A2020 -- PHYSIQUE II PC
Cm
Concours commun
Mines-Ponts
ÉCOLE DES PONTS PARISTECH,
ISAE-SUPAERO, ENSTA PARIS,
TÉLÉCOM PARIS, MINES PARISTECH,
MINES SAINT-ÉTIENNE, MINES NANCY,
IMT ATLANTIQUE, ENSAE PARIS, CHIMIE PARISTECH.
Concours Centrale-Supélec (Cycle International),
Concours Mines-Télécom, Concours Commun TPE/EIVEP.
CONCOURS 2020
DEUXIÈME ÉPREUVE DE PHYSIQUE
Durée de l'épreuve : 4 heures
L'usage de la calculatrice et de tout dispositif électronique est interdit.
Les candidats sont priés de mentionner de façon apparente
sur la première page de la copie :
PHYSIQUE II - PC
L'énoncé de cette épreuve comporte 9 pages de texte.
Si, au cours de l'épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur
d'énoncé, il le
signale sur sa copie et poursuit sa composition en expliquant les raisons des
initiatives qu'il est
amené à prendre.
Les sujets sont la propriété du GIP CCMP. Ils sont publiés les termes de la
licence
Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de
Modification 3.0 France.
Tout autre usage est soumis à une autorisation préalable du Concours commun
Mines Ponts.
Physique II, année 2020 -- filière PC
Microscopie optique
Afin de contrôler la qualité des tissages, Antoni Van Leeuwenhoek (1632-1723),
apprenti drapier aux
Pays Bas, inventa le premier microscope à fort grandissement vers 1668. Cet
instrument permit, grâce
à la curiosité de son inventeur, de découvrir l'existence d'un monde vivant à
une échelle invisible à
l'oeil nu. Ces découvertes marquèrent la naissance de la microbiologie. Cet
instrument n'a jamais cessé
d'évoluer pour extraire un maximum d'informations de l'échantillon étudié en
trouvant de nouveaux
contrastes et en explorant des échelles toujours plus petites.
Dans une première partie, nous préciserons la limite de résolution de l'oeil
afin d'apprécier ensuite,
dans la partie IL, l'apport du microscope de Van Leeuwenhoek pour réussir à
voir de petits détails.
Pour observer des échantillons biologiques transparents faiblement contrastés,
Frederik Zernike (1888-
1966) proposa une technique originale d'observation sur fond noir, la
microscopie à contraste de phase.
Cette découverte lui valut l'attribution du prix Nobel de physique en 1953. Le
principe de cette
technique fait l'objet de la partie III.
Plus récemment, l'utilisation de lasers pulsés comme source de lumière pour les
microscopes permet
à la fois de nouveaux contrastes spécifiques des différents constituants d'un
tissu biologique, mais
également une imagerie tridimensionnelle. La partie [IV propose de s'intéresser
à certains aspects de
la microscopie < biphotonique >.
Quatre documents informatifs sont rassemblés à la fin de l'énoncé.
La notation 1' désigne la valeur angulaire 1 minute d'arc, c'est-à-dire un
soixantième de degré, soit 1! --
2,9 x 107#rad. Les vecteurs sont surmontés d'une flèche, sauf s'ils sont
unitaires et sont alors surmontés
d'un accent circonflexe. Traditionellement, les nombres complexes sont
soulignés. Une grandeur portant
un astérisque, comme z*, désignera le complexe conjugué de z. L'intensité
1(x,t) associée à une onde
monochromatique d'amplitude complexe s(x,t) correspondra au produit s(x,t) x
s*(x;t).
I. -- Pouvoir de résolution de l'oeil humain
Cette partie s'appuie sur les documents 1, 2 et 3.
L'oeil peut être modélisé par une lentille mince convergente de
distance focale variable f' placée dans l'air, d'indice n = 1 et
de diamètre D, identique à celui de la pupille d'entrée de l'oeil.
