fa_exp1)qui retourne la valeur de la quantité .. Cette +,-% créés à la fonction aura comme argument d'entrée le produit '( ) * et les vecteurs & +,- et !" question Q3.1.a), page 7. Q3.3) Une des méthodes utilisées pour trouver le minimum d'une fonction = est celle proposée par Nelder-Mead. Il s'agit d'un algorithme d'optimisation non linéaire basé sur le concept de simplexe à ; > ? sommets dans un espace à ; dimensions. Dans le cas d'une fonction d'une
variable (; 2 ?),
un simplexe est un segment.
L'algorithme de Nelder-Mead est une procédure itérative. Partant d'un segment
initial @ABC,
l'algorithme va générer une succession de segments par des transformations
simples au cours des
itérations : le segment se déplace et se réduit jusqu'à ce que ses extrémités
se rapprochent d'un point
où la fonction présente un minimum (ce minimum peut être un minimum local).
Soient DE et DF les abscisses des points A et B. Les transformations subies par
le segment
(illustrées à la figure 6, page 9) sont basées sur la comparaison des valeurs
de la fonction = aux
extrémités du segment.
· La première étape consiste à réindexer si nécessaire les deux extrémités du
segment de
manière à ce que =/DE 1 G =/DF 1.
· L'extrémité B pour laquelle la fonction = est maximale est remplacée par une
nouvelle
extrémité. On introduit alors le point H, réflexion de B par rapport à A, tel
que
DI 2 DE > /DE 6 DF 1.
· Si =/DI 1 J =/DE 1, le segment est étiré dans cette direction (car la
réflexion se rapproche du
minimum). On introduit un point K (étirement du segment) tel que DL 2 DE > M/DE
6 DF 1
qui permet éventuellement de se rapprocher encore un peu plus du minimum. Le
point B est
substitué par le point H si =/DI 1 J =/DL 1, sinon par K.
· Si =/DI 1 N =/DE 1, le segment est réduit dans la direction opposée de la
réflexion (car la
réflexion s'éloigne du minimum). On introduit le point O% (contraction du
segment) qui est
défini par DPQ 2 DF > ?RM /DE 6 DF 1. Si =SDPQ T J =/DE 1, B est remplacé par
O% . Sinon B
est remplacé par O8 , homothétie de rapport 6? et de centre A du point O%
(DPU 2 DE > ?RM /DE 6 DF 1).
8/16
Figure 6 Illustration des transformations subies par le segment initial !"#$
dans la méthode
d'optimisation de Nelder-Mead.
Q3.3.a) Soit %&'( une fonction dont on cherche le minimum. Soient ') et '* les
abscisses des
extrémités d'un segment !"#$. Ecrire le code permettant de réindexer les deux
extrémités du segment
de manière à ce que %&') ( soit inférieure ou égale à %&'* (.
Q3.3.b) Partant du segment !"#$ réindexé, écrire le code permettant de
transformer le segment
!"#$ au cours d'une itération de la méthode de Nelder-Mead. Chaque étape du
code devra être
commentée.
Q3.3.c) Construire une boucle permettant de réaliser des itérations successives
de la méthode de
+
Nelder-Mead. On prendra ')
= 1 et '*+ = 10-5 pour les abscisses des deux extrémités du segment
0 20
initial !"#$. Cette boucle sera interrompue lorsque l'écart relatif ,-. / 1 3 4
sera inférieur à 10-4
01
ou lorsque le nombre maximum d'itérations, fixé par l'utilisateur, sera atteint
soit 567,' = 1 000.
Q3.4) La méthode de Nelder-Mead appliquée à la fonction 8&9: ; ,( conduit à
&9: ; ,(<=> = 5,0 × 10-3. Donner le code permettant de calculer le débit
molaire théorique grâce à la
valeur optimisée du produit &9: ; ,(<=> .
Q3.5) Indiquer la syntaxe à utiliser pour comparer sur un même graphe les
débits molaires théorique
et expérimental. Expliquer l'intérêt de comparer la courbe théorique et les
points expérimentaux.
Q3.6) On souhaite développer un algorithme de tri permettant de réindexer les
sommets d'un
simplexe à ? @ A sommets (B C D'E F 'G F H '=IE J) dans le cadre de la
généralisation de la méthode de
Nelder-Mead appliquée à une fonction quelconque K&'( de ? variables (' L M= ).
On propose
d'utiliser la méthode du tri par sélection pour réindexer les sommets du
simplexe de sorte que les
valeurs que prend la fonction K&'( en chaque sommet du simplexe soient classées
de manière
croissante.
