mm.--52-- .v " mm.--fifi
...... mao...æ>Ë
...wm ammfiE - a:oËoËoe Ë5...ËË
......=o_zzu...-->_ooe ...::EOEou mz=ovzcu
'
SESSION 2009
A PSIP208
CONCOURS (OMMUNS POlYTECHNIOUES
EPREUVE SPECIFIQUE - FILIERE PSI
PHYSIQUE 2
Durée : 4 heures
Les calculatrices sont autorisées.
*****
N.B. : Le candidat atiachera la plus grande importance àla clarté, à la
précision et à la concision
de la rédaction. Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler
être une erreur
d'énoncé, il le signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en
expliquant les raisons
des initiatives qu 'il a été amené à prendre.
*****
L'épreuve comporte un problème de physique et un problème de chimie. Les
candidats traiteront les
deux problèmes dans l'ordre de leur choix et les rédigeront de façon séparée.
Le sujet comporte 12
pages.
Durées approximatives : Physique : 2 heures
Chimie : 2 heures
Problème de physique
Ce problème comporte quatre parties largement indépendantes. Un formulaire se
trouve en
fin de problème.
Partie I : Etude expérimentale d'un matériau ferromagnétique
On désire tracer expérimentalement le cycle d'Hystérésis B = f (H) d'un
matériau se
présentant sous la forme d'un tore sur lequel sont bobinés deux enroulements.
On note R son rayon
moyen et S sa section.
Le schéma de principe du montage expérimental est le suivant :
1/12
voie Y
Dans les conditions expérimentales, N2.i2 << N1.i1. On ne tiendra pas compte de la résistance des enroulements. H et B sont supposés uniformes dans le tore. Compte tenu qu'on peut inverser (en appuyant sur la touche « invert >>) une des
deux voies
de l'oscilloscope, on n'attachera pas trop d'importance aux signes des
coefficients de
proportionnalité K1 et K2 dans les deux questions suivantes.
1) La relation entre il et H est du type H : K1.i1 . Etablir l'expression de K1
en fonction de N1 et R.
2) a) Rappeler la relation entre le flux $... à travers une section droite du
circuit magnétique et
la tension induite vz dans la bobine 2. La relation entre vs et B est du type B
: K2.vs. En déduire
l'expression de K2 en fonction de oc, N2 et S. On admettra que vs = 0, lorsque
B = 0.
b) On utilise le montage ci--contre pour réaliser l'intégrateur.
Quelles doivent être les bornes d'entrée + et - de
l'amplificateur opérationnel pour un fonctionnement en mode
linéaire '? Etablir alors l'expression de oc en fonction de R et
de C.
3) Les composants donnent K 1 = 100 S.]. et K2 = 0,20 S.]. .
On observe sur l'écran de l'oscilloscope la courbe ci-dessous.
En déduire l'ordre de grandeur du champ magnétique rémanent Br , de sa valeur à
saturation Bsat et
de l'excitation coercitive HC dont on précisera les unités !
...............................................................................................................
ocu---'-cooou.ouono.oootvonaecolcu-- coon-l\o-ooo
uovou--o.c..oc|v|\oonooc-opoo'-oo----.-on->----no--ocooo ooooooooooo
. \ . .
.----.-
2/12
4) La ferrite présente un cycle de surface inférieure à celle du fer ainsi
qu'un champ rémanent plus
faible.
Quel est parmi ces deux matériaux celui qui est le mieux adapté àla réalisation
:
* d'un transformateur ?
* d'un aimant permanent '?
5) Sur l'oscillogramme, on évalue l'aire A du cycle à 6 carreaux. Rappeler sous
forme d'une
intégrale, l'expression de la densité volumique d'énergie dissipée dans le
matériau au cours d'un
cycle. L'évaluer numériquement dans le cas du cycle étudié ci-dessus.
Partie II : influence des courants de Foucault sur un cycle d'hystérésis
On considère un conducteur ohmique, cylindrique de très grande hauteur h (Le.
supposé
infini) suivant l'axe z'z. Il est amagnétique, c'est-à-dire assimilable d'un
point de vue magnétique à
du vide de splitéabilité ....