On désigne par À la longueur d'onde moyenne du rayonnement
visible égale à 500 nm. FIGURE 1 -- Géométrie de l'oeil.
Dans cette partie on considérera deux objets, ponctuels, incohérents, placés
dans l'air à une dis-
tance grande devant le punctum remotum, dont les images se forment au centre de
la fovéa d'un oeil
emmétrope. Comme indiqué sur la figure 1, ils sont vus sous un angle a.
J 1 -- En considérant le nombre fini N de cônes présents par unité de surface
au centre de la
fovéa et sans tenir compte de la diffraction, estimer la valeur minimale de &
notée «1, permettant
de discerner les deux objets situés à l'infini. Le résultat sera donné en
fonction de N, et f' puis sera
estimé numériquement en minute d'arc.
J 2 -- En raison de la diffraction par la pupille, l'image d'un objet ponctuel
est une tâche sur la
rétine. En tenant compte de la diffraction, estimer de nouveau la valeur
minimale de & notée @2
séparant deux objets ponctuels incohérents vus distinctement par un oeil
emmétrope au centre de sa
fovéa. Exprimer @2 en fonction de À et D et comparer sa valeur à celle de æ.
J 3 -- En utilisant la valeur minimale @2 = 1' séparant deux objets ponctuels
incohérents à distance
finie, calculer numériquement la dimension a; du plus petit motif observable à
l'oeil nu. Donner un
exemple d'objet possédant une dimension de longueur comparable à «1.
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Physique II, année 2020 -- filière PC
IT. -- Microscope de Van Leeuwenhoek
Le premier microscope de Van Leeuwenhoek, était rudimentaire et reposait sur
l'utilisation d'une seule
lentille boule. Après polissage d'une goutte de silice fondue, Van Leeuwenhoek,
obtint des lentilles boule
de rayon À -- 0,60 mm de centre ©. L'indice optique de la silice sera noté n,
les foyers objet et image
de la lentille sont respectivement notés F et F.
1 4 -- Expliquer, à l'aide d'un schéma optique précis, l'intérêt d'introduire
une telle lentille entre
l'échantillon et l'observateur.
Sur la figure 2 on a représenté la trajectoire d'un
rayon lumineux initialement parallèle à l'axe op-
tique (Cz) se propageant dans une lentille boule
d'indice optique n placée dans l'air d'indice uni-
taire. Les rayons incidents et émergents se coupent
dans un plan passant par ©, perpendiculaire à l'axe
(C'z). L'étude sera menée dans l'approrimation de
Gauss. FIGURE 2 -- Lentille boule
Les angles formés entre les rayons lumineux et les
normales aux dioptres sont notés i1,au point 7 en entrée de la lentille et 52 à
l'extérieur de la lentille
au point J, en sortie. De même, les angles intérieurs seront notés r1 et r2.
L'angle F'CJ est noté Br
et l'angle de déviation CF'J sera noté B.
J 5 -- Déterminer la relation entre à et i2. Exprimer à en fonction de x et R.
Exprimer B, en
fonction de i;et n, puis en fonction de x, R et n. Exprimer $ en fonction de à:
et 8, puis de x, R et
n. En déduire la distance focale f; définie comme la distance CF" sur la figure
2 en fonction net R.
Estimer enfin numériquement f; en prenant n = 1,5.
Dans toute la suite, (Ox) désigne la direction trans-
x
B verse à l'axe optique contenant l'objet étudié. On li-
, , mite l'étude au plan (Ox,0z) et on prendra f, =
AL F 7 A 1,0mm. On utilise à présent un modèle de lentille
O
o > 2
mince équivalent à la lentille boule, possédant la même
distance focale f, et le même rayon R. Celle-ci est
B' représentée sur la figure 3.
On rappelle que la relation de conjugaison pour une
FIGURE 3 - Lentille mince équivalente à la len- lentille mince de centre C'
dans l'approximation de
tille boule Gauss s'écrit :
1 1 1
CA CA CF
Le grandissement transversal + d'un système optique est défini comme le rapport
de la taille de l'image
l BR!
