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... m=9æ:Ë *
...mm mm...--SE - mao...äoËoe ËmmÈ
oeu=o_:=v...-->uooe ":=IOEOV aoe=cu:OU
'
Les calculatrices sont autorisées.
***
N.B. : Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, & la
précision et à la concision
de la rédaction. Si un "candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler
être une erreur
d 'énoncé, il le signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en
expliquant les raisons
des initiatives qu 'il a été amené à prendre.
Certaines des questions peuvent donner lieu à une application numérique, une
attention toute
particulière y sera donnée lors de la correction de ce problème.
Les candidats doivent respecter les notations des énoncés et préCiser, dans
chaque cas, la
numérotation de la question traitée.
$$$
DOSSIER REMlS-AUX CANDIDATS
. Texte de présentation (13 pages)
0 Document réponse pour le problème B (3 pages)
L'épreuve comporte deux problèmes totalement indépendants. Dans chaqùe
problème, de
nombreuses questions sont indépendantes.
PROBLEME A : CONDUCTIVITE D'ANNEAUX MESOSCOPIQUES lSOLES
Un système mésascopique est un échantillon & une échelle intermédiaire entre la
matière à l'état
microscopique (l'atome) et macroscopique (le solide). Sa taille, micronique,
lui confère un grand
nombre d'électrons qui, si la température est assez basse (typiquement de
l'ordre de quelques
centièmes de degrés Kelvin), vont conserver leur « cohérence quantique ». La
physique
mésoscopique est une physique récente, qui se développe avec l'avancée des
nanotechnologies.
On sait fabriquer par lithographie des petits anneaux carrés de quelques
micromètres de côté
dans lesquels des électrons sont contraints de se déplacer. Un champ magnétique
constant imposé
perpendiculairement au plan de l 'anneau va forcer les électrons & tourner dans
l'anneau, créant
ainsi un courant permanent. Il apparaît que la valeur de ce courant est une
fonction périodique du
flux magnétique. Pour mesurer ce courant, les anneaux sont couplés à un
résonateur formé d "une
ligne bifilaire en régime harmonique
A.1 LIGNE BIFILAIRE SUPRACONDUCTRICE AU NIOBIUM
La ligne bifilaire est un micro--résonateur constitué de deux fils parallèles
d'une longueur EUR et
distants de 2d . Celui--ci est fabriqué par lithographie optique sur un
substrat de saphir. Afin de
limiter la dissipation par effet Joule, un supraconducteur, le niobium, a été
choisi comme matériau
constitutif de la ligne. Enfin, pour minimiser la taille du résonateur, une
géométrie en méandre a été
adoptée (voir figure l).
1:« W,.
5
à?"
«u--
m
2
ww"...
Figure 1 : micr0photographie optique d'une partie de la ligne bifilaire en
meandre et de ses
anneaux mésoscopiques carrés.
Dans cette partie, on cherche à établir l'équation de propagation des ondes de
courant dans la ligne.
Pour ce faire, la ligne est « déployée » sur toute sa longueur EUR. Le modèle
de lignes à constantes
réparties est le suivant : on isole une portion de la ligne entre les abscisses
x et x+ dx. Le schéma
électrique équivalent est donné par la figure 2. On notera que A est
l'inductance linéique
(inductance par unité de longueur) et que I" est la capacité linéique. On
remarquera que l'axe des x
est orienté de la droite vers la gauche.
Figure 2 : ligne bifilaire et portion de largeur dx
A.1.1 Quelles sont les unités de A et de F ? Justifier rapidement le fait qu'il
n'y ait pas de
résistors dans ce modèle.
. . - ' . - , . . Ôu ôi
A.1.2 En se limitant a des termes du premier ordre, etabhr une relation entre
----à----- et --à-- d'une part,
t x
ôu ôi ,
et une seconde entre ---------- et ----------- d autre part.
ôx ôt
A.1.3 Déterminer alors l'équation différentielle régissant l'évolution de u(x,
t) et celle régissant
l'évolution de i(x, t) .
A.1.4 Quelle remarque peut--on faire quant à ces deux équations ? Que
traduisent--elles
(?