...,
Ce conducteur est placé dans une région où règne un champ magnétique extérieur B
ext
_.
uniforme avec Bex, : Bmax cos(æt) @. Celui--ci provient d'une excitation
extérieure
_.
H : Hmax cos(wt) @ .
EUR)Ct
On note ,a son rayon et y sa conductivité électrique.
42
_.
1) L'air est assimilé à du vide. Rappeler la relation qui existe entre Ë et H
ext ext '
---- rB cos cat _. . , . , . *
2) Montrer que A = Æ----(----)- ea est un potentrel vecteur dont derrve le
champ magnet1que B
2 ext '
où ê}, est le vecteur unitaire ortho-radial des coordonnées cylindriques.
3) Expliquer pourquoi, il apparaît dans ce conducteur ohmique un champ
électrique induit Ë ainsi
que des courants induits de densité volumique Îv .
4) Quelle relation existe--t-il entre une densité volumique de courant Z et son
courant I ? Quelle est
l'unité de Z '?
3/12
5) En se plaçant dans l'approximation des régimes quasi--stationnaires,
déterminer les expressions
de É et Îv en fonction de B
max'
r, y, a) et t.
6) Rappeler l'expression de la densité volumique locale des pertes J oule
instantanées, puis établir sa
valeur locale moyenne sur le temps en fonction de B r, y et a) .
max'
7) A l'aide d'une intégration sur le conducteur de rayon p et de hauteur h,
donner l'expression de la
densité volumique des pertes J oules moyennes sur le temps et sur l'espace.
8) Dessiner l'allure des lignes de courants induits à l'intérieur du conducteur
étudié précédemment.
Les pertes à l'intérieur de ce conducteur sont elles modifiées :
- si on découpe le conducteur suivant un plan d'équation @ = constante '?
- si on découpe le conducteur suivant un plan d'équation z = constante '?
9) Pourquoi feuillette--t--on les circuits magnétiques des transformateurs
électriques ?
Pourquoi aj oute-t--on du silicium (peu conducteur) au fer de ces circuits
magnétiques '?
10) La densité de courant jv crée à l'intérieur du conducteur un champ
magnétique B' avec
2 2
Ë'(Ï) : "O)/Bmaxw(p Î' )
4
et B'(r) =Ô pour tout r > ,a .
sin(wt) ëz pour tout r < p _. En assimilant l'induction magnétique B à l'intérieur du conducteur aux deux contributions B EUR)Ct et B' soit B = Bex, + B' , déterminer en fonction de Bmax , p , a) , t et y, le flux fi(t) de B à travers un disque de rayon p et d'axe z'z. @@ -- 2ez. 7rp 11) On définit le champ magnétique moyen dans le conducteur par < B(t) >=
Déterminer
< B(t) > en fonction de Bmx, ..., y, a) , p et t.
12) On rappelle qu'à une grandeur sinusoïdale réelle x(t) : X max cos(wt + ça)
, on peut lui associer la
grandeur complexe gg(t) : )_Çmaxej"" où X est le complexe de module X max et
d'argument ça .
--HlâX
4/12
Montrer qu'on peut définir une splitéabilité complexe # telle que < l_3(t) >=
ÆËext(Ï)- On
précisera le module et l'argument de ,u en fonction de flo , y, a) et p.
13) Quelle est alors l'allure des cycles d'hystérésis des matériaux
ferromagnétiques en haute
fréquence, lorsque les courants de Foucault sont importants ?
Partie III : utilisation des matériaux ferromagnétiques
A] Etude d'un circuit magnétique
On considère le dispositif suivant qui comporte un circuit magnétique torique
et un
conducteur rectiligne supposé infini, parcouru par un courant i(t), placé sur
l'axe de révolution du
tore. Le tore est à section rectangulaire de hauteur H, les côtés sont distants
de a et b de l'axe de
révolution; a et b sont donc les rayons intérieur et extérieur du tore. On a
b=2a et H=lcm. Le
matériau magnétique constituant le tore est supposé homogène, linéaire, de
splitéabilité
magnétique relative ur = 106. On rappelle que uo = 47c.10'7 Hm"'.