A'B
et de la taille de l'objet + = --=--
, tous deux orientés transversalement à l'axe optique. Une des normes
actuelles est d'imposer une distance £ -- 195 mm sur l'axe optique entre un
objet et son image à travers
l'objectif.
J 6 -- Déterminer l'expression de CA en fonction de £ et f; pour que le
grandissement transversal
y du microscope de Van Leeuwenhoek soit supérieur à 1 en valeur absolue dans
l'approximation de
Gauss. On a ici {/ > 4f;, en déduire une expression approchée de .
Une onde 5 (x,2,t) plane progressive harmonique de vecteur d'onde k = krüy +
k,@, de pulsation w
s'écrira sous la forme complexe : s(x,2,t) -- Aeï@t-En), En raison des
dimensions impliquées, il faut
considérer des objets cohérents pour estimer la résolution de cette lentille.
On utilise pour cela une
mire sinusoïdale de pas a > À, placée au voisinage de F' éclairée par une onde
plane monochromatique
(figure 4). L'épaisseur de la mire ne joue aucun rôle. On prendra À = 500 nm.
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Physique II, année 2020 -- filière PC
La transmittance {1 (x) par la mire sinusoïdale placée en z = 0, entre les onde
incidente s; et transmise
s4 est définie par la relation s4(x,2 = 0+,t) = ti (x); (x,2 = 07 ,t) avec ti
(x) = [1 + cos (2)] /2.
L'onde incidente plane harmonique se propage suivant l'axe optique, sous la
forme
s;(at) = Age i-2k0) avec ko = 27/}
1 7 -- Proposer un moyen expérimental permettant de
générer le signal s,(2,t). Exprimer l'onde transmise s, (x,2,t)
après la mire sous la forme de trois ondes planes progressives
monochromatiques :
sy (at) -- Ajeitot-ki5) + Ajeïtwt-k2.7 FE Ageitwt-ka1)
FIGURE 4 --- Introduction d'une mire si-
nusoïdale au foyer.
On précisera pour chacune le vecteur d'onde : ki, ko et k3
en fonction de À et a. Les amplitudes A,, A, et A; seront
données en fonction de À,. Décrire la figure observée dans le
plan focal image de la lentille boule en précisant les positions
et la nature des images.
Le rayon d'inclinaison maximale qui peut participer à la formation de l'image à
travers l'objectif est
défini par un angle U par rapport à l'axe optique dont la tangente a pour
valeur tan U = R/f.
1 8 -- Estimer numériquement tan U. Exprimer le pas minimal a> observable avec
ce montage en
fonction de U et À puis en fonction de RÀ, À et f,. Comparer numériquement a2 à
ai et commenter ce
résultat.
III. -- Microscope à contraste de phase
Les échantillons biologiques transparents possèdent souvent un indice optique
proche de celui de la
solution aqueuse qui les contient. Il faut parfois colorer certaines parties
pour parvenir à les observer.
Ces colorants peuvent perturber le fonctionnement des cellules et fausser ainsi
les résultats. Frederik
Zernike inventa le microscope à contraste de phase où les images sont
contrastées sans coloration.
. x N X On a représenté sur la figure 5 un échantillon transparent ho-
ko mogène d'épaisseur e suivant (Oz), d'indice n' placé en O dans
aise un milieu d'indice unitaire, éclairé par une onde plane progres-
+b sive monochromatique de longueur d'onde À, dont on a sché-
O F" 7Z matisé une surface d'onde notée Y;. Les variables x, x', et X
!
--b# désignent respectivement les positions transverses à l'axe op-
Ê tique dans les plans objet, focal image et image.
>; Plan Plan Plan , \
! objet focal image J 9 -- Représenter l'allure d'une surface d'onde après la
tra-
, y .
FIGURE 5 -- Dispositif de Zernike VISE de l'échantillon.