1
\/_AÎ .
physiquement ? Que représente la quantité
A.2 CALCUL DE LA CAPACITE LIN EIQUE DE LA LIGNE BIFlLAIRE
On considère deux fils infinis parallèles portant chacun respectivement la
charge +q , et --q par
unité de longueur. Ces fils sont déposés sur un substrat de saphir qui est un
milieu diélectrique
linéaire et isotrope (figure 3). Le demi-espace 2 < 0 est occupé par le saphir et le demi-espace z > 0 est occupé par le vide.
Z
mmaænm...m «- '
Figure 3 : portion de ligne bifilaire déposée sur un substrat de saphir
Pour les calculs d'électrostatique de cette partie, il suffira d'employer les
théorèmes classiques
(théorème de Gauss par exemple) en remplaçant la permittivité du vide 50 par
EURefi. -80 une
permittivité effective qui tient compte du fait qu'une partie de l'espace est
occupée par le saphir.
A.2.1 Soit un fil infini portant la charge linéique +q. Calculer le champ
électrique créé en tout
point M de l'espace en fonction de r (distance de M au fil). On justifiera
proprement le
calcul (symétries, invariances, théorème utilisé).
On appelle 2d la distance séparant les deux fils, ainsi le fil « positif » est
situé en y : +d et le fil
« négatif » en y = -----a' .
A.2.2 En déduire le champ électrique créé en tout point P du plan z == 0 (plan
sur lequel se situent
les deux fils).
Les fils ne sont pas infiniment minces : soit 2a leur épaisseur, négligeable
devant la distance les
séparant.
A.2.3 Calculer la circulation du champ électrique sur un chemin allant d'un
point du bord de la
ligne portant la charge linéique +q (abscisse d ---- a) à un point du bord de
la ligne portant
la charge ------q (abscisse ----- d + a ). En déduire la différence de
potentiel qui règne entre ces
deux fils.
A.2.4 En isolant une portion de ligne bifilaire de longueur d£ , tout se passe
comme si l'on était en
présence d'un condensateur. Quelle est la charge portée par chaque armature ?
En déduire
la capacité de ce condensateur puis la capacité linéique P de la ligne
bifilaire en fonction de
EURefi% d et a.
A.3 RESONAN CES DE LA LIGNE BIFILAIRE ET IMPEDAN CE EQUIVALENTE
A.3.1 On considère une onde électrique qui se propage dans le sens des x
croissants, repérée par
l'indice « + ». Les expressions complexes de la tension et du courant sont alors
respectivement :
u+ (x, t) : U+ej(a""kx) et i+ (x, t) = I+ej("""kx) où j2 = -----1
A.3.l.a En reprenant l'équation du A.1.3, quelle est la relation entre k et co
'?
A.3.1.b En utilisant les équations obtenues en A.1.2, calculer le rapport ZC ==
u+ (x, t)/ i+ (x, t) en
fonction de A et de F . Quelle est la signification physique de ce rapport ?
Quel nom peut--
on lui donner '?
A.3.2 On considère maintenant une onde électrique qui se propage dans le sens
des x
décroissants, repérée par l'indice « -----». En suivant la même démarche qu'en
A.3.1, exprimer
i_ (x, t) en fonction de u_ (x, t) et de ZC.
A.3.3 La ligne bifilaire étant ouverte, les ondes vont se réfléchir en x«=
EUR). On cherche alors des
solutions pour l'onde électrique sous la forme suivante :
_Z{_(X, [) : U+ej(wt_kx) + U_ej(wt+kx) et £(X, t) : I+ej(wt--kx) +I--ej(wt+kx)
En utilisant les résultats des questions A.3.1 et A.3.2 et le fait que la ligne
bifilaire est
ouverte en x = 0 , établir une relation entre U + _ et U et calculer le rapport
_Z_(x) =y_(x,t)/i(x,t) en fonction de ZC, k et x.
A.3.4 Tout se passe comme si le générateur qui alimente la ligne était branché
sur une impédance,
l'impédance d'entrée Ze à _Z_ (x : £) de la ligne bifilaire. Calculer Ze en
fonction de ZC, k
etfi.
A.3.5 On considère maintenant une bobine pure d'inductance L placée en
parallèle sur un
condensateur pur de capacité C .
A.3.S.a Calculer l'impédance équivalente de cette association parallèle. On la
mettra sous la forme
suivante : '
Zo
Zeq=--j...
""'" fl...ÊZQ...