@ Z
V
2 I
a
H 4-------->
2h
1) En justifiant soigneusement votre réponse, montrer qu'à l'intérieur du tore
le champ
magnétique est de la forme 13 = B(r, z) @ ;
2) Exprimer ce champ B(r, z) ;
3) En déduire l'expression du flux (b à travers une section droite du circuit
magnétique.
B] Principe du disjoncteur différentiel
Un disjoncteur différentiel se compose de deux circuits électriques couplés par
le circuit
magnétique précédent. La ligne électrique bifilaire EDF (230 Veff, 50 Hz qui
assure le transport aller
et retour du courant) est placée au centre du circuit magnétique précédent. Une
autre bobine,
assimilable à un circuit ouvert, comporte N spires enroulées autour du circuit
magnétique.
5/12
ialler")
Bobine de N spires de section H.(b-a)
iretour")
Ligne
bifilaire EDF
4) Un usager touche accidentellement un seul des deux fils de la ligne centrale
bifilaire, par
exemple le conducteur aller, en même temps que ses pieds sont reliés à la
terre. Il y a alors un
courant de fuite : tout le courant véhiculé par le conducteur aller ne repart
pas par le conducteur
retour. Pour qu'il n'y ait pas d'accident grave, l'intensité efficace du
courant qui traverse
l'usager doit être inférieure à 30 mAeff. Expliquer en quoi ce dispositif
permet-il de détecter une
électrocution '?
5) La bobine précédente alimente un électroaimant qui coupe l'alimentation EDF
sur seuil de
tension : Vseuil = 5 Veff_ Combien doit--elle comporter de spires pour une
protection de 30 mAeff
(courant maximal admissible dans le corps de l'usager !) '?
6) En pratique, les matériaux magnétiques ne sont généralement pas linéaires,
mais présentent un
cycle d'hystérésis B(H). Pourquoi les constructeurs de disjoncteurs
différentiels recherchent-ils
dB
en H = 0, soit maximum '?
dH
des matériaux magnétiques doux tel que
C] Protection des personnes à l'aide d'un transformateur
Dans certains pays, on impose que certaines installations électriques (salles
de bains,
piscines. . .) soient alimentées via un transformateur de rapport m =].
i1(t) iz(t)
/__+_
___/
6/12
7) Y a-t-il un risque d'électrocution si on touche accidentellement un seul des
deux conducteurs
du secondaire du transformateur. En quoi un transformateur constitue-t-il un
élément de
protection des personnes '? Quelles sont ses limites ?
Partie IV : protection des lignes électriques domestiques
On considère un conducteur métallique de grande longueur L, de section
circulaire de rayon R,
de masse volumique u, de capacité calorifique massique c. On notera y sa
conductivité électrique et
À sa conductivité thermique. Toutes ces grandeurs sont uniformes dans le
conducteur et considérées
indépendantes de la température.
Ce conducteur est parcouru par un courant électrique d'intensité I, dont la
densité de courant L
est supposée uniforme. On se place en régime permanent et on néglige les effets
de bords. On
admettra qu'entre le fil et l'air ambiant, dont la température vaut To, il
s'établit des échanges
thermiques superficiels définis par la loi de Newton : dd : h [T (R) -- TO]
6119 . La puissance thermique
récupérée par le milieu extérieur est proportionnelle à la surface du
conducteur et à la différence de
température entre l'air et la périphérie du conducteur.
1) Les phénomènes de conduction thermique et électrique sont décrits par deux
lois
phénoménologiques : lesquelles ? Préciser les unités des grandeurs qui
interviennent.
2) Du fait des symétries, de quelle(s) variable(s) dépend la température et que
peut-on dire du
vecteur densité de courant thermique ÎQ '?
