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Les calculatrices sont autorisées.
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N.B. : Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la
précision et à la concision de la rédaction.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur
d'énoncé, il le signalera sur sa copie et
devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu
'il a été amené à prendre.
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Le sujet comporte 7 pages.
Notations :
On désigne par R l'ensemble des nombres réels, par N l'ensemble des nombres
entiers naturels et
par N'" l'ensemble N privé de 0.
Pour n entier naturel non nul, on note c/l'Ln (IR) l'espace vectoriel réel des
matrices carrées à n lignes
et àcoefficients dans R .
Pour A dans dan (IR) , on note det(A) le déterminant de la matrice A.
Étant donné un espace vectoriel E , on note id l'endomorphisme identité défini
par :
Pourtout x de E, id(x)=x.
On note lm(l ) l'image d'un endomorphisme ! de E et ker (] ) son noyau.
Pour k & N , on note [" l'endemorphîsme de E défini par l ° : id si k = 0 et
par l" : lol "" sinon.
Étant donné une base ÎJ' de E , on note Mat fi (] ) la matrice de
l'end0morphisme ] relativement à
la base %) . '
Étant donné un sous-espace vectoriel F d'un espace vectoriel de dimension
finie, on note dim (F)
la dimension de F . On désigne par Vect (u,v) (respectivement Vect(u,F )) le
sous-espace
vectoriel engendré par les vecteurs u et v {respectivement engendré par le
vecteur u et les vecteurs
de F ).
Lorsque E sera un espace vectoriel normé, on notera "u" la norme d'un vecteur u
.
Lorsque E sera un espace euclidien, on notera (ulv) le produit scalaire des
vecteurs u et v ; on
. note O(E ) le groupe orthogonal de E (c'est-à--dire l'ensemble des
automorphismes orthogonaux de
E), F i désigne l'orthogonal du sous-espace vectoriel F et l* désigne l'adjoint
de
l'endomorphisme ! .
Objectifs :
Étant donné un endomorphisme ] d'un espace vectoriel E , pour tout x de E et
pour n de N'", on
n-l
définit Ln (x) : 3-ZI" (x). En prenant différentes hypothèses pour E et pour l,
on étudie la limite
n k=0
de la suite (Ln (x))neN. de E lorsque n tend vers +oo.
Dans la première partie, on étudie cette limite dans trois exemples. Dans la
deuxième partie, on
obtient la limite de la suite L x . lors ue n tend vers +oo dans un cadre lus
énéral ; cette
n Cl P g
neN
limite est obtenue à l'aide d'une propriété d'algèbre linéaire que l'on fait
établir dans trois contextes
généraux différents.
Dans la troisième partie, cette propriété algébrique permet d'obtenir un
résultat concernant une
décomposition des automorphismes orthogonaux d'un espace euclidien.
PARTIE I : EXEMPLES
La partie 1 permet d'illustrer les résultats établis dans la partie 11. Elle
doit être traitée sans utiliser
les résultats de la partie II. Les exemples LA, LE, I.C sont indépendants les
uns des autres.
Dans cette partie, E est un espace euclidien de dimension 4, rapporté à une
base orthonormale
%> = (el,e2,e3,e4) .
_l 0 _2_ _2_
3 3 3
. --% ---î-- %--
I.A Soit 5 l'endomorphisme de E défini par sa matrice Mat %, (s) = S = 2 2 1 .
-- ---- -- 0
3 3 3
?. _2_ 0 _1_
3 3 3
I.A.1 Réduction de l'endomorphisme s.
I.A.1.1 Justifier l'affirmation: l'endomorphisme s est diagonalisable. Calculer
la
matrice S 2.
I.A.1.2 En déduire que s est un automorphisme orthogonal de E et que 1 et --1
sont ses valeurs propres.
On note E1 et E_1 les sous--espaces propres de s respectivement associés aux
valeurs
propres 1 et --1. Il résulte des questions précédentes que E1 et E_1 sont des
sous-
espaces supplémentaires de E .
I.A.1.3 Calculer la trace de s . En déduire les dimensions de E1 et de E_1.
I.A.2 On considère les trois vecteurs suivants de E : u1 : 61 +63 +e4 , u2 : e1
+e2 +2e4 et
u3 =--e1 +e2 +e3.
I.A.2.l Déterminer les vecteurs s(ul)_ et s(u2). En déduire que (u1,u2) est une
base de E1 . Déterminer une base orthonorrnale de E1 .