600 a)
Exprimer 20 et 500 en fonction de L et C. Comparer cette expression à
l'impédance
d'entrée Ze calculée à la question A.3.4.
A.3.5.b Tracer sur la copie l'allure du module Zeq en fonction de la pulsation
&) . Quel est le
phénomène qui se produit pour a) = (00 ?
A.3.6 On remarque que la ligne bifilaire présente en fait plusieurs pulsations
de résonance. En
utilisant l'expression de l'impédance équivalente obtenue en A.3.4, montrer que
les
pulsations de résonance sont des multiples entiers d'une pulsation fondamentale
que l'on
exprimera en fonction de la longueur £ de la ligne et de \f11\Î . A quel
système simple vous
fait penser ce résultat ?
A.3.7 Application numérique : la première fréquence de résonance est de l'ordre
de 320 MHz et
la ligne bifilaire a une longueur de 20 cm, une fois déployée. En déduire la
valeur de la
vitesse de propagation des ondes sur la ligne bifilaire. Cette valeur vous
semble-t-elle
cohérente '? '
A.4 QUAN TIF ICATION DU FLUX MAGNETIQUE --- COURANT PERMAN ENT
L 'espace est muni d 'un repère carte'sien (O,x, y,z). Un champ magnétique
permanent et uniforme
règne en tout point, dirigé selon l'axe ( Oz) : Ë == Be: .
A.4.1 On considère un anneau circulaire métallique de rayon R , situé dans le
plan 2 : O.
Exprimer la quantité CD = " Ë - ËÊ en fonction de la normeB du champ magnétique
et du
anneau
rayonR . En quelle unité exprime-t-on CD '?
A.4.2 Un électron de masse m et de charge ------e est assujetti à se déplacer
dans la circonférence de
l'anneau d'épaisseur très faible. Il est alors soumis à la force de Lorentz. En
appliquant le
principe fondamental de la dynamique à l'électron, montrer que la norme v de la
vitesse de
cet électron s'exprime simplement en fonction des grandeurs suivantes : e , CD
, m et R.
A.4.3 Nous allons utiliser maintenant une hypothèse émise par Bohr au début du
vingtième siècle
afin d'expliquer les niveaux d'énergie quantifiés des électrons dans les atomes
: le moment
Cinétique de l'electron est quant1fie. Il ne peut prendre que des valeurs
multiples de ------------ ou
275
h est la constante de Planck. On donne h = 6, 62 --10'34 J -s. '
A.4.3.a Montrer que h possède bien la dimension d'un moment cinétique.
A.4.3.b En appliquant la condition de quantification de Bohr à l'électron
toumoyant dans l'anneau,
montrer que la quantité CD est quantifiée, c'est-à-dire qu'elle ne peut prendre
que des
valeurs multiples d'une certaine autre quantité CI)1 que l'on exprimera en
fonction de la
constante de Planck h et de la charge élémentaire e. La quantité 1 est
appelée quantum
de flux.
A.4.3.c Application numérique : calculer la valeur numérique de CD, sachant que
e = l, 61 -10'19 C.
A.4.4 On peut montrer en utilisant la mécanique quantique que l'anneau est le
siège d'un courant
permanent périodique avec le flux =<1>DC
co @@ ôË8aoe...u $... ...--83.3È :...... o:> " N «.:--mE
mË.æëËuæ u£mäâ ...»? ...Ëwäæm.
:.UV
B.2.1
B.2.2
B.2.3
B.2.4
B.2.5
B.2.6
B.2.7
B.3
Quel est le grandissement ynécessaire ? Commenter le signe.
Dans un premier temps, on utilise le montage de la figure 2 qui comprend une
source
lumineuse (que l'on supposera ponctuelle) située en un point S (située sur
l'axe optique)
située en amont d'un diaphragme et un diffuseur épais. La diapositive sera
insérée, centrée
en I sur l'axe optique juste devant le diffuseur. L'objectif est constitué
d'une lentille
convergente de focale j' = O? : ---5Ï" centrée sur l'axe optique en 0. Quel est
l'intérêt du
diffuseur épais '?
Tracer sur la figure (B.2.3) du document réponse G' et D' les images des points
G et D
représentant respectivement les bords gauches et droits de la diapositive. Dans
quel sens
faut-il monter la diapositive '? Justifier votre réponse.
