- version du 11 decembre 2009 14h59
Calculatrices autorisées
MATHÉMATIQUES II
Le symbole 0 désigne indifféremment l'élément nul de R, de E ou de L ( E).
GL( E) est l'ensemble des automorphismes de E. C'est un groupe pour la
composition des applications. L'application identité est notée IdE .
On appelle endomorphisme antisymétrique de E tout endomorphisme de E
tel que f = - f . L'ensemble des endomorphismes antisymétriques de E est
un sous-espace vectoriel de L ( E). On pourra utiliser cette propriété sans
démonstration.
On appelle similitude de E tout endomorphisme f de E du type g avec R
et g O( E), où O( E) est l'ensemble des automorphismes orthogonaux de E.
On rappelle que O( E) est un groupe pour la composition des applications.
On désigne par Sim( E) l'ensemble des similitudes de E.
·
·
·
·
Filière
PSI
Partie I - Premières propriétés
Soit g un endomorphisme antisymétrique de E, tel que f g = - g f .
Montrer que : x E, < f ( x ), g( x ) >= 0.
Soit V un sous-espace vectoriel de L ( E) inclus dans Sim( E).
Ainsi 1 6 dn 6 n.
On fixe x E \ {0}. En considérant : f 7 f ( x ), application linéaire de V
dans E,
montrer que dim(V ) 6 n.
I.C.2)
I.C - Encadrement de dn
I.C.1) Montrer que dn > 1.
I.B.4) Que vaut f 2 = f f si f est un automorphisme orthogonal et
antisymétrique de E ?
I.B.3)
I.B.2) Montrer que, si S est un sous-espace vectoriel de E stable par f , alors
S est
stable par f . Montrer que les endomorphismes induits par f sur S et sur S sont
antisymétriques.
Soit f un endomorphisme antisymétrique de E.
I.B.1) Montrer que : x E, < x, f ( x ) >= 0.
I.B - Propriétés des endomorphismes antisymétriques
On appelle donc matrice de similitude toute matrice colinéaire à une matrice
orthogonale : c'est donc la matrice d'une similitude dans une base orthormale.
iii) la matrice de h dans une base orthonormale de E est colinéaire à une
matrice
orthogonale.
ii) h h est colinéaire à IdE ;
i) h est élément de Sim( E) ;
I.A.2) Soit h L ( E) un endomorphisme de E. Montrer que les propriétés
suivantes sont équivalentes :
I.A.1) Montrer que l'ensemble des similitudes non nulles est un sous-groupe de
GL( E) pour la composition des applications.
I.A - Étude de Sim( E)
Page 1/3
Note : on peut démontrer et nous l'admettrons que la notation dn est
licite, car
cet entier ne dépend effectivement que de la dimension de E.
E étant un espace euclidien de dimension n, dn est la dimension maximale d'un
sous-espace vectoriel de L ( E) inclus dans Sim( E) c'est-à-dire d'un
sous-espace
vectoriel de L ( E) formé de similitudes.
Le but du problème est de calculer l'entier dn défini de la manière suivante :
Objectif du problème
L ( E) désigne l'espace vectoriel des endomorphismes de E. Si f et g sont dans
L ( E), f g désigne la composée f g des applications et f désigne
l'endomorphisme adjoint de f .
·
Dans tout le texte, n est un entier strictement positif et E est un espace
euclidien de
dimension n ; on note < x, y > le produit scalaire de deux éléments x et y de E
; La
norme utilisée est la norme euclidienne associée.
Définitions et notations
Épreuve :
Concours Centrale - Supélec 2010
- version du 11 decembre 2009 14h59
Calculatrices autorisées
MATHÉMATIQUES II
Le symbole 0 désigne indifféremment l'élément nul de R, de E ou de L ( E).
GL( E) est l'ensemble des automorphismes de E. C'est un groupe pour la
composition des applications. L'application identité est notée IdE .
On appelle endomorphisme antisymétrique de E tout endomorphisme de E
tel que f = - f . L'ensemble des endomorphismes antisymétriques de E est
un sous-espace vectoriel de L ( E). On pourra utiliser cette propriété sans
démonstration.