L'onde incidente s'écrit sous la forme S,;(t) = A e' be, L'onde à rès la
traversée de l'échantillon s'écrit
24 220
suivant les valeurs de T :
wa pour æ < --b et x > b
-- i(wt--v) --
s+ (et) = Age FVES P { wi pour --b b
2 ler pour -b |y|bet |X| < || b. En déduire une expression réelle de l'intensité 7 1x ) observée dans le plan image en fonction des mêmes variables. Exprimer alors en fonction de ', le contraste Lnax -- Lni dans le plan image défini par la relation C1 -- TI. OÙ Lmax EURt {min désignent respectivement max min les valeurs maximales et minimales de l'intensité dans le plan image. 1 14 -- Pour améliorer le contraste, on place au foyer image F" de l'objectif un disque, de diamètre suffisamment petit pour être négligé, dont le rôle est d'apporter un déphasage de +7/2 à l'onde qui le traverse (voir figure 5). En précisant les intervalles en X considérés, déterminer, en fonction de 4', les expressions de l'amplitude S,(X) et l'intensité L(X) de l'onde dans le plan image de l'objectif. En déduire le contraste C2(4/). Commenter ce résultat. 1 15 -- Pour augmenter C9, le disque placé en F", en plus d'être toujours déphasant (47/2), devient partiellement absorbant de transmittance t:(+') telle que [£3(x/)| < 1. Exprimer le contraste C3 en fonction du module de t;, et de w/. Commenter ce résultat. IV. -- Microscopie non linéaire L'utilisation d'un laser pulsé comme source de lumière permet à certains constituants des tissus comme le collagène d'émettre un signal détectable et de pouvoir obtenir des images tridimensionnelles sans utiliser de colorant. IV.A. -- Réponse non linéaire de l'échantillon Pour étudier la réponse d'un composé comme le collagène à une onde électromagnétique, on utilise un modèle classique où le système est une charge q de masse m liée par une force F à un centre O fixe dans le référentiel de l'échantillon. On supposera le mouvement de q unidimensionnel suivant la direction entre © et q, cette distance sera appelée x(t). Pour simplifier, on ne s'intéressera qu'à la composante électrique du champ incident po) (t,x,2) et, en raison des dimensions impliquées, seule la dépendance temporelle de Ê aura un effet sur le mouvement de q. On utilise l'expression de E (t) = Epevt+ Ene tt dans laquelle Es = Ep, est le vecteur polarisation constant. Les effets des champs magnétique et de pesanteur sont négligés dans le bilan de forces. L' interaction de la charge q avec son environnement est modélisée par une force de friction visqueuse : f = = --ml$ EG avec [> 0. La force liant q à O s'écrit F'-- F5 -- MUST US. En régime
sinusoïdal forcé établi à à la
pulsation w, on cherche à décrire le mouvement de q donné par une fonction x1
(t) réelle, correspondant
à la superposition de deux fonctions harmoniques complexes conjuguées :
ra (t) = Xs(w)e*t + Xi (we "
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Physique II, année 2020 -- filière PC
J 16 -- En appliquant le principe fondamental de la dynamique à q, dans le
référentiel de l'échantillon
supposé galiléen, montrer que le mouvement de gq est décrit par la fonction :
L qEoe"*t gEoe *t
z(t) = (t) = mD(x) + mD°(&) (1)
dans laquelle on précisera l'expression de D(w) en fonction de w, F et w,.
Pour des valeurs de Æ5 suffisamment intenses, une non linéarité dans la force
de rappel doit être
introduite. Dans ces conditions, la force de rappel se met sous la forme F --
F2 -- --m(wir + Br? )üx.
J 17 -- Déterminer l'énergie potentielle V(x) associée à F3. Cette énergie
potentielle peut-elle
concerner une entité possédant un centre de symétrie en O ?