9/16
La méthode du tri par sélection repose sur la recherche du plus petit élément
d'une liste. Une fois
identifié, on échange cet élément avec le premier élément de la liste. Il
s'agit d'une procédure itérative
(figure 7). Lors de la première itération, on échange le premier élément (! =
1) avec le plus petit de la
liste. Lors de la ! " itération, on échange le ! " élément par le plus petit
élément en ne considérant que
ceux à partir de la ! " position.
Figure 7 Représentation schématique des trois premières itérations de la
méthode de tri par
sélection.
Ecrire le code permettant de réindexer les sommets du simplexe # $ %&' ( &) ( *
&+,' - de sorte que
les valeurs que prend la fonction ./&0 en chaque sommet du simplexe soient
classées de manière
croissante. On supposera que la fonction ./&0 est déjà définie.
III.2 Détermination des valeurs de 1 et 23
Dans cette partie, on souhaite déterminer la valeur de l'aire interfaciale 4 en
comparant les débits
molaires expérimentaux obtenus lors de la deuxième expérience (en présence du
réactif B dans le
solvant) avec le débit molaire théorique calculé à partir du modèle établi à la
question Q2.7), page 6.
Ce modèle est un système de deux équations différentielles ordinaires que l'on
peut écrire sous la
forme suivante :
678
$ :;9( 78 ( 7< ( 4( /=> ? 40@
5 69
67< $ A/9( 78 ( 7< ( 40BBBBBBBBBBBBBBBBBBB 69 La fonction : est une fonction du produit => ? 4 dont la valeur a été
déterminée grâce à la première
expérience (/=> ? 40C+D = 5,0 × 10-3 s-1), du temps 9, des concentrations 78 et
7< de A et B dans le solvant et de l'aire interfacialeB4. La fonction A est une fonction du temps 9, des concentrations 78 et 7< de A et B dans le solvant et de l'aire interfaciale 4. On propose d'utiliser la méthode d'Euler pour résoudre le système d'équations différentielles. Q3.7) Ecrire deux fonctions G(t,CA,CB,A,kla) et H(t,CA,CB,A) permettant de calculer les valeurs des fonctions :;9( 78 ( 7< ( 4( /=> ? 40@ et A/9( 78 ( 7< ( 40. Q3.8) La méthode utilisée pour résoudre le système d'équations différentielles est la méthode d'Euler à pas fixe. On note 9E le temps initial, 9F le temps final d'intégration et G9 le pas d'intégration. Q3.8.a) Soient n le nombre d'expériences réalisées et G9 "H+ l'intervalle de temps entre deux mesures expérimentales successives du débit molaire du polluant A. Pour réaliser la comparaison entre les débits molaires théoriques et expérimentaux, on ne s'intéresse qu'aux valeurs du débit "H+ DK) aux instants particuliers 9J $ G9 "H+ ? ! avec ! variant de 1 à L. molaire théorique I8J 10/16 La méthode d'Euler ne permet d'obtenir un résultat correct que si le pas d'intégration, !", est suffisamment faible. Par conséquent, on souhaite utiliser un pas d'intégration !" cent fois plus petit que l'intervalle de temps entre deux mesures expérimentales !" #$% . Le temps d'intégration est donc discrétisé en intervalles de durée !" et les valeurs des concentrations &' et &( sont calculées aux instants particuliers ") * !" + , avec , variant de 0 à -. Donner la syntaxe permettant de calculer le pas de temps !" ainsi que le nombre d'intervalles (- est un nombre entier) en fonction de ". (le premier élément du vecteur " #$% ), "/ (le dernier élément du vecteur " #$% ) et !" #$% (l'intervalle de temps entre deux mesures expérimentales successives du débit molaire). Q3.8.b) Donner une expression de &' 0" 1 !"2 à l'ordre 1 (30!"2) en fonction de &' et en " à l'aide d'un développement limité de la fonction " 8 9 &' 0"2. Q3.8.c) En déduire une valeur approchée de 456 456 47 évaluées : à l'ordre 0 (30;2) en fonction de &' 0"2, 47 7 &' 0" 1 !"29et !". Faire de même pour donner une valeur approchée de fonction de &( 0"2, &( 0" 1 !"29et !". 45< : à l'ordre 0 (30;2) en 47 7 Q3.8.d) On note &') et &() les concentrations &' =") > et &( =") >. De même, on
note &')?@ et &()?@
les concentrations &' =")?@ > et &( =")?@ >. Donner une expression de la
dérivée par rapport au temps de
&' évaluée à l'instant ") , notée
456
: , en fonction de !", &') et &')?@ . De même, donner une
47 7A
expression de la dérivée par rapport au temps de &( évaluée à l'instant ") ,
notée
de !", &() et &()?@ .