On appelle similitude de E tout endomorphisme f de E du type g avec R
et g O( E), où O( E) est l'ensemble des automorphismes orthogonaux de E.
On rappelle que O( E) est un groupe pour la composition des applications.
On désigne par Sim( E) l'ensemble des similitudes de E.
·
·
·
·
Filière
PSI
Partie I - Premières propriétés
Soit g un endomorphisme antisymétrique de E, tel que f g = - g f .
Montrer que : x E, < f ( x ), g( x ) >= 0.
Soit V un sous-espace vectoriel de L ( E) inclus dans Sim( E).
Ainsi 1 6 dn 6 n.
On fixe x E \ {0}. En considérant : f 7 f ( x ), application linéaire de V
dans E,
montrer que dim(V ) 6 n.
I.C.2)
I.C - Encadrement de dn
I.C.1) Montrer que dn > 1.
I.B.4) Que vaut f 2 = f f si f est un automorphisme orthogonal et
antisymétrique de E ?
I.B.3)
I.B.2) Montrer que, si S est un sous-espace vectoriel de E stable par f , alors
S est
stable par f . Montrer que les endomorphismes induits par f sur S et sur S sont
antisymétriques.
Soit f un endomorphisme antisymétrique de E.
I.B.1) Montrer que : x E, < x, f ( x ) >= 0.
I.B - Propriétés des endomorphismes antisymétriques
On appelle donc matrice de similitude toute matrice colinéaire à une matrice
orthogonale : c'est donc la matrice d'une similitude dans une base orthormale.
iii) la matrice de h dans une base orthonormale de E est colinéaire à une
matrice
orthogonale.
ii) h h est colinéaire à IdE ;
i) h est élément de Sim( E) ;
I.A.2) Soit h L ( E) un endomorphisme de E. Montrer que les propriétés
suivantes sont équivalentes :
I.A.1) Montrer que l'ensemble des similitudes non nulles est un sous-groupe de
GL( E) pour la composition des applications.
I.A - Étude de Sim( E)
Page 1/3
Note : on peut démontrer et nous l'admettrons que la notation dn est
licite, car
cet entier ne dépend effectivement que de la dimension de E.
E étant un espace euclidien de dimension n, dn est la dimension maximale d'un
sous-espace vectoriel de L ( E) inclus dans Sim( E) c'est-à-dire d'un
sous-espace
vectoriel de L ( E) formé de similitudes.
Le but du problème est de calculer l'entier dn défini de la manière suivante :
Objectif du problème
L ( E) désigne l'espace vectoriel des endomorphismes de E. Si f et g sont dans
L ( E), f g désigne la composée f g des applications et f désigne
l'endomorphisme adjoint de f .
·
Dans tout le texte, n est un entier strictement positif et E est un espace
euclidien de
dimension n ; on note < x, y > le produit scalaire de deux éléments x et y de E
; La
norme utilisée est la norme euclidienne associée.
Définitions et notations
Épreuve :
Concours Centrale - Supélec 2010
- version du 11 decembre 2009 14h59
Calculatrices autorisées
MATHÉMATIQUES II
Le symbole 0 désigne indifféremment l'élément nul de R, de E ou de L ( E).
GL( E) est l'ensemble des automorphismes de E. C'est un groupe pour la
composition des applications. L'application identité est notée IdE .
On appelle endomorphisme antisymétrique de E tout endomorphisme de E
tel que f = - f . L'ensemble des endomorphismes antisymétriques de E est
un sous-espace vectoriel de L ( E). On pourra utiliser cette propriété sans
démonstration.
On appelle similitude de E tout endomorphisme f de E du type g avec R
et g O( E), où O( E) est l'ensemble des automorphismes orthogonaux de E.
On rappelle que O( E) est un groupe pour la composition des applications.
On désigne par Sim( E) l'ensemble des similitudes de E.
·
·
·
·
Filière
PSI
Partie I - Premières propriétés
Soit g un endomorphisme antisymétrique de E, tel que f g = - g f .