3) La conduction électrique est responsable d'une dissipation d'énergie par
effet Joule dans le
conducteur. Rappeler, en faisant intervenir je et une caractéristique du
milieu, l'expression de la
densité volumique de puissance dissipée, notée pJ.
4) Donner l'expression du flux thermique % (r) traversant le cylindre de rayon
r < R et de longueur L. Dans les questions 5 et 6, on se propose de déterminer l'équation différentielle qui régit la variation radiale de température en régime permanent. On considère comme système la portion de conducteur comprise entre r et r + dr et de longueur L. 7/12 5) On note dPg1 la puissance thermique élémentaire dissipée par effet J oule dans notre système. A l'aide de la question 3, exprimer dPg1 en fonction de je et des caractéristiques géométriques du système. 6) Relier % (r) , % (r + dr) et dP.... Puis en déduire l'équation différentielle qui régit la variation de température. 7) Déterminer l'expression de T(r) en fonction de la condition aux limites T(R) encore inconnue. On remarquera que r d--T est nul en r = 0 ou que T(O) reste finie. dr 8) En écrivant la conservation de la puissance en R, déterminer T(R) en fonction de 1, y, h et des caractéristiques géométriques du conducteur. On rappelle que I : jeîrR2 . 9) On donne les températures de fusion du plomb et du cuivre : Tfu5(Pb) = 327 °C et Tfus(CU) = 1085°C, ainsi que les conductivités électriques y(Pb) = 4,8 106 8.1. et y(Cu) = 59,6 106 S.l.. On supposera que To = 300 K (ou 27 °C) et h = 1,3 W.m'2.K'l. Que pensez-vous d'un conducteur de plomb de rayon R = 0,25 mm, parcouru par un courant de lA ? Les anciens fusibles étaient des fils de plomb non gainés. Sur quel(s) paramètre(s) jouait--on pour qu'ils servent de limiteur de courant à usage unique ? Formulaire : On donne en coordonnées cylindriques : _. ÔU_. lÔU.. ÔU_. adU :_ +----- +---- , gr ( ) ôr er r 99 69 92 6" @ . ...-1 +aô.ôwz>
r ôr r 99 62
,5,(ä)=[ __1_ a ô), +(a<ôar>_ôgaz>)ëe +(1a_1ô]_
Z ]"
r 92 92
a2U lôU 1 62U 82U 1 @ 5U 1 a2U 62U
: 2 +__+--2' 2 + 2 =--_(r----)+--Î 2 + 2
ôr r Ôr r 99 Ôz r ôr ôr r 99 92
AU
Fin du problème de physique
8/12
PROBLÈME DE CHIMIE
La chimie autour du fluor
Toutes les données nécessaires àla résolution de ce problème sont disponibles
en fin d'énoncé.
La préparation industrielle du difluor gazeux F2(g) s'effectue par électrolyse
à 100°C d'un bain
électrolytique fondu, composé d'un mélange liquide anhydre de fluorure de
potassium et de fluorure
d'hydrogène, noté KF, 2HF. La notation KF, 2HF indique que ce mélange contient
1 mole de KF
pour 2 moles de HF. Après avoir détaillé les différents constituants qui
interviennent au cours de
cette électrolyse (questions 1 à 5), nous aborderons en détail la préparation
du difluor gazeux
(question 6). Ensuite nous nous intéresserons aux solutions aqueuses de
fluorure d'hydrogène
(question 7), puis àla formation des complexes fluorés du fer (III) (question
8) et enfin au polymère
de tétrafluoroéthy1ène (question 9).
1. L'élément fluor F.
1.1. Ecrire la structure électronique du fluor à l'état fondamental.
1.2. Combien d'électrons de valence comporte le fluor à l'état fondamental '?
1.3. A quelle famille appartient le fluor '?
2. Le difluor F2.
2.1. Quel est le schéma de Lewis de la molécule F2 ?
2.2. Quelle est la nature de la liaison chimique entre les deux atomes de fluor
dans la
molécule F2.