Q3.8.e)
45< : , en fonction 47 7A Donner le système de deux équations permettant de calculer &')?@ et &()?@ en fonction de &') , &() , !", B C") D &') D &() D ED 0FG + E2H et I=") D &') D &() D E>.
Q3.8.f) Ecrire une fonction Euler(G,H,t0,tf,CA0,CB0,Dt,m,a,kla) qui retourne
deux
vecteurs : le vecteur temps et le vecteur correspondant à la concentration &'
calculée par la méthode
d'Euler.
Q3.9) On souhaite utiliser la méthode des moindres carrés pour déterminer la
valeur optimale de
l'aire interfaciale E en utilisant une stratégie similaire à celle utilisée
pour obtenir la valeur optimisée
7LM
du produit 0FG + E2. Pour cela, on a besoin de connaître les valeurs du débit
molaire de A J'K
calculé
#$%
#$%
aux instants particuliers "K * !"
+ N avec N variant de 1 à O.
Donner le code permettant de créer un vecteur J'7LM contenant les valeurs du
débit molaire de A
#$%
calculé aux instants particuliers "K à partir des valeurs de la concentration
de A (&'7LM ) calculées en
utilisant la fonction Euler de la question Q3.8.f).
11/16
Q3.10) La valeur optimale de l'aire interfaciale ! est celle qui permet de
minimiser la fonction
"# $!%&%qui peut se mettre sous la forme suivante :
4
-./#
"# $!& ' ( )*+,
,56
12#
$!&3
0 *+,
#
-./#
-./
12#
$!& le débit molaire théorique
avec *+, le débit molaire expérimental obtenu au temps 7, , *+,
-./
calculé au temps 7, (question Q3.9), page 11) et 8 le nombre de points
expérimentaux.
Donner le code permettant de construire une fonction smc2(a,t_exp,Fa_exp2)qui
retourne
la valeur de la quantité "# . Cette fonction aura comme argument d'entrée
l'aire interfaciale ! et les
-./#
créés à la question Q3.1.a), page 7.
vecteurs 7 -./ et *+
Q3.11) La méthode de Nelder-Mead appliquée à la fonction "# $!& conduit à !9/1
= 10,0 m2.m-3.
Indiquer le code pour calculer le coefficient de transfert :; et afficher les
valeurs de !9/1 et :; à
l'écran.
III.3 Utilisation du modèle pour réaliser des simulations
Maintenant que l'on connaît les valeurs des paramètres ! et :; , on souhaite
utiliser le modèle pour
réaliser des prédictions. On propose d'étudier l'influence de la concentration
initiale <=> du réactif B
dans la phase liquide sur le débit molaire en entrée du réacteur (*+12# ).
Q3.12) Expliquer qualitativement comment doit varier le débit molaire en entrée
du réacteur avec la
concentration initiale du réactif B.
Q3.13) Justifier le concept « d'accélération du transfert par la réaction
chimique ».
Q3.14) Ecrire le code qui permettrait de réaliser une prédiction du débit
molaire *+12 à l'aide du
modèle et des paramètres optimisés (:; et !) en prenant <=> comme valeur pour
la concentration
initiale du réactif B, une valeur rentrée par l'utilisateur (unité : mol.m-3).
On prendra le même pas ?7
que précédemment et comme durée d'intégration 1 000 s.
Q3.15) On souhaite calculer la quantité de matière de polluant A, 8+ , à partir
du débit molaire *+12
obtenu à la question précédente par intégration sur l'intervalle 0 1 000 s.
La méthode utilisée pour
réaliser l'intégration est la méthode des trapèzes. Donner le code permettant
de calculer 8+ par cette
méthode.
12/16
ANNEXE A : COMMANDES ET FONCTIONS USUELLES DE SCILAB
A=[a b c d;e f g h;i j k l]
Description : commande permettant de créer une matrice dont la première ligne
contient les
éléments !" #" $" %, la seconde ligne contient les éléments &" '" (" ) et la
troisième, les éléments
*" +" ," -.
Exemple :
A=[1 2 3 4 5;3 10 11 12 20;0 1 0 0 2]
!
1. 2. 3.
