- version du 19 fevrier 2008 17h4
MATHÉMATIQUES II
AP, BQ
inf
kA - Bk
I.C - Demontrer que l'application M 7 kM k, de M3 (R) dans R est continue.
Filière
PSI
En appliquant la methode decrite ci-dessus determiner U O3 (R) et S S3+ (R)
telles que M = U S.
II.D - Etude d'un exemple
1 0
0
On considere la matrice M = 0 1 - 2.
2
0
0
On admettra que le resultat reste vrai si M est non inversible, c'est-a-dire :
« Si M M3 (R), il existe U O3 (R) et S S3+ (R), telles que M = U S
(decomposition polaire) ».
II.C - Demontrer que si M est inversible, il existe U O3 (R) telle que M = U S.
II.B - Demontrer qu'il existe S M3 (R) symetrique a valeurs propres positives
telle que tM M = S 2 .
II.A - Demontrer que tM M est symetrique a valeurs propres positives.
Soit M M3 (R).
Partie II - Decomposition polaire
I.F - Soit P un sous-espace vectoriel
de M3 (R). Si r R+ , on pose
Br = M M3 (R)
kM k 6 r .
I.F.1) Demontrer qu'il existe r > 0 tel que d P, O3 (R) = d P Br , O3 (R) .
I.F.2) Demontrer qu'il existe A P telle que d P, O3 (R) = d A, O3 (R) .
I.E - Soit l'application de M3 (R) dans R definie par (M ) = d(M, O3 (R)).
I.E.1) Soient M, N M3 (R).
Demontrer que :
U O3 (R), d M, O3 (R) 6 kN - U k + kN - M k,
puis que :
d M, O3 (R) 6 d N, O3 (R) + kN - M k.
I.E.2) En deduire que est continue.
I.D - Soit A M3 (R). Demontrer qu'il existe
U O3 (R) tel que d A, O3 (R) = kA - U k.
Page 1/3
I.B - Demontrer que O3 (R) est une partie bornee. En deduire que O3 (R) est un
compact de M3 (R).
I.A - Si A O3 (R), calculer kAk.
Partie I - Generalites sur les distances
AP
On a aussi (et on l'admettra) d(P, Q) = inf d(A, Q).
d(P, Q) =
· Si P et Q sont deux parties non vides de M3 (R), la distance entre P et Q est
:
BP
· Si A M3 (R), et P est une partie non vide de M3 (R), la distance de A a P
est, par definition :
d(A, P ) = inf kA - Bk
· On note O3 (R) le groupe des matrices orthogonales, S3 (R) l'espace des
matrices
symetriques, et S3+ (R) l'ensemble des matrices symetriques positives de M3 (R),
c'est-a-dire des matrices symetriques dont toutes les valeurs propres sont
positives
ou nulles.
· On note k k la norme associee : kAk = hA, Ai.
i=1 j=1
2
a 0 0
· On designe la matrice 0 b 0 par la notation diag(a, b, c). Ainsi diag(1, 1, 1)
0 0 c
est la matrice identite I3 .
· L'espace vectoriel des matrices reelles 3 × 3, note M3 (R) est muni du produit
3 X
3
X
t
scalaire usuel hA, Bi = T r ( A)B =
ai,j bi,j .
Notations et definitions
Épreuve :
Concours Centrale - Supélec 2008
- version du 19 fevrier 2008 17h4
MATHÉMATIQUES II
AP, BQ
inf
kA - Bk
I.C - Demontrer que l'application M 7 kM k, de M3 (R) dans R est continue.
Filière
PSI
En appliquant la methode decrite ci-dessus determiner U O3 (R) et S S3+ (R)
telles que M = U S.
II.D - Etude d'un exemple
1 0
0
On considere la matrice M = 0 1 - 2.
2
0
0
On admettra que le resultat reste vrai si M est non inversible, c'est-a-dire :
« Si M M3 (R), il existe U O3 (R) et S S3+ (R), telles que M = U S
(decomposition polaire) ».
II.C - Demontrer que si M est inversible, il existe U O3 (R) telle que M = U S.
II.B - Demontrer qu'il existe S M3 (R) symetrique a valeurs propres positives
telle que tM M = S 2 .
II.A - Demontrer que tM M est symetrique a valeurs propres positives.
Soit M M3 (R).
Partie II - Decomposition polaire
I.F - Soit P un sous-espace vectoriel
de M3 (R). Si r R+ , on pose
Br = M M3 (R)
kM k 6 r .
I.F.1) Demontrer qu'il existe r > 0 tel que d P, O3 (R) = d P Br , O3 (R) .