Montrer que : x E, < f ( x ), g( x ) >= 0.
Soit V un sous-espace vectoriel de L ( E) inclus dans Sim( E).
Ainsi 1 6 dn 6 n.
On fixe x E \ {0}. En considérant : f 7 f ( x ), application linéaire de V
dans E,
montrer que dim(V ) 6 n.
I.C.2)
I.C - Encadrement de dn
I.C.1) Montrer que dn > 1.
I.B.4) Que vaut f 2 = f f si f est un automorphisme orthogonal et
antisymétrique de E ?
I.B.3)
I.B.2) Montrer que, si S est un sous-espace vectoriel de E stable par f , alors
S est
stable par f . Montrer que les endomorphismes induits par f sur S et sur S sont
antisymétriques.
Soit f un endomorphisme antisymétrique de E.
I.B.1) Montrer que : x E, < x, f ( x ) >= 0.
I.B - Propriétés des endomorphismes antisymétriques
On appelle donc matrice de similitude toute matrice colinéaire à une matrice
orthogonale : c'est donc la matrice d'une similitude dans une base orthormale.
iii) la matrice de h dans une base orthonormale de E est colinéaire à une
matrice
orthogonale.
ii) h h est colinéaire à IdE ;
i) h est élément de Sim( E) ;
I.A.2) Soit h L ( E) un endomorphisme de E. Montrer que les propriétés
suivantes sont équivalentes :
I.A.1) Montrer que l'ensemble des similitudes non nulles est un sous-groupe de
GL( E) pour la composition des applications.
I.A - Étude de Sim( E)
Page 1/3
Note : on peut démontrer et nous l'admettrons que la notation dn est
licite, car
cet entier ne dépend effectivement que de la dimension de E.
E étant un espace euclidien de dimension n, dn est la dimension maximale d'un
sous-espace vectoriel de L ( E) inclus dans Sim( E) c'est-à-dire d'un
sous-espace
vectoriel de L ( E) formé de similitudes.
Le but du problème est de calculer l'entier dn défini de la manière suivante :
Objectif du problème
L ( E) désigne l'espace vectoriel des endomorphismes de E. Si f et g sont dans
L ( E), f g désigne la composée f g des applications et f désigne
l'endomorphisme adjoint de f .
·
Dans tout le texte, n est un entier strictement positif et E est un espace
euclidien de
dimension n ; on note < x, y > le produit scalaire de deux éléments x et y de E
; La
norme utilisée est la norme euclidienne associée.
Définitions et notations
Épreuve :
Concours Centrale - Supélec 2010
c) Montrer que les hi sont antisymétriques et vérifient : i 6= j, hi h j + h j
hi = 0.
Que faire pour que les hi soient aussi des automorphismes orthogonaux ?
On considère, dans la suite de cette question, une base (h1 , ..., hd-1 ) de
Vect( g1 , ..., gd-1 ) orthogonale pour ce produit scalaire.
Filière PSI
Dans cette question, n = 2p, avec p entier impair. Montrer que dn = 2.
Montrer que = = = 0 et que {-1, 1}.
Soit un vecteur fixé x E de norme 1.
a) Justifier que la famille B = x, f 1 ( x ), f 2 ( x ), f 1 f 2 ( x ) est une
base de E puis montrer qu'il existe des nombres réels , , , tel que :
f 3 ( x ) = x + f 1 ( x ) + f 2 ( x ) + f 1 f 2 ( x ).
On considère alors, conformément à I.D.4 une famille ( f 1 , f 2 , f 3 )
d'éléments de L ( E) telle que les f i soient des automorphismes orthogonaux,
antisymétriques vérifiant : i 6= j, f i f j + f j f i = 0
II.B - Dans cette section, la dimension de E est 4.
II.B.1) On suppose qu'il existe un sous-espace vectoriel de L ( E) de dimension
4
inclus dans Sim( E).