1 18 -- Dans ce cas non linéaire, le mouvement de q peut s'écrire comme la
somme d'une pertur-
bation x2(t) et du mouvement précédent +1 (t). On aura donc à présent x (t) =
x1(t) + xa(t) avec
Ita (t)| [x1(t)| à tout instant. Montrer qu'en régime sinusoïdal forcé, la
perturbation x2 (t) est
solution de l'équation :
dx dto 2 2
À 19 -- Justifier le fait qu'il faille chercher la solution de l'équation (2)
sous la forme x2(t) --
X o(w)e it + X$(w)e 7%? + K où K est une constante.
J 20 -- En déduire une expression de X,(w), X5(w) et K en fonction de E5, D(w),
D*(w), D(2w),
D* (2w), B, q, wy et m. Dans toute la suite on supposera que le terme constant
K° est négligeable
devant |X o(w)|.
Dans le microscope étudié on s'intéresse au champ électrique E,(t) de l'onde
rayonnée par l'échantillon
et l'on admet sa proportionnalité à x(t) : ainsi ÆE,(t) -- Kix(t) où K1 est une
constante qu'on
ne cherchera pas à déterminer. L'intensité du rayonnement est variable suivant
la composition des
différentes zones de l'échantillon. À l'intérieur du microscope un filtre passe
haut isole le signal de plus
grande pulsation dans £, (t). Pour réaliser l'image, un photo détecteur très
sensible mesure ensuite
l'intensité associée au champ électrique à 2w.
1 21 -- Pourquoi parle-t-on dans ce cas de microscopie à deux photons ?
IV.B. -- Laser pulsé Titane-Saphir
\
Pour engendrer dans l'échantillon des signaux à 2w détectables, il faut
l'exciter avec des champs
incidents de pulsation w d'amplitude ÆQ suffisamment intense. Pour ce faire on
utilise des lasers
fournissant des impulsions temporelles, dont le milieu amplificateur est
constitué d'un cristal de saphir
dopé au ions titane (Ti : Saphir). Sur la figure 6 sont représentées les
courbes spectrales d'émission et
d'absorption relative de ce cristal.
r r
Absorption UT,
Emission
0,4
Intensité relative
0,2
400 600 800 1000
FIGURE 6 -- Spectres d'émission et d'absorption du cristal de Ti : Saphir
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J 22 -- En utilisant la relation liant la largeur spectrale Az (en Hertz) à la
durée du train d'onde
T. (en seconde) d'une source lumineuse : Ar + 1, proposer un ordre de grandeur
de la durée 7.
des impulsions délivrées par ce laser. On rappelle la valeur de la célérité de
la lumière dans le vide
c = 3,0 x 10®m:-s7!.
On modélise l'émission du laser par le champ électrique E(t) de la figure 7 en
un point donné. La
période de répétition des impulsions est T = 1,25 x 10 Ys, la durée des
impulsions 7. est dans la
pratique égale à 10 fs (i.e. 1,00 x 104$). Sans respecter les échelles, on a
représenté en bas de la figure
7, le spectre en amplitude G(w) de E(t). Le spectre est constitué d'un ensemble
de raies régulièrement
espacées de ôw disposées dans une enveloppe gaussienne centrée autour de la
pulsation wo et de largeur
à mi-hauteur Aw.
"4h, 4h, 4.
1} l' LM
en
Gnax =G (0)
For rt] l L | Li ee ",
FIGURE 7 -- Caractéristiques temporelles et spectrales du laser Ti : Saphir
utilisé. En haut : Modèle
d''emissionpourlechamp 'electrique E(t) avec T= 1 ,25 x 1078s et 7---10fs ; en
bas:spectreG(w)
de E(t). Les échelles ne sont pas respectées.
J 23 -- À partir d'une lecture de la figure 6, estimer une valeur numérique
raisonnable pour la
pulsation wo du laser. Relier les largeurs Aw et ôw aux temps T et 7, puis
calculer leurs valeurs
numériques respectives.