I.F.2) Demontrer qu'il existe A P telle que d P, O3 (R) = d A, O3 (R) .
I.E - Soit l'application de M3 (R) dans R definie par (M ) = d(M, O3 (R)).
I.E.1) Soient M, N M3 (R).
Demontrer que :
U O3 (R), d M, O3 (R) 6 kN - U k + kN - M k,
puis que :
d M, O3 (R) 6 d N, O3 (R) + kN - M k.
I.E.2) En deduire que est continue.
I.D - Soit A M3 (R). Demontrer qu'il existe
U O3 (R) tel que d A, O3 (R) = kA - U k.
Page 1/3
I.B - Demontrer que O3 (R) est une partie bornee. En deduire que O3 (R) est un
compact de M3 (R).
I.A - Si A O3 (R), calculer kAk.
Partie I - Generalites sur les distances
AP
On a aussi (et on l'admettra) d(P, Q) = inf d(A, Q).
d(P, Q) =
· Si P et Q sont deux parties non vides de M3 (R), la distance entre P et Q est
:
BP
· Si A M3 (R), et P est une partie non vide de M3 (R), la distance de A a P
est, par definition :
d(A, P ) = inf kA - Bk
· On note O3 (R) le groupe des matrices orthogonales, S3 (R) l'espace des
matrices
symetriques, et S3+ (R) l'ensemble des matrices symetriques positives de M3 (R),
c'est-a-dire des matrices symetriques dont toutes les valeurs propres sont
positives
ou nulles.
· On note k k la norme associee : kAk = hA, Ai.
i=1 j=1
2
a 0 0
· On designe la matrice 0 b 0 par la notation diag(a, b, c). Ainsi diag(1, 1, 1)
0 0 c
est la matrice identite I3 .
· L'espace vectoriel des matrices reelles 3 × 3, note M3 (R) est muni du produit
3 X
3
X
t
scalaire usuel hA, Bi = T r ( A)B =
ai,j bi,j .
Notations et definitions
Épreuve :
Concours Centrale - Supélec 2008
- version du 19 fevrier 2008 17h4
MATHÉMATIQUES II
AP, BQ
inf
kA - Bk
I.C - Demontrer que l'application M 7 kM k, de M3 (R) dans R est continue.
Filière
PSI
En appliquant la methode decrite ci-dessus determiner U O3 (R) et S S3+ (R)
telles que M = U S.
II.D - Etude d'un exemple
1 0
0
On considere la matrice M = 0 1 - 2.
2
0
0
On admettra que le resultat reste vrai si M est non inversible, c'est-a-dire :
« Si M M3 (R), il existe U O3 (R) et S S3+ (R), telles que M = U S
(decomposition polaire) ».
II.C - Demontrer que si M est inversible, il existe U O3 (R) telle que M = U S.
II.B - Demontrer qu'il existe S M3 (R) symetrique a valeurs propres positives
telle que tM M = S 2 .
II.A - Demontrer que tM M est symetrique a valeurs propres positives.
Soit M M3 (R).
Partie II - Decomposition polaire
I.F - Soit P un sous-espace vectoriel
de M3 (R). Si r R+ , on pose
Br = M M3 (R)
kM k 6 r .
I.F.1) Demontrer qu'il existe r > 0 tel que d P, O3 (R) = d P Br , O3 (R) .
I.F.2) Demontrer qu'il existe A P telle que d P, O3 (R) = d A, O3 (R) .
I.E - Soit l'application de M3 (R) dans R definie par (M ) = d(M, O3 (R)).
I.E.1) Soient M, N M3 (R).
Demontrer que :
U O3 (R), d M, O3 (R) 6 kN - U k + kN - M k,
puis que :
d M, O3 (R) 6 d N, O3 (R) + kN - M k.
I.E.2) En deduire que est continue.
I.D - Soit A M3 (R). Demontrer qu'il existe
U O3 (R) tel que d A, O3 (R) = kA - U k.
Page 1/3
I.B - Demontrer que O3 (R) est une partie bornee. En deduire que O3 (R) est un
compact de M3 (R).
I.A - Si A O3 (R), calculer kAk.
Partie I - Generalites sur les distances
AP
On a aussi (et on l'admettra) d(P, Q) = inf d(A, Q).
d(P, Q) =
· Si P et Q sont deux parties non vides de M3 (R), la distance entre P et Q est
:
BP
· Si A M3 (R), et P est une partie non vide de M3 (R), la distance de A a P
est, par definition :
d(A, P ) = inf kA - Bk
· On note O3 (R) le groupe des matrices orthogonales, S3 (R) l'espace des
matrices
symetriques, et S3+ (R) l'ensemble des matrices symetriques positives de M3 (R),
c'est-a-dire des matrices symetriques dont toutes les valeurs propres sont
positives
ou nulles.