I.A.2.2 Déterminer un vecteur non nul u 4 : ae1 +be2 + ce3 + de 4 orthogonal
aux trois
vecteurs ul,u2 et u3 . En déduire que (u3, u 4 ) forme une base orthogonale de
E_1 .
' n--1
I.A.3 Pour tout x de E et toutn de N", on note Sn (x)=123k (x).
n k=0
I.A.3.l Pour er fixé, on note x=y+z avecÿeE1 et zeE_l. Soit keN,
déterminer un réel ak tel que sk (x) = y + ak z . En déduire, pour n EUR N* ,
un réel fln
tel que Sn(x)=y+fln z.
I.A.3.2 Déduire de ce qui précède que la suite (Sn (x))neN_ de E a une limite
, lorsque n tend vers +oo. Exprimer cette limite en fonction de x et de s(x).
à 0 l 0
4 4 ,
0 % 0 -1--
LE Soit ] l'endomorphisme de E défini par sa matrice Mat$ (! ) = L = 4 .
0 0
© Alf-'
o 4>--lw
_,>_|...
4>--|w
I.B.1 Une propriété concernant les normes.
I.B.l.l . Pour tout vecteur u : ae1 +be2 +ce3 +de4 de E , calculer "u"2 --"l
(u)H2 .
Prouver l'inégalité "] (a)" 5 Hull .
I.B.1.2 En déduire une condition nécessaire et suffisante pour qu'un vecteur u
vérifie l'égalité "! (u)" = Hu" . Montrer que 1 est une valeur propre de l et
que le sous--
espace propre associé est de dimension 2.
I.C
I.B.2 Réduction de l'endomorphisme ] .
I.B.2.l Déterminer le polynôme caractéristique de [.
I.B.2.2 Montrer que] possède une autre valeur propre  il que l'on déterminera.
Justifier que les deux sous-espacés propres G1 et G1 de ] associés aux valeurs
propres 1 et À sont supplémentaires dans E.
n-l
I.B.3 Pour tout x de E et tout n de N" , on note Ln (x)=_1.21k (x).
Soit er.Onnote x=y+z avec yeG1 et 256,1.
I.B.3.l Pour k & N , exprimer [" (x) en fonction de y, z et k .
I.B.3.2 Pour tout n EUR N* , exprimer Ln (x) en fonction de y, z et n.
En déduire que la suite (Ln (x))neN. de E a une limite lorsque n tend vers +00
et
déterminer cette limite.
Soit :* l'endomorphisme de E défini par sa matrice
_1_ 0 _1_ _1_
Jî @ «/5
o' _1_ ___L __1_
...fi(,)=T: 1 {a f @.
------- --- -- 0
\5 3 J3
1 1 1
__ __ 0 __
3 3 @
I.C.l Montrer que T est une matrice orthogonale.
I.C.2 On considère les deux vecteurs suivants de E: 81=--\/1--î(e3 +24) et
82 =--\Ë(e3 --e4).
I.C.2.l On note F-1 =Vect(el,gl). Déterminer les vecteurs t(el) et t(81). En
déduire que F1 est un sous--espace vectoriel de E de dimension 2, stable par t.
I.C.2.2 Soit F2 = FIl l'orthogonal du sous--espace FI. Montrer que F2 est stable
par t. Montrer que (e2,52) est une base de F2 .
La famille de vecteurs Ï)° ' =(e1,81, e2, 82) est donc une base de E .
I.C.3 On note T' = Matfi. (t). _
I.C.3.1 Justifier que la matrice T ' est orthogonale. Expliciter T '.
I.C.3.2 Soit 9 = Arc sin(J--î--). Exprimer la matrice T ' en fonction de 9. On
oriente le plan E par la base (el,gl) {respectivement on oriente le plan F2 par
la
base (eZ, 82 ) ). Préciser la nature géométrique de l'endomorphisme de F1
(respectivement de F2) induit par t.
I.C.3.3 Pour k & N , exprimer en foncti0n de 9 et k la matrice de tk
relativement à
la base Î)' ' .
n-1
I.C.4 Soient a; e R et n & N' . On note Çn (w) : Ze"'"' . Expliciter Çn (co)
selon les
k=0
valeurs de a) . En déduire les réels a) pour lesquels la suite complexe (Çn
(w))neN. est
bornée.