La puissance moyenne du laser Ti : Saphir vaut P = 1 W, le faisceau est supposé
cylindrique de rayon
Wo = 0,5 mm, le champ électrique associé E(t) y est supposé uniforme, sa valeur
maximale sera notée
Eo. I peut donc être associé localement à une onde plane sur une section
circulaire de rayon W5.
En dehors de ce disque, on suppose le champ nul. Pour comprendre l'intérêt
d'utiliser un laser pulsé,
Eg est comparé avec Ef correspondant à un laser quasi monochromatique émettant
en continu à wo,
possédant les mêmes propriétés géométriques et la même puissance moyenne P.
DJ 24 -- Justifer le fait qu'il soit plus pertinent de comparer les carrés des
champs que leurs ampli-
tudes. En faisant les hypothèses simplificatrices nécessaires sur la forme de
l'impulsion estimer l'ordre
de grandeur du rapport Æ$/E$?. Commenter ce résultat.
La structure du faisceau émis suivant (Oz) du laser Ti : Saphir est en réalité
gaussienne. Le champ
électrique n'est plus supposé uniforme et se met sous la forme
2
Eo (Wo, x, z) = A EXP - (55) |
Le paramètre Wo, appelé waist, correspond au minimum de la demi-largeur du
faisceau
W (2) = Woif1+ (CE)
2R
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Physique II, année 2020 -- filière PC
La coordonnée z est mesurée sur l'axe du faisceau avec origine au waist et zR
-- rWè /)o désigne la
longueur de Rayleigh.
Fronts d'onde
2)
St À
(0
FIGURE 8 -- Profil longitudinal et transversal du mode fondamental gaussien. La
fonction W(z) est
tracée à gauche en fonction de z2/2r, et Eo (Wo, x, z = 0) est tracé à droite
en fonction de x/W.
Sur la figure 8, on a représenté W (z) en fonction de 2/2} ainsi que les
variations de E5 (Wo, x, z = 0)
dans le plan du waist en fonction de x/W9. L'amplitude du champ électrique E
(t,x,2) dans le plan
(O,x,z) se met sous la forme :
2
E(ha2)-- Aopy (y F (wa) | a (D EE) 2 Ep(Wosa, 2) (0) eX0)
où la fonction #,,,(t) permet de représenter l'impulsion temporelle étudiée
auparavant. Le terme de
phase eX(2), ne jouera aucun rôle dans le raisonnement.
Le faisceau laser traverse l'objectif du microscope, il est focalisé
en son foyer image F". On prendra CF' = fr = 1,00 mm. Le T dx!
faisceau est représenté sur la figure 9.
Echantillon
Z
>
1 25 -- En considérant un waist W9 de 0,50 mm, calculer la
valeur numérique de la longueur de Rayleigh zR associée à ce
laser. En déduire la raison pour laquelle le faisceau sera focalisé Objectif
au foyer F" de l'objectif du microscope. Ficure 9 -- Trajectoire du faisceau
laser à travers l'objectif modélisé par
1 26 -- On note W{ le waist du faisceau en F". Exprimer ne Jentille mince
convergente.
WS en fonction de À, f; et Wo. Estimer sa valeur numérique.
On admet que 2W4 correspond à la résolution latérale de l'objectif. Après la
lentille, on repère la
position sur l'axe (O2) par la coordonnée z/ dont l'origine est prise en F".
L'amplitude du champ électrique Eo (W4, x, z/) associé au laser focalisé sera
d'autant plus importante
qu'on se rapproche de F". Pour apprécier la résolution axiale de l'objectif, il
faut trouver la profondeur
62! autour de F" sur laquelle Eo (W4,x, + 62//2) reste suffisant pour générer
dans l'échantillon un
signal à 2w détectable. On estime ainsi que si l'intensité du signal à 2w9 en
z//2 est divisée par 10 par
rapport à l'intensité maximale en z = f}, alors elle ne sera plus suffisante.