· On note k k la norme associee : kAk = hA, Ai.
i=1 j=1
2
a 0 0
· On designe la matrice 0 b 0 par la notation diag(a, b, c). Ainsi diag(1, 1, 1)
0 0 c
est la matrice identite I3 .
· L'espace vectoriel des matrices reelles 3 × 3, note M3 (R) est muni du produit
3 X
3
X
t
scalaire usuel hA, Bi = T r ( A)B =
ai,j bi,j .
Notations et definitions
Épreuve :
Concours Centrale - Supélec 2008
2
2i
!
- 2hU, Di + 3.
Filière PSI
Soit A V. En considerant les valeurs propres de t AA, demontrer l'inegalite :
d(V, O3 (R)) > 1.
Calculer d(I3 , V), puis en deduire la valeur de d V, O3 (R) .
(a, b, c, d, e, f ) R6 .
· AV
· B orthogonale a I3 - D
1
· C = diag(-a2 - b2 , -a2 - c2 , -b2 - c2 ).
2
Dans la suite, est la fonction apparaissant dans ce developpement limite de f .
IV.E - Justifier que :
I3 + t2 B + C + (t) - D > kI3 - Dk.
t0
IV.D - Demontrer que f a un developpement limite du type :
f (t) = I3 + tA + t2 (B + C) + t2 (t) avec (t) -- 0 ou A, B, C M3 (R)
verifient :
a, b, c sont ainsi fixes pour la suite, et on pose f : t R 7 R1 (at)R2 (bt)R3
(ct).
IV.C - Verifier que R1 (0), R2 (0), R3 (0) est une famille libre formee de
matrices
orthogonales a I3 - D.
Demontrer qu'il existe a, b, c R non tous nuls tels que aR1 (0)+bR2 (0)+cR3
(0) V.
IV.B - Comparer (D - I3 ) et V.
cos(t) - sin(t) 0
cos(t) 0 - sin(t)
1
0 ,
Pour t R, on note R1 (t) = sin(t) cos(t) 0, R2 (t) = 0
0
0
1
sin(t)
0
cos(t)
1
0
0
et R3 (t) = 0 cos(t) - sin(t).
0 sin(t) cos(t)
A l'aide de la partie III, on se ramene au cas ou d V, O3 (R) = kD - I3 k, avec
+
D = diag(x, y, z) V, et
x, y, z R .
On suppose D 6= I3 , sinon, d V, O3 (R) = 0, et l'inegalite est vraie.
Dans toute la suite du probleme V designe un sous-espace vectoriel de dimension
6
quelconque de M3 (R). On se propose de demontrer que d V, O3 (R) 6 1.
IV.A.2)
IV.A.1)
0
0
0
Partie IV - Cas d'un sous-espace de dimension 6
a b
IV.A - Dans cette question seulement, V = c d
e f
Page 2/3
III.C - Etude d'un exemple
1 0
0
Pour la matrice M = 0 1 - 2 definie dans la question II.D, calculer la
2
0
0
distance d M, O3 (R) .
En deduire que d D, O3 (R) = kD - I3 k .
III.B.3)
i=1
i=1
i .
Si U O3 (R), montrer que hU, Di 6
3
X
Si U O3 (R), montrer que kD - U k =
III.B.2)
III.B.1)
3
X
III.B - Soit D = diag(1 , 2 , 3 ), ou les i sont dans R+ .
· Il existe D = diag(1 , 2 , 3) W ou les i sont dans R+ , telle que
d W, O3 (R) = d D, O3 (R) .
· d W, O3 (R) = d V, O3 (R)
· dim(W) = dim(V)
III.A.2) En deduire que si V est un sous-espace vectoriel de M3 (R), il existe W
sous-espace vectoriel de M3 (R) verifiant :
Soient A M3 (R) et U O3 (R). Demontrer que kU Ak = kAU k = kAk.
En deduire que, pour tout A M3 (R), il existe une matrice D diagonale a
coefficients positifs telle que :
d A, O3 (R) = d D, O3 (R) .
III.A III.A.1)
Partie III - Distance a O3 (R)
MATHÉMATIQUES II
2
2i
!
- 2hU, Di + 3.
Filière PSI
Soit A V. En considerant les valeurs propres de t AA, demontrer l'inegalite :
d(V, O3 (R)) > 1.