4. 5.
3. 10. 11. 12. 20.
0. 1. 0.
0. 2.
A(i,j)
Description : fonction qui retourne l'élément .*" +/ de la matrice 0. Pour
accéder à l'intégralité
de la ligne * de la matrice 0" on écrit 0.*" 1 /. De même, pour obtenir toute
la colonne + de la
matrice 0" on utilise la syntaxe 0.1 " +/.
Arguments d'entrée : les coordonnées de l'élément dans la matrice 0.
Argument de sortie : l'élément .*" +/ de la matrice 0.
Exemple :
A=[1 2 3 4 5;3 10 11 12 20;0 1 0 0 2]
A(2,4)
! 12
A(2,:)
! 3. 10. 11. 12. 20.
A(:,3)
!
3.
11.
0.
x=[x1:Dx:x2]
Description : commande permettant de créer un vecteur dont les éléments sont
espacés de
234et dont le premier élément est 35 et le dernier élément est le plus grand
multiple de 23
inférieur ou égal à 36 .
ATTENTION : le vecteur ainsi créé est un vecteur ligne. Pour convertir un
vecteur ligne
en un vecteur colonne, on le transpose en utilisant l'apostrophe « ' » :
x_trans=x'.
Exemple :
x=[2:0.5:4.2]
! 2. 2.5 3. 3.5 4.
x_trans=x'
! 2.
2.5
3.
3.5
4.
zeros(n,m)
Description : fonction créant une matrice (tableau) de dimensions 7 8 9 dont
tous les
éléments sont nuls.
Arguments d'entrée : deux entiers 7 et 9 correspondant aux dimensions de la
matrice à créer.
Argument de sortie : un tableau (matrice) d'éléments nuls.
Exemple :
zeros(3,4)
! 0. 0. 0. 0.
0. 0. 0. 0.
0. 0. 0. 0.
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plot(x,y)
Description : fonction permettant de tracer sur un graphique ! points dont les
abscisses sont
contenues dans le vecteur " et les ordonnées dans le vecteur #.
Arguments d'entrée : un vecteur d'abscisses " (tableau de dimension !) et un
vecteur
d'ordonnées # (tableau de dimension !$.
Exemple :
x= [3:0.1:5]
y=sin(x)
plot(x,y)
read("nom_fichier",m,n)
Description : fonction permettant de lire les données sous forme de matrice
dans un fichier
texte et de les stocker dans une matrice.
Arguments d'entrée : un nom de fichier contenant des données sous forme de
matrice de
dimension (m,n) et les dimensions de la matrice m (nombre de lignes) et n
(nombre de
colonnes). On prend m = %1 si le nombre de lignes n'est pas connu a priori.
Exemple :
data= read("fichier.txt",%1,2)
//dans cet exemple, data est une matrice constituée des deux premières
//colonnes se trouvant dans le fichier nommé fichier.txt.
sum(x)
Description : fonction permettant de faire la somme des éléments d'un vecteur
ou tableau
Arguments d'entrée : un vecteur ou un tableau de réels, entiers ou complexes.
Argument de sortie : un scalaire y qui est la somme des éléments de x.
Exemple :
y= sum(x)
//y retourne la somme des éléments de x.
ANNEXE B : FONCTIONS DE PYTHON
B.1. BIBLIOTHEQUE NUMPY DE PYTHON
Dans les exemples ci-dessous, la bibliothèque numpy a préalablement été
importée à l'aide de la
commande : import numpy as np
On peut alors utiliser les fonctions de la bibliothèque, dont voici quelques
exemples :
np.array(liste)
Description : fonction permettant de créer une matrice (de type tableau) à
partir d'une liste.
Argument d'entrée : une liste définissant un tableau à 1 dimension (vecteur) ou
2 dimensions
(matrice).
Argument de sortie : un tableau (matrice).
Exemple :
np.array([4,3,2])
! [4 3 2]
np.array([[5],[7],[1]])
! [[5]
[7]
[1]]
np.array([[3,4,10],[1,8,7]])
! [[3 4 10]
[1 8 7]]
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!"#$ %&.
Description : fonction qui retourne l'élément '( ) *$ + ) *, de la matrice -.
Pour accéder à
l'intégralité de la ligne (+1 de la matrice -$ on écrit -"($ . &. De même, pour
obtenir toute la
colonne ++1 de la matrice -$ on utilise la syntaxe -". $ +&.
Arguments d'entrée : une liste contenant les coordonnées de l'élément dans le
tableau -.