I..C5 Pourtout x de E ettout neN ,onnote T( x)=--ïît"(x)
I.C.5.l Justifier que le sous-espace E est stable par T n.
n
I.C.5.2 Soit y = (xe1 +,B£1 & F1 . On note tk (y)= ykel + 5k51, T (y) : Ànel +
pn51.
I.C.5.2.1 Déterminer la matrice Vk & c/l'L2 (R) telle que (? ) : Vk (2).
k
. . i ' fin a
En dédu1re la matrice U n & JVL2 (IR) telle que ( )= U n ( ) .
#. 5
On exprimera Vk en fonction de 6 et k et U n en fonction de 9 et n.
I.C.5.2.2 Montrer que la suite (T n ( y)) . de E a une limite lorsque n tend
neN
vers +00 et déterminer cette limite.
I.C.5.3 Soit x e E . En écrivant x = y + 2 avec y & F1 et z & F2 , montrer que
la suite
(T (x))neN. de E a une limite lorsque n tend vers +00 et déterminer cette
limite.
n
PARTIE 11
Dans cette partie, E est un espace vectoriel réel. Étant donné un endomorphisme
! de E , pour tout
n-1
x de Eet tout ne N', on note Ln (x)=--1--21k (x).
" k=0
II.A Dans cette partie [LA, on suppose que E est un espace euclidien et que !
EUR 0 (E).
II.A.1 Montrer que les sous--espaces vectoriels ker(l -- id) et lm(l -- id)
sont orthogonaux.
En déduire qu'ils sont supplémentaires dans E .
Soit x e E . D'après le résultat précédent, il existe y & ker (! -- id) et 2 E
E tels que
x=y+l(z)--z.
II.A.2 Pour k & N , exprimer [" (x) en fonction de y, z et k . En déduire
l'expression de
Ln (x) en fonction de y, z et n ._
II.A.3 Montrer que la suite (Ln (x)) _ de E a une limite que l'on déterminera
lorsque
neN
n tend vers +oo.
Dans la suite de la partie 11, étant donné un espace vectoriel normé E , on
notera B(E ) l'ensemble
h(Xll| --<- HX"- II.B Dans cette partie II.B, on suppose que E est un espace euclidien. Soit f & B(E ) On note ' f'l'adjoint de f. des endomorphismes h de E qui vérifient : pour tout x de E , II.B.1 Montrer que f * appartient à B(E ) f* (x) --xH2 S 0. Montrer l'égalité II.B.2 Montrer que si xe E vérifie f (x)=x, alors | ker(f--id)=ker(f*--id). II.B.3 En déduire que ker( f --id ) et lm( f --id ) sont des sous-espaces vectoriels de E supplémentaires dans E (on pourra utiliser l'égalité: pour ça l'endomorphisme de E , ker(ço' ) = (lmço)" ). II.C Dans cette partie II.C, on suppose que E est un espace vectoriel normé de dimension finie. Soit 1 EUR B(E ) . Pour tout x de E et tout n E N* , on reprend la notation Ln (x) définie au début de la partie Il. II.C.1 On suppose que x appartient à l'intersection ker (! --id )n Im (] ---id ) Soit y & E tel que x = [(y)--y. Pour n E N* , exprimer [" (y) en fonction de x,y et n . En déduire que ker (! -- id) et Im(l -- id) sont des sous--espaces vectoriels supplémentaires dans E . II.C.2 Soit x e E . Montrer que la suite (Ln (x)) . de E a une limite lorsque n tend neN vers +00 et déterminer cette limite. PARTIE III Dans cette partie, E est un espace euclidien et ] EUR O(E ) Soit e un vecteur non nul de E . Pour (3616) W III.1 Calculer ae(e). Pour x orthogonal à e, calculer ae(x). Montrer que a est un e touter,onnote ae(x)=x--2 e. automorphisme orthogonal de E . Je est donc la réflexion par rapport à l'hyperplan (Vect (e))l . III.2 On note W = ker (! --id ) et on suppose que W est différent de E . Soit u un vecteur fixé de E tel que u 55 W . Dans la suite, on prend e = l(u) --u. III.2.1 Montrer que e est orthogonal à W (on pourra utiliser le résultat de II.A.1). III.2.2 Calculer ae (l(u)--u) et de (] (u)+ u). En déduire de (l(u)) et de (u). III.2.3 Montrer l'égalité Vect (u, W) : ker (O'eOl --- id) . III.2.4 En déduire que 1 peut se décomposer en la composée de p réflexions et exprimer ]) en fonction de k = dim(W) et de n = dim(E) . Fin de l'énoncé.