Thème de l'épreuve | Notion de moment dans différents contextes |
Principaux outils utilisés | séries entières, espérance, convergence normale, intégrales généralisées |
Mots clefs | moment, loi de Poisson, fonction génératrice des moments, polynômes de Hilbert, sommation par paquets |
t, % Mathématiques 2 °° % , !--l _/ PSI @ communs EENÏHHLE-SUPËLEE 4 heures Calculatrices autorisées N Ce problème aborde la notion de moment dans différents contextes: moment d'une variable aléatoire réelle discrète à valeurs positives dans la partie I ; moment d'une suite numérique réelle dans la partie Il ; moment d'une fonction dans la partie III. Notations Si f est une fonction de classe 000 et p un entier naturel, on note f(p,q)ew2 est une famille de nombres reels telle que i. pour tout ]) E N, la série E lup,ql converge, 1120 +00 11. la serie E lupvql converge, 1720 (FC +oo alors, en notant Sp : E up7q et, pour tout n entier naturel, W,, = E up_q, q=° (p,q)EURfN2 p+q=n . pour tout q EUR IN, la série Ë up7q converge ; on note SZ; sa somme ; P>O . les séries E S' , E S' et g W convergent ; P (1 " p>0 1120 n>0 +30 +00 +oo . E Sp : E S' = E W... c'est--à--dire: «; p=0 q=O n=0 +00 +90 +00 +00 +oo }: up,q : Ë:upsq : E: }: uP-ÿ p=0 q=0 p+q=n I Moments d'une variable aléatoire Soit X une variable aléatoire réelle discrète sur un espace probabilisé (Q, A, IP). On suppose que X (Q) C [R+*. Si p E N, on dit que X admet un moment d'ordre p si la variable aléatoire Xp admet une espérance. On note alors m,,(X), appelé moment d'ordre p de X, l'espérance de Xp. On remarque que mO(X) : 1. Q 1. Justifier que VkEUR [[l,nfl,0gng1+X". Q 2. En déduire que, si X admet un moment d'ordre n (n EUR IN*), alors X admet des moments d'ordre k: pour tous [EUR EUR [[l,n-- 1]. I.A * Fonction génératrice des moments On suppose que, pour tout entier naturel non nul n, X admet un moment d'ordre n et que la série entière tn Ë m,,(X)--, admet un rayon de convergence RX > O. "20 n. +00 Ën Pour tout t EUR ]--RX, RX{, on note MX(t) : E mn (X)--|. La fonction MX s'appelle la fonction génératrice des n. n=0 moments de la variable aléatoire X. 2018-02-12 20:12:45 Page 1/4 (GQ BY--NC-SA Q 3. Justifier que la connaissance de la fonction M X permet de déterminer de manière unique la suite (mn (X)) nEURN' Q 4. En utilisant les résultats du préambule, montrer que, pour tout t EUR ]--R X, R X[, la variable aléatoire etX admet une espérance et que Mx(t) : - (etX). Q 5. Montrer réciproquement que, s'il existe un réel R > 0 tel que, pour tout t EUR ]--R,R[, la variable aléatoire etX admet une espérance, alors l'ensemble de définition de la fonction génératrice des moments de X contient ]--R, R[ et pour tout t EUR ]--R, R[, Mx(t) : *(etx). On suppose que X et Ysont deux variables aléatoires réelles discrètes indépendantes à valeurs strictement positives admettant des moments de tous ordres. On note RX (respectivement RY) le rayon de convergence (supposé strictement positif) associé à la fonction M X (respectivement My). Q 6. Montrer que la variable aléatoire X + Yadmet des moments de tous ordres et que V[tl < mîn(RX: RY): Ï"X+Y(Ü : ÏWX(Ü >< MY
LB EUR Eæemples A est un nombre réel fixé. I.B.1) On suppose que Z est une variable aléatoire sur (Q, A, [P) suivant la loi de Poisson de paramètre À. Q 7. Montrer que Z admet des moments de tous ordres. Q 8. Calculer la fonction génératrice des moments de Z. En déduire les valeurs de m1(Z) et m2(Z ) I.B.2) Soit n un entier naturel non nul. Pour [ EUR [[1, 71], X ,- est une variable aléatoire sur (Q, /l , [P) suivant une loi de Bernoulli de paramètre À/ n. On suppose que X 1: X2, ..., X" sont mutuellement indépendantes et on n pose Sn : î:X,. i=1 Q 9. Calculer la fonction génératrice des moments de la variable aléatoire Sn. Q 10. Pour 75 EUR R, calculer lim MS (t). n-->+oo " Q 11. Comparer avec les résultats de la question 8. I.B.3) Pour n EUR N*, Un est une variable aléatoire sur (Q, A, [R) suivant la loi uniforme sur [[1, n]]. On pose 1 Y,, = --U,,. n Q 12. Calculer la fonction génératrice des moments de la variable aléatoire Y,,. Q 13. Pour 75 EUR R, calculer lim MY (t). n-->+oo " II Moments d'une suite numérique Si (an)nEURlN est une suite réelle telle que, pour tout entier naturel p, la série E npan converge absolument, on 71.20 +oo appelle moment d'ordre p de la suite (an) le nombre 2 npan. n=0 Le but de cette partie est de construire une suite non nulle dont tous les moments d'ordre p (p EUR IN) sont nuls. II.A -- Étude d'une fonction On définit la fonction [R par @(OE)=exp(Æ) si:c
l æ<1 Q 16. Montrer que, pour tout entier naturel non nul p, il existe deux polynômes PP et Qp à coefficients réels tels que, pour tout a: EUR ]--00, 1[, *q/2 q=0 (1. On considère les polynômes de Hilbert HO(X) : 1 : ?; ÎÎ(X k) : X
') ( / | Q 23. Utiliser les résultats admis dans le préambule pour établir l'égalité VoeEUR]-- 1,1, 0 +oo Pour 2 EUR 23, on note O(z) : E a,,z" et, sous réserve de convergence, n=0 ©.
: Z ... a...z" n=0 Q 25. Justifier que, pour tout p EUR N* et tout 33 EUR ]--1,1{, <Ï),,(æ) : C par 0(æ) : 0 si a: < () 9()Î ln2æ+_lnæ _ >0 x -- exp 4W2 1 27r si 33 Q 32. Montrer que lina|0(m)l : 0. ma æ>0 Q 33. Justifier que 9 est de classe C°° sur [R+* et démontrer que, pour tout n EUR D\l*, il existe Pn EUR C{X] tel que P 1 V3: EUR ]0,+oe{ 9 Û On pourra effectuer le changement de variable y : --lnæ. Q 35. Démontrer que 0 est de classe C°° sur [R. III.B + Étude d'une intégrale Q 36. Montrer que pour tout entier naturel p, l'intégrale +oo Ip = / e*"*P">' sintdt est absolument convergente et qu'elle vaut zéro. \ 1 . Q 37. A l'aide du changement de variable 75 = %, démontrer que 7r 2 2 +00 2 EUR*?" " f1 ln oe _ lnoe Vp EUR IN Ip : 27r /æP exp (-- 47r2 ) sm (ï) dx 0 Q 38. Conclure. oooFlNooo 2018-02-12 20:12:45 Page 4/4 @@ BY--NC-SA