Argument de sortie : l'élément '/ ) *$ 0 ) *, de la matrice -.
ATTENTION : en langage Python, les lignes d'un tableau ! de dimension 1 2 3 sont
numérotées de 4 à 1 5 6 et les colonnes sont numérotées de 4 à 3 5 6
Exemple :
A=np.array([[3,4,10],[1,8,7]])
A[0,2]
! 10
A[1,:]
! [1 8 7]
A[:,2]
! [10 7]
np.zeros((n,m))
Description : fonction créant une matrice (tableau) de dimensions 7 2 8 dont
tous les
éléments sont nuls.
Arguments d'entrée : un tuple de deux entiers correspondant aux dimensions de
la matrice à
créer.
Argument de sortie : un tableau (matrice) d'éléments nuls.
Exemple :
np.zeros((3,4))
! [[0 0 0 0]
[0 0 0 0]
[0 0 0 0]]
np.linspace(Min,Max,nbElements)
Description : fonction créant un vecteur (tableau) de 79:;<8<7=> nombres espacés
régulièrement entre ?(7@et@?AB. Le 1er élément est égal à ?(7, le dernier est
égal à ?AB et
les éléments sont espacés de '?AB 5 ?(7,C'79:;<8<7=> 5 *, :
Arguments d'entrée : un tuple de 3 entiers.
Argument de sortie : un tableau (vecteur).
Exemple :
np.linspace(3,25,5)
! [3 8.5 14 19.5 25]
np.loadtxt(`nom_fichier',delimiter='string`,usecols=[n])
Description : fonction permettant de lire les données sous forme de matrice
dans un fichier
texte et de les stocker sous forme de vecteurs.
Arguments d'entrée : le nom du fichier qui contient les données à charger, le
type de caractère
utilisé dans ce fichier pour séparer les données (par exemple un espace ou une
virgule) et le
numéro de la colonne à charger (ATTENTION, la première colonne porte le numéro
0).
Argument de sortie : un tableau.
Exemple :
data=np.loadtxt(`fichier.txt',delimiter=' `,usecols=[0])
#dans cette exemple data est un vecteur qui correspond à la première
#colonne de la matrice contenue dans le fichier fichier.txt
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B.2. BIBLIOTHEQUE MATPLOTLIB.PYPLOT DE PYTHON
Cette bibliothèque permet de tracer des graphiques. Dans les exemples
ci-dessous, la bibliothèque
matplotlib.pyplot a préalablement été importée à l'aide de la commande :
import matplotlib.pyplot as plt
On peut alors utiliser les fonctions de la bibliothèque, dont voici quelques
exemples :
plt.plot(x,y)
Description : fonction permettant de tracer un graphique de ! points dont les
abscisses sont
contenues dans le vecteur " et les ordonnées dans le vecteur #. Cette fonction
doit être suivie
de la fonction plt.show() pour que le graphique soit affiché.
Arguments d'entrée : un vecteur d'abscisses " (tableau de dimension !) et un
vecteur
d'ordonnées # (tableau de dimension !$.
Argument de sortie : un graphique.
Exemple :
x= np.linspace(3,25,5)
y=sin(x)
plt.plot(x,y)
plt.title(`titre_graphique')
plt.xlabel(`x')
plt.ylabel(`y')
plt.show()
plt.title('titre')
Description : fonction permettant d'afficher le titre d'un graphique.
Argument d'entrée : une chaîne de caractères.
plt.xlabel('nom')
Description : fonction permettant d'afficher le contenu de nom en abscisse d'un
graphique.
Argument d'entrée : une chaîne de caractères.
plt.show()
Description : fonction réalisant l'affichage d'un graphe préalablement créé par
la commande
plt.plot(x,y). Elle doit être appelée après la fonction plt.plot et après les
fonctions plt.xlabel
et plt.ylabel.
B.3. FONCTION INTRINSEQUE DE PYTHON
sum(x)
Description : fonction permettant de faire la somme des éléments d'un vecteur
ou tableau.
Arguments d'entrée : un vecteur ou un tableau de réel, entier ou complexe.
Argument de sortie : un scalaire y qui est la somme des éléments de x.
Exemple :
y= sum(x)
//y retourne la somme des éléments de x.
FIN
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I M P R I M E R I E N A T I O N A L E 16 1221 D'après documents fournis
plt.ylabel('nom')
Description : fonction permettant d'afficher le contenu de nom en ordonnée d'un
graphique.
Argument d'entrée : une chaîne de caractères.