II.A.2)
II.A.1) Soit p un entier impair tel que dim( E) = n = 2p. On suppose qu'il
existe
d > 3 et une famille ( f 1 , f 2 , ..., f d-1 ) d'éléments de L ( E) telle que
les f i soient des
automorphismes orthogonaux, antisymétriques vérifiant : i 6= j, f i f j + f j f
i = 0.
Soit x E de norme 1.
a) Montrer que ( x, f 1 ( x ), f 2 ( x ), f 1 f 2 ( x )) est une famille
orthonormale, et
que S = Vect x, f 1 ( x ), f 2 ( x ), f 1 f 2 ( x ) est stable par f 1 et f 2 .
b) En déduire que dn-4 > 3
II.A - Dans cette section, dim( E) = 2p où p est un entier impair.
Partie II - Étude dans des dimensions paires
Ainsi, si dim( E) > 2, sont équivalentes les deux propriétés :
·
il existe un sous-espace vectoriel de L ( E) de dimension d > 2 inclus dans
Sim( E)
il existe une famille ( f 1 , ..., f d-1 ) d'automorphismes orthogonaux antisy·
métriques de E vérifiant :
i 6= j, f i f j + f j f i = 0.
I.D.4) Réciproquement, soit (h1 , ..., hd-1 ) une famille de L ( E) telle que
les hi
soient des automorphismes orthogonaux antisymétriques vérifiant pour tous i 6=
j,
hi h j + h j hi = 0. Montrer que Vect(IdE , h1 , ..., hd-1 ) est un sous-espace
vectoriel de
L ( E), de dimension d, inclus dans Sim( E).
Page 2/3
I.D.3) On fixe une base (IdE , g1 , ..., gd-1 ) de V comme définie à la
question précédente c'est-à-dire avec pour tout i, gi antisymétrique.
a) Montrer que pour tout i 6= j, gi g j + g j gi est colinéaire à IdE .
b) Montrer que l'on définit un produit scalaire sur L ( E) en posant, pour tout
f , g
de L ( E) ( f | g) = tr ( f g).
I.D.2) Montrer qu'il existe une base (IdE , g1 , ..., gd-1 ) de V telle que
pour tout
i {1, 2, . . . , d - 1}, gi soit antisymétrique (on cherchera gi comme
combinaison de
f i et id E ).
I.D - Systèmes anti-commutatifs d'endomorphismes antisymétriques
Soit V un sous-espace vectoriel de L ( E) contenant IdE , inclus dans Sim( E)
et de
dimension d > 2.
Soit (IdE , f 1 , ..., f d-1 ) une base de V.
I.D.1) Montrer que pour tout i {1, 2, . . . , d - 1}, f i + f i est colinéaire
à IdE .
C'est pourquoi, dans toute la suite, on s'intéressera uniquement à des
sous-espaces vectoriels de L ( E), inclus dans Sim( E) et contenant IdE .
On pourra raisonner en considérant le polynôme caractéristique de f g-1 .
En déduire que dn = 1.
I.C.5) Soit V un sous-espace vectoriel de L ( E) inclus dans Sim( E), de
dimension
d > 1. Montrer qu'il existe un sous-espace vectoriel W de L ( E) inclus dans
Sim( E),
de même dimension d, et contenant IdE .
I.C.4) Dans cette question seulement, on suppose n impair. Si f , g
appartiennent
à GL( E), montrer qu'il existe R tel que f + g soit non inversible.
I.C.3) Dans cette question seulement, on suppose n = 2. Expliciter un espace
vectoriel de dimension 2, formé de matrices de similitudes. En déduire, avec
soin,
que d2 = 2.
MATHÉMATIQUES II
c) Montrer que les hi sont antisymétriques et vérifient : i 6= j, hi h j + h j
hi = 0.
Que faire pour que les hi soient aussi des automorphismes orthogonaux ?
On considère, dans la suite de cette question, une base (h1 , ..., hd-1 ) de
Vect( g1 , ..., gd-1 ) orthogonale pour ce produit scalaire.
Filière PSI
Dans cette question, n = 2p, avec p entier impair. Montrer que dn = 2.