3. Le fluorure de potassium KF.
3.1. Quel est le schéma de Lewis de la molécule KF '?
3.2. Calculer le moment dipolaire de la molécule KF.
3.3. Calculer le caractère ionique partiel de la molécule KF.
3.4. En déduire la nature de la liaison chimique entre l'atome de potassium et
l'atome de fluor
dans la molécule KF.
3.5. Le fluorure de potassium solide cristallise dans le même système que le
chlorure de sodium.
3.5.1. Faire le schéma de la maille.
3.5.2. Sachant que la masse volumique du fluorure de potassium est p = 2480
kg.m"3 ,
déterminer le paramètre de maille de KF(s) en pm.
3.5.3. Calculer la compacité de KF(s).
3.6. L'énergie réticulaire d'un cristal est l'énergie standard, à 0 K, de la
réaction de dissociation
de ce cristal en ses ions constitutifs, à l'état gazeux et sans interaction
entre eux.
3.6.1. Ecrire la réaction associée àla définition de l'énergie réticulaire du
cristal KF(s).
3.6.2. Calculer l'énergie réticulaire du cristal KF(s) grâce à un cycle
enthalpique à l'aide
des données précisées en fin d'énoncé.
9/12
4. Le fluorure d'hydrogène.
4.1. Quel est le schéma de Lewis de la molécule HF '?
4.2. Calculer le moment dipolaire de la molécule HF.
4.3. Calculer le caractère ionique partiel de la molécule HF.
4.4. En déduire la nature de la liaison chimique entre l'atome d'hydrogène et
l'atome de fluor
dans la molécule HF.
4.5. Après justification, attribuer les températures de fusion T1 et T2 aux
cristaux HF(s) et
KF(S). T1 = 859,9°C et T2 = 20°C.
5. L'ion hydrogénodifluorure.
L'ion hydrogénodifluorure HF5 joue un rôle important dans les milieux fondus de
type KF, 2HF et
également dans les solutions aqueuses qui contiennent HF. Il faut noter que la
situation de l'atome
d'hydrogène dans l'ion hydrogénodifluorure n'est pas permise par les théories
élémentaires de la
liaison chimique. Seul le calcul de la stabilité de l'édifice HF 5 par la
mécanique quantique permet
d'expliquer la position centrale de l'atome d'hydrogène au milieu du segment
[FF].
5.1. Ecrire le schéma de Lewis de l'ion HF5 .
5.2. En déduire la géométrie de l'ion HF5 .
6. Préparation du difluor gazeux par électrolyse.
Au cours de l'électrolyse de KF, 2HF, si le fluorure d'hydrogène HF est bien
réduit, ce sont les ions
hydro génodifluorure HF5 qui subissent la réaction d'oxydation.
6.1. Ecrire les réactions électrochimiques à l'anode et à la cathode. Il faut
noter que le fluorure
de potassium KF n'a pas d'activité électrochimique dans cette électrolyse et
que les ions H+
n'existent pas dans ce type de milieu fondu KF, 2HF.
6.2. Vérifier que le bilan de cette électrolyse est bien la décomposition de HF
en H2 et F2.
6.3. Donner le schéma complet du dispositif permettant cette électrolyse. Vous
indiquerez
notamment le sens du courant et le sens de déplacement des électrons, ainsi que
le sens de
déplacement des ions hydrogénodifluorure dans la cuve d'électrolyse.
6.4. Le rendement de cette électrolyse est de 70 %. Calculer le volume (en
litre) de difluor
gazeux produit à 100°C, sous la pression atmosphérique, à partir de 100 kg de
mélange KF,
2HF. On assimilera le difluor à un gaz parfait dans les conditions
expérimentales de
l'électrolyse.
6.5. Au cours de l'électrolyse de KF, 2HF il faut appliquer une différence de
tension anode-
cathode comprise entre 8 et 10 V pour que l'électrolyse s'effectue dans de
bonnes
conditions, alors que la tension thermodynamique de décomposition de HF est de
2,9 V.
Donner une explication.