Calculer d(I3 , V), puis en deduire la valeur de d V, O3 (R) .
(a, b, c, d, e, f ) R6 .
· AV
· B orthogonale a I3 - D
1
· C = diag(-a2 - b2 , -a2 - c2 , -b2 - c2 ).
2
Dans la suite, est la fonction apparaissant dans ce developpement limite de f .
IV.E - Justifier que :
I3 + t2 B + C + (t) - D > kI3 - Dk.
t0
IV.D - Demontrer que f a un developpement limite du type :
f (t) = I3 + tA + t2 (B + C) + t2 (t) avec (t) -- 0 ou A, B, C M3 (R)
verifient :
a, b, c sont ainsi fixes pour la suite, et on pose f : t R 7 R1 (at)R2 (bt)R3
(ct).
IV.C - Verifier que R1 (0), R2 (0), R3 (0) est une famille libre formee de
matrices
orthogonales a I3 - D.
Demontrer qu'il existe a, b, c R non tous nuls tels que aR1 (0)+bR2 (0)+cR3
(0) V.
IV.B - Comparer (D - I3 ) et V.
cos(t) - sin(t) 0
cos(t) 0 - sin(t)
1
0 ,
Pour t R, on note R1 (t) = sin(t) cos(t) 0, R2 (t) = 0
0
0
1
sin(t)
0
cos(t)
1
0
0
et R3 (t) = 0 cos(t) - sin(t).
0 sin(t) cos(t)
A l'aide de la partie III, on se ramene au cas ou d V, O3 (R) = kD - I3 k, avec
+
D = diag(x, y, z) V, et
x, y, z R .
On suppose D 6= I3 , sinon, d V, O3 (R) = 0, et l'inegalite est vraie.
Dans toute la suite du probleme V designe un sous-espace vectoriel de dimension
6
quelconque de M3 (R). On se propose de demontrer que d V, O3 (R) 6 1.
IV.A.2)
IV.A.1)
0
0
0
Partie IV - Cas d'un sous-espace de dimension 6
a b
IV.A - Dans cette question seulement, V = c d
e f
Page 2/3
III.C - Etude d'un exemple
1 0
0
Pour la matrice M = 0 1 - 2 definie dans la question II.D, calculer la
2
0
0
distance d M, O3 (R) .
En deduire que d D, O3 (R) = kD - I3 k .
III.B.3)
i=1
i=1
i .
Si U O3 (R), montrer que hU, Di 6
3
X
Si U O3 (R), montrer que kD - U k =
III.B.2)
III.B.1)
3
X
III.B - Soit D = diag(1 , 2 , 3 ), ou les i sont dans R+ .
· Il existe D = diag(1 , 2 , 3) W ou les i sont dans R+ , telle que
d W, O3 (R) = d D, O3 (R) .
· d W, O3 (R) = d V, O3 (R)
· dim(W) = dim(V)
III.A.2) En deduire que si V est un sous-espace vectoriel de M3 (R), il existe W
sous-espace vectoriel de M3 (R) verifiant :
Soient A M3 (R) et U O3 (R). Demontrer que kU Ak = kAU k = kAk.
En deduire que, pour tout A M3 (R), il existe une matrice D diagonale a
coefficients positifs telle que :
d A, O3 (R) = d D, O3 (R) .
III.A III.A.1)
Partie III - Distance a O3 (R)
MATHÉMATIQUES II
2
2
= kI3 - Dk + 2t2 hI3 - D, Ci + t2 2 (t)
· · · FIN · · ·
IV.J - Demontrer que d(V, O3 (R)) 6 1.
Page 3/3
Justifier que E F est un cercle dont on determinera le rayon.
Quel est le diametre de E G (c'est-a-dire la distance maximum entre deux de ses
points) ?
IV.I - Identifier geometriquement les ensembles suivants :
x2 + y 2 + z 2 = x + y + z ,
· E = (x, y, z) R3
x+y =2 ,
· F = (x, y, z) R3
3
· G = (x, y, z) R
x+y >2 .
IV.H - Demontrer que x2 + y 2 + z 2 = x + y + z.
IV.G - Demontrer que l'un au moins des trois reels 2 - x - y, 2 - y - z, 2 - x
- z
est negatif ou nul.
On suppose pour la suite, ce qui ne change rien, que 2 - x - y 6 0.
t0
avec 2 (t) -- 0. Qu'en deduire sur hI3 - D, Ci ?
I3 + t2 B + C + (t) - D
IV.F - Etablir que :
MATHÉMATIQUES II
Filière PSI