L'intensité du signal à 2w est proportionnelle au carré du champ électrique à
2w, lui-même propor-
tionnel au carré du champ incident à wo. La profondeur 6z/ est donc définie par
la relation
Ef (Wi,x 0, a -- +0z//2) 1
E&(Wi,x=0,z=0) 10
1 27 -- Exprimer 62 en fonction de W4 et À puis estimer sa valeur numérique.
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Physique II, année 2020 -- filière PC
Les dimensions 62' et W{ sont comparables aux diamètres des fibres de
collagène qui s'entrelacent pour former les tissus biologiques.
J 28 -- Le faisceau d'un laser Ti : Saphir est focalisé par un objectif
de microscope sur un échantillon comportant des fibres de collagène. En
s'aidant du document 4, expliquer comment, en récupérant une partie
du signal à 2wn généré par l'échantillon vers l'objectif, il est possible
de construire une image tridimensionnelle, comme celle de la figure
ci-contre, sans aucune coloration.
(4 à
Document 1 : Modélisation de l'oeil Sans accommodation
humain emmétrope
PR F
p Parcours
e, = Rétine Accommodatif
Muscles cilliaires,
RP + Choroïde AN
; Humeur 1 _ 1
À U vitrée N _ Sclère PP QT
H À
| JA \ \ Accommodation maximale
| -- Fovéa (F )
! L. >: né Nerf optique
Cornée_... _{ 7
Cristallin et
4
W7
N
Ligaments_
Iris à
Humeur acqueuse _
«NX
Pupille N UV
NS
Diamètre de la pupille : D = 3mm
Indice de l'humeur vitrée : 1,33
Lentille mi équivalent
Indice du cristallin : 1,45 CNE CE
La fovéa contient en son centre environ N -- 160 000 cônes/mm?, chacun de ces
cônes est une cellule photosensible.
Le punctum proximum (PP) est le point le plus proche que l'on peut voir
distinctement. Il est situé à 25 cm de la
pupille et tel que dans cette situation f' = f/ = 16 mm.
Le punctum remotum (PR) est la distance à partir de laquelle l'oeil n'accommode
plus, il est tel que dans cette
situation f'= f} =17 mm.
Image du plan focal de la lentille
1,0
0.8
Intensité relative 6
dans le plan focal _?
image de la lentille
8 0,4
0,2
. . ; 0,0
Document 2 : Diffraction par la pupille ? Distance de promie
. . 1stance PT Imiêre ... _-- 1
d'une lentille mince convergente annulation = 1,22 Àf /D
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Physique II, année 2020 -- filière PC
f
/ À
; {
? 1
! {
; i
ÿ {
ER
{
À {
;
!
4 t
? {
; \
; À
ÿ
ÿ À
Ft LS
Seuls les cas (a) et (b) permettent de discerner
deux maxima. En (b), il s'agit de l'angle
minimal permettant de discerner deux taches.
Principe de balayage du faisceau par orientation d'un miroir Document 4 :
Principe
du microscope à deux photons
£ Miroir orientable dans
deux directions
Laser
msn Q \ orthogonales.
Schéma de principe du microscope
à deux photons
Objectif de microscope Lo
Miroir orientable
dans deux directions
Laser TiSaphir orthogonales.
Plan focal image
de l'objectif.
Elargisseur de faisceau
Coefficient de réflexion et de transmission
A en intensité du miroir dichroïque
1 -- Photo ---- h
Réflexion Transmission Miroir dichroïque
Déplacement possible Objectif
selon Oz de microscope
LL 1
0 F! Plan focal image
+ f + ; + > :
400 800 |
U Longueur d'onde [nm] V2
Images de deux sources
ponctuelles incohérentes à
travers une lentille
convergente pour différentes
valeurs de l'angle « par
rapport à l'axe de symétrie.
Document 3 : Pouvoir de séparation entre deux
taches issues de sources incohérentes
FIN DE L'ÉPREUVE
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