7. Les solutions aqueuses de fluorure d'hydrogène.
Le fluorure d'hydrogène est une molécule polaire, donc très soluble dans les
solvants polaires et
dans l'eau en particulier. Les applications du fluorure d'hydrogène sont très
nombreuses:
' précurseur de la synthèse de nombreux composés dans l'industrie
pharmaceutique et de la
fabrication de divers polymères (PTFE notamment).
10/12
7.1. Ecrire l'équilibre acide base selon Bronsted de HF. La constante d'acidité
associée à cet
équilibre est notée K1 = 10"3 "18,
7.2. Les solutions aqueuses d'acide fluorhydrique contiennent aussi (comme les
milieux fondus
de type KF, 2HF) l'ion hydrogénodifluorure HF5 qui résulte de l'équilibre
suivant :
F" + HF : HF; K2 = 10 0967.
7.2.1. Exprimer la concentration molaire Cp en élément fluor de la solution
aqueuse, en
fonction des concentrations molaires [HF], [F] et [HF5].
7.2.2. Calculer le pH et la valeur de la concentration CF lorsque 2[F_] =
[HFQ]. On négligera
l'autoprotolyse de l'eau et on vérifiera les hypothèses posées.
8. Les complexes FeFQ".
L'ion fer (III) forme avec l'ion fluorure quatre complexes successifs FeFQ'"
tel que x = l, 2, 3 et
4. Les constantes globales de formation BX associées aux quatre complexes
formés sont définies
telles que :
B1=106,O; BZ =1010,7 ; B3 =1013,7 ; B4 =1016,1.
8.1. Calculer les constantes successives de dissociation de ces complexes.
8.2. Tracer le diagramme de prédominance des complexes en fonction de pF = --
log[F"].
8.3. On considère une solution aqueuse constituée de sulfate de fer (III) de
fluorure de
potassium. Déterminer l'espèce majoritaire dans cette solution pour les
conditions
expérimentales suivantes :
8.3.1. pF = 5,3
8.3.2. [F'] = 9.10--4 mol.L_l.
8.4. On considère une solution aqueuse de sulfate de fer (II) dans laquelle on
fait buller du
difluor gazeux.
8.4.1. Quelles sont les précautions expérimentales à prendre '?
8.4.2. Peut-on envisager la formation d'un complexe de fer (III) de type FeFÿ"
'? Expliquer
toutes les étapes de votre raisonnement.
9. Le polymère de tétrafluoroéthylène PTFE.
Le PTFE possède des propriétés remarquables notamment sa résistance et son
inertie chimique
vis--à-vis de la plupart des agents chimiques. L'un des seuls corps à attaquer
le PTFE est le
difluor du fait de son très grand pouvoir d'oxydation.
9.1. Donner le motif du PTFE.
9.2. Ecrire la formule du monomère.
9.3. Quel est le nom courant du PTFE ?
9.4. Donner des exemples d'utilisation du PTFE.
11/12
Données numériques.
Electronégativité
Masse molaire en g.mol"
un.
"...
Rayon ionique (pm) 133 151
e =1,6.1(ï19 c
1Debye = 3,33.10"30 C.m
HF
L, longueur de liaison (pm) L(K--F) = 213 L(H--F) = 92
qF, charge partielle sur le fluor (C) _ 1,34 >< 10--19 _ 6956 >< 10-- ' Données thermodynamiques : Enthalpie standard de formation du cristal de fluorure de potassium : AÆ°(KF, s) = -- 567 l<{J.mol_1 Enthalpie standard de sublimation du potassium : AsubH° : 89 kJ.mol"1 Enthalpie standard de première ionisation du potassium : A...H1 = 415 kJ.mol"1 Enthalpie standard de dissociation de la liaison dans F2 : AdisH°= 159 kJ.mol"1 Enthalpie de premier attachement électronique du fluor : AattH1 = 328 kJ.mol"1 Constante des gaz parfaits R = 8,314 J .mol_l.K_1 Pression atmosphérique normale P = 1,013.105 Pa Potentiels standard d'oxydoréduction E°(F2/F_) = 2,87 V/ESH EO(Fe3+/Fe2+) = 0,77 V/ESH Fin de l'énoncé 12/12