Montrer que = = = 0 et que {-1, 1}.
Soit un vecteur fixé x E de norme 1.
a) Justifier que la famille B = x, f 1 ( x ), f 2 ( x ), f 1 f 2 ( x ) est une
base de E puis montrer qu'il existe des nombres réels , , , tel que :
f 3 ( x ) = x + f 1 ( x ) + f 2 ( x ) + f 1 f 2 ( x ).
On considère alors, conformément à I.D.4 une famille ( f 1 , f 2 , f 3 )
d'éléments de L ( E) telle que les f i soient des automorphismes orthogonaux,
antisymétriques vérifiant : i 6= j, f i f j + f j f i = 0
II.B - Dans cette section, la dimension de E est 4.
II.B.1) On suppose qu'il existe un sous-espace vectoriel de L ( E) de dimension
4
inclus dans Sim( E).
II.A.2)
II.A.1) Soit p un entier impair tel que dim( E) = n = 2p. On suppose qu'il
existe
d > 3 et une famille ( f 1 , f 2 , ..., f d-1 ) d'éléments de L ( E) telle que
les f i soient des
automorphismes orthogonaux, antisymétriques vérifiant : i 6= j, f i f j + f j f
i = 0.
Soit x E de norme 1.
a) Montrer que ( x, f 1 ( x ), f 2 ( x ), f 1 f 2 ( x )) est une famille
orthonormale, et
que S = Vect x, f 1 ( x ), f 2 ( x ), f 1 f 2 ( x ) est stable par f 1 et f 2 .
b) En déduire que dn-4 > 3
II.A - Dans cette section, dim( E) = 2p où p est un entier impair.
Partie II - Étude dans des dimensions paires
Ainsi, si dim( E) > 2, sont équivalentes les deux propriétés :
·
il existe un sous-espace vectoriel de L ( E) de dimension d > 2 inclus dans
Sim( E)
il existe une famille ( f 1 , ..., f d-1 ) d'automorphismes orthogonaux antisy·
métriques de E vérifiant :
i 6= j, f i f j + f j f i = 0.
I.D.4) Réciproquement, soit (h1 , ..., hd-1 ) une famille de L ( E) telle que
les hi
soient des automorphismes orthogonaux antisymétriques vérifiant pour tous i 6=
j,
hi h j + h j hi = 0. Montrer que Vect(IdE , h1 , ..., hd-1 ) est un sous-espace
vectoriel de
L ( E), de dimension d, inclus dans Sim( E).
Page 2/3
I.D.3) On fixe une base (IdE , g1 , ..., gd-1 ) de V comme définie à la
question précédente c'est-à-dire avec pour tout i, gi antisymétrique.
a) Montrer que pour tout i 6= j, gi g j + g j gi est colinéaire à IdE .
b) Montrer que l'on définit un produit scalaire sur L ( E) en posant, pour tout
f , g
de L ( E) ( f | g) = tr ( f g).
I.D.2) Montrer qu'il existe une base (IdE , g1 , ..., gd-1 ) de V telle que
pour tout
i {1, 2, . . . , d - 1}, gi soit antisymétrique (on cherchera gi comme
combinaison de
f i et id E ).
I.D - Systèmes anti-commutatifs d'endomorphismes antisymétriques
Soit V un sous-espace vectoriel de L ( E) contenant IdE , inclus dans Sim( E)
et de
dimension d > 2.
Soit (IdE , f 1 , ..., f d-1 ) une base de V.
I.D.1) Montrer que pour tout i {1, 2, . . . , d - 1}, f i + f i est colinéaire
à IdE .
C'est pourquoi, dans toute la suite, on s'intéressera uniquement à des
sous-espaces vectoriels de L ( E), inclus dans Sim( E) et contenant IdE .
On pourra raisonner en considérant le polynôme caractéristique de f g-1 .
En déduire que dn = 1.
I.C.5) Soit V un sous-espace vectoriel de L ( E) inclus dans Sim( E), de
dimension
d > 1. Montrer qu'il existe un sous-espace vectoriel W de L ( E) inclus dans
Sim( E),
de même dimension d, et contenant IdE .