Déterminer les expressions de e, m et f' en fonction du grandissement ;! et de
[. Réaliser
l'application numérique pour le grandissement souhaité.
On souhaite en plus pouvoir obtenir une image nette par déplacement de
l'objectif pour des
distances ! comprises entre 2 et 5 m. Quelles sont les grandissements et
largeurs d'images
horizontales correspondant à ces deux limites (image nette d'une diapositive
horizontale) ?
Quelles sont les limites de déplacement de la lentille (Cl) entre 0... et O,...
(donner
10... et ID,... ) '? Quelle est la course nécessaire pour l'objectif?
Quel intérêt/inconvénient voyez-vous à utiliser toute la surface de la lentille
?
PROJECTEUR DE SECONDE GÉNÉRATION
Pour réaliser un projecteur de seconde génération, on interpose une lentille
(CO)
convergente entre la lampe et le diaphragme du montage précédent. Cette
lentille est en
général épaisse, mais pour les besoins de cet exercice, on supposera qu'elle
est mince et
qu'on se trouve toujours dans les conditions de GAUSS (cf. figure 3). On
remplace le
diffuseur par un verre parfaitement transparent permettant de séparer
thermiquement les
deux parties du projecteur. On supposera qu'il est suffisamment fin pour qu'on
puisse
négliger le décalage de rayons qu'il induit.
(C0) (C1)
Figure 3 : Vue du projecteur de diapositives de seconde génération
:oOEË......Êw «...:--83 $... 8>ËËÊË % .533 .--oÈ :c «:> " m «.:--mE
.K
(
:.U...
B.3.1
B.3.2
B.3.3
B.3.4
B.3.5
B.3.6
B.3.7
B.3.8
On a placé la lentille convergente (C0) de manière à ce que le pinceau lumineux
issu de S
englobe toute la largeur de la diapositive et se focalise en 0, centre optique
de la lentille
(Cl). Sur la figure (B.3.1) du document réponse :
- tracer l'enveloppe « utile » du pinceau lumineux entre S et E (définie par
les rayons
limites)
- construire les images G ' et D ' de G et D respectivement (co...entaire)
- indiquer explicitement la position du plan focal image de (CO).
Donner la relation entre la distance focale image fg' de (CO) et O'O pour un
grandissement transversal associé à (C0) G; = -4.
Pour des raisons d'encombrement, on est contraint de fixer la distance ÎSÎ à 5
cm. En
déduire la valeur de la distance SO' pour une image nette pour une distance
[3200 cm.
Quelle est alors la valeur de la distance focale de la lentille (CO) '?
Dans le cadre des conditions aux limites imposées pour le réglage de la netteté
dans B.2,
on a prévu de pouvoir déplacer la lentille (Cl) entre O,... et O...x déterminés
dans B.2.5.
Ceci implique un mouvement conjugué de (CO) entre les positions O'... et
O'...ax. Donner
les distances SO'... et SO'mx correspondantes de manière à toujours respecter
les
conditions explicitées dans B.3.1.
Quelle est la relation entre la course ASO' de la lentille (CO) et la course
AIO de la lentille
(Cl) '? Application numérique. '
Doit-on toujours mettre la diapositive dans le même sens ? Commenter.
Quels sont les avantages à placer (Cl) au point conjugué de S par (CO) ?
FIN DU PROBLEMEB
FIN DE L'ENONCE.
' - - n' uements'fls'a it d'un examen):
Note : Appoeczatzon du correcteur (u :q 9
20
* Uniquement s'il s'agit d'un examen.
DOCUMENT REPONSE
***
' N.B. : Le candidat veillera à bien remettre le présent document réponse avec
sa copie eta le placer
dans le même sens que les autres copies rendues afin de préserver son anonymat.
É Les tracés d'optique étant délicats, le correcteur attachera une importance
au soin et à le clarté du
document rendu.
***
, Figure B.1.1 :
\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\ \
Proposé sur le site
[""/""""z/"""/"";
?
'IlIII/IIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
1/3
\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\ \\\\\ \\\\\\\\\\\
Figure B.l.3
;
(C1)
. ËËÎ3-
Figure B.l.7
rx
_(C1)
Figure B.2.3 :
Système schêmfique '
Figure B.3.1 :
(C1)
(C1)
FIN DU DOCUMENT REPONSE