I.C.4) Dans cette question seulement, on suppose n impair. Si f , g
appartiennent
à GL( E), montrer qu'il existe R tel que f + g soit non inversible.
I.C.3) Dans cette question seulement, on suppose n = 2. Expliciter un espace
vectoriel de dimension 2, formé de matrices de similitudes. En déduire, avec
soin,
que d2 = 2.
MATHÉMATIQUES II
On pose V = Vect( F ). C'est donc un sous-espace vectoriel de E de dimen-
II.C.6)
En déduire la valeur de d12 .
- x6
- x7
x3
- x5
- x2
x4
x0
x1
· · · FIN · · ·
II.E - Conjecture du résultat général
Conjecturer la valeur de dn dans le cas général.
Que peut-on en déduire ?
est une matrice de similitude.
Montrer que, quel que soit ( x0 , ..., x7 ) R8 ,
x0 - x1 - x2 - x4 - x3 - x5
x1 x0 - x4 x2 - x5 x3
x2 x4
x0 - x1 - x6 x7
x4 - x2 x1
x0
x7
x6
x3 x5
x
-
x
x
-
x1
6
7
0
x5 - x3 - x7 - x6 x1
x
0
x6 x7 - x3 x5
x2 - x4
x7 - x6 x5
x3 - x4 - x2
II.D - Dans cette section, la dimension de E est 8
Page 3/3
d) Montrer que la somme de W et V est directe et que W V est stable par
f 1 , f 2 , f 3 , f 4 . Aboutir alors à une contradiction.
Ainsi W = f 4 (V ) est un sous-espace vectoriel de V de dimension 4.
c) Soit e fixé dans V , de norme 1. En procédant comme au II.B.1.a) (mais ce
n'est
pas à refaire), on peut montrer que (e, f 1 (e), f 2 (e), f 1 f 2 (e)) et une
base orthonormale
de V . En remarquant que f 3 (e) = f 1 f 2 (e), utiliser cette base pour
montrer que :
y V , f 4 (y) V.
Quitte à remplacer f 3 par - f 3 , on considère pour la suite que f 3 = f 1 f 2
.
b) On note f i l'endomorphisme induit par f i sur V , i = 1, 2, 3.
Justifier qu'il existe {-1, 1} tel que f 3 = f 1 f 2 .
a) Montrer que V est stable par f 1 , f 2 , f 3 .
II.C.5)
sion 8.
II.C.4) Montrer que F = ( x, f 1 ( x ), f 2 ( x ), f 3 ( x ), f 1 f 2 ( x ), f
1 f 3 ( x ), f 2 f 3 ( x ), f 1 f 2 f 3 ( x ))
est une famille orthonormale.
On fixe un tel x pour la suite.
Montrer qu'il existe x E de norme 1 tel que < f 1 f 2 f 3 ( x ), x >= 0.
II.C.1)
En utilisant f 4 , montrer que f 3 ne peut être égal à ± f 1 f 2 .
II.C.2) Montrer que f 1 f 2 f 3 est un automorphisme orthogonal, symétrique et
non
colinéaire à IdE .
II.C.3) Quel est le spectre de f 1 f 2 f 3 ?
II.C - Dans cette section, la dimension de E est 12
On suppose qu'il existe dans L ( E), une famille ( f 1 , f 2 , f 3 , f 4 )
d'automorphismes
orthogonaux antisymétriques vérifiant : i 6= j, f i f j + f j f i = 0.
II.B.2) Vérifier que pour tout ( x0 , x1 , x2 , x3 ) R4 , M( x0 , x1 , x2 , x3
) est une matrice
de similitude. Qu'en conclure ?
c) Si x0 , x1 , x2 , x3 sont des nombres réels, donner la matrice M( x0 , x1 ,
x2 , x3 ) dans B
de l'endomorphisme x0 IdE + x1 f 1 + x2 f 2 + x3 f 3 .
b) Montrer que f 3 = f 1 f 2 . Quitte à changer f 3 en son opposé, on suppose
dans la
suite que f 3 = f 1 f 2 .
MATHÉMATIQUES II
- x7
x6
- x5
- x3
x4
x2
- x1
x0
Filière PSI
On pose V = Vect( F ). C'est donc un sous-espace vectoriel de E de dimen-
II.C.6)
En déduire la valeur de d12 .
- x6
- x7
x3
- x5
- x2
x4
x0
x1
· · · FIN · · ·
II.E - Conjecture du résultat général
Conjecturer la valeur de dn dans le cas général.
Que peut-on en déduire ?
est une matrice de similitude.
Montrer que, quel que soit ( x0 , ..., x7 ) R8 ,
x0 - x1 - x2 - x4 - x3 - x5
x1 x0 - x4 x2 - x5 x3
x2 x4
x0 - x1 - x6 x7
x4 - x2 x1
x0
x7
x6
x3 x5
x
-
x
x
-
x1
6
7
0
x5 - x3 - x7 - x6 x1
x
0
x6 x7 - x3 x5
x2 - x4
x7 - x6 x5
x3 - x4 - x2
II.D - Dans cette section, la dimension de E est 8
Page 3/3
d) Montrer que la somme de W et V est directe et que W V est stable par
f 1 , f 2 , f 3 , f 4 . Aboutir alors à une contradiction.
Ainsi W = f 4 (V ) est un sous-espace vectoriel de V de dimension 4.
c) Soit e fixé dans V , de norme 1. En procédant comme au II.B.1.a) (mais ce
n'est
pas à refaire), on peut montrer que (e, f 1 (e), f 2 (e), f 1 f 2 (e)) et une
base orthonormale
de V . En remarquant que f 3 (e) = f 1 f 2 (e), utiliser cette base pour
montrer que :
y V , f 4 (y) V.
Quitte à remplacer f 3 par - f 3 , on considère pour la suite que f 3 = f 1 f 2
.
b) On note f i l'endomorphisme induit par f i sur V , i = 1, 2, 3.
Justifier qu'il existe {-1, 1} tel que f 3 = f 1 f 2 .
a) Montrer que V est stable par f 1 , f 2 , f 3 .
II.C.5)
sion 8.
II.C.4) Montrer que F = ( x, f 1 ( x ), f 2 ( x ), f 3 ( x ), f 1 f 2 ( x ), f
1 f 3 ( x ), f 2 f 3 ( x ), f 1 f 2 f 3 ( x ))
est une famille orthonormale.
On fixe un tel x pour la suite.
Montrer qu'il existe x E de norme 1 tel que < f 1 f 2 f 3 ( x ), x >= 0.
II.C.1)
En utilisant f 4 , montrer que f 3 ne peut être égal à ± f 1 f 2 .
II.C.2) Montrer que f 1 f 2 f 3 est un automorphisme orthogonal, symétrique et
non
colinéaire à IdE .
II.C.3) Quel est le spectre de f 1 f 2 f 3 ?
II.C - Dans cette section, la dimension de E est 12
On suppose qu'il existe dans L ( E), une famille ( f 1 , f 2 , f 3 , f 4 )
d'automorphismes
orthogonaux antisymétriques vérifiant : i 6= j, f i f j + f j f i = 0.
II.B.2) Vérifier que pour tout ( x0 , x1 , x2 , x3 ) R4 , M( x0 , x1 , x2 , x3
) est une matrice
de similitude. Qu'en conclure ?
c) Si x0 , x1 , x2 , x3 sont des nombres réels, donner la matrice M( x0 , x1 ,
x2 , x3 ) dans B
de l'endomorphisme x0 IdE + x1 f 1 + x2 f 2 + x3 f 3 .
b) Montrer que f 3 = f 1 f 2 . Quitte à changer f 3 en son opposé, on suppose
dans la
suite que f 3 = f 1 f 2 .
MATHÉMATIQUES II
- x7
x6
- x5
- x3
x4
x2
- x1
x0
